Cigarettes électroniques: les maladies se manifestent

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cgelinas
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La cigarette électronique a connue une expansion fulgurante ces dernières années. La raison de son succès. Elle se présentait enfin comme une alternative plus saine aux cigarettes normales. Un autre moyen d’avoir sa dose de nicotine quotidienne, sans mettre sa santé en danger.

Cependant la réalité est toute autre.

Plus de 47 marques de cigarette électroniques sur 51 étudiées, contiennent du diacétyle. Qui est un produit chimique dont le goût est proche de celui du beurre. Le diacétyle est responsable d’une grave maladie du poumon « La bronchite oblitérante », aussi appelée « popcorn lungs », car elle se propageait rapidement chez les ouvriers de certaines usines à popcorn qui manipulaient ce produit.

En temps « normal » la bronchite oblitérante est une complication, observée lors des transplantations du cœur ou des poumons. Les transplantés présentent généralement un risque majeur de contracter cette maladie dans les jours qui suivent leur transplantation.

Mais depuis l’affaire des ouvrier des usines à popcorn, nous savons avec certitude que le diacétyle est lui aussi à l’origine de cette maladie.

Et bien les liquides de recharge des cigarettes électroniques contiennent de grandes quantités de diacétyle, ce qui expose les « vapoteurs » à cette maladie qui se traduit souvent par les symptômes d’une simple inflammation des bronches:
  • Toux sèche
  • Essoufflement qui s’aggrave après un effort physique
  • Sifflement
  • Fatigue
  • Fièvre
  • Sueurs nocturnes
  • Perte de poids
La maladie est difficile à diagnostiquer seul une tomodensitométrie, une biopsie ou encore les rayons X peuvent conduire à un diagnostic de la pathologie.

Encore aujourd’hui malgré la découverte de ce réel danger pour la santé, les scientifiques manquent de données pour déterminer le véritable niveau de dangerosité de la cigarette électronique qui compte déjà dans ses rang de nombreux fumeurs qui croient naïvement qu’en y ayant recours ils protègent leur santé.

Celle-ci a fort probablement de nombreux noirs desseins à révéler. Certains d’entre eux ne seront malheureusement découverts qu’en observant leurs effets sur les milliers de personnes ayant acceptées de servir de cobaye à leur insu.


Source: heureu.com
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cgelinas
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Parmi les premières préoccupations du vapoteur et certainement un des arguments préférés des anti et des ignorants de la vape se trouve la toxicité du e-liquide. Afin de mieux maîtriser le sujet, notamment pour démonter les arguments de certains, je vous propose un petit passage en revue des éléments constituants et permettant d’apprécier la toxicité du e-liquide.

(A toutes fins utiles retrouvez en bas de cet article un petit rappel de 93 éléments nocifs que l’on retrouve dans une cigarette…)

Toxicité du e-liquide : Propylène Glycol / PG

Le Propylène Glycol (PG) est utilisé dans de nombreux usages industriels et pharmaceutiques ou agropharmaceutiques (solvant ou surfactant de pesticides), à faible dose comme additif alimentaire et depuis peu dans les cigarettes électroniques (liquide à vapoter). Il est issu à faible coût de la carbochimie, et généralement de la pétrochimie.

Le Propylène Glycol est obtenu à partir de la réaction de l’oxyde de propylène avec l’eau pour former du monopropylène glycol (MPG), les réactions ultérieures produisant des di-(DPG), tri-(TPG) et autres Propylène Glycol.

Encore trop souvent associé à de l’antigel ou du liquide refroidissement pour voiture par nombres de détracteurs vantant la toxicité du e-liquide par ce biais, il faut bien retenir que le Propylène Glycol n’a rien à voir avec ces substances constituées d’Éthylène Glycol…

Toxicité par voie orale : Le Propylène Glycol est principalement absorbé par voie digestive. Il est oxydé dans le foie en acide lactique, puis en acide pyruvique, qui est utilisé par le corps humain comme source d’énergie. Chez l’être humain il est éliminé du sang avec une demi-vie de deux heures et de l’organisme avec une demi-vie de quatre heures.

L’ingestion par des volontaires d’une forte dose de propylène-glycol n’a pas mis en évidence d’effet métabolique ou biologique patent, en dehors d’un effet sédatif isolé.

Des effets toxiques et/ou neurotoxiques (reins, système nerveux central) existent à très hautes doses. Cependant, au vu des faibles concentrations dans les produits alimentaires, il parait impossible d’atteindre ces doses. Les cas d’intoxication au Propylène Glycol étant plus généralement liés à une administration intraveineuse ou à l’ingestion accidentelle de grandes quantités par des enfants.

Le potentiel de toxicité à long terme apparaît également faible. Lors d’une étude faite en 1972, aucun effet nocif apparent n’a été constaté sur des rats ayant ingéré durant 104 semaines des aliments contenant jusqu’à 5% de PG.

Toxicité par voie cutanée : Le contact prolongé avec la peau n’est pas ou peu irritant. On constate une irritation modérée en cas de contact cutané occlusif ou de projection de produit non-dilué. Il existe toutefois des cas d’allergie ou d’eczéma de contact (par exemple lors de l’utilisation de crèmes dermiques utilisées pour traiter l’herpès labial). Il est fortement irritant pour les yeux. De manière générale, il est recommandé d’éviter le contact du produit avec la peau ou les yeux.

Toxicité par voie respiratoire : L’inhalation de vapeur de Propylène Glycol ne semble pas présenter de risques importants lors des usages courants. Dans des conditions expérimentales, une inhalation pendant une heure d’un aérosol contenant 10% de Propylène Glycol ne provoque aucun effet sur les sujets exposés. Une exposition d’une minute dans une atmosphère contenant une concentration importante de Propylène Glycol dans l’air (309 mg/m3) provoque une irritation oculaire et respiratoire. Aucune valeur limite d’exposition professionnelle dans l’air n’est fixée dans l’Union Européenne ou aux États-Unis.

Effets cancérigènes : Plusieurs études réalisées chez le rat et la souris ont montré que le Propylène Glycol n’est pas cancérigène.

Toxicité du e-liquide : Glycérine Végétale / VG

Le glycérol, ou glycérine, est un composé chimique de formule HOH2C–CHOH–CH2OH. C’est un liquide incolore, visqueux et inodore au goût sucré et faiblement toxique, utilisé dans de nombreuses compositions pharmaceutiques. Sa molécule possède trois hydroxyles correspondants à trois fonctions alcool responsables de sa solubilité dans l’eau et de sa nature hygroscopique. Un résidu glycérol constitue l’articulation centrale de tous les lipides de la classe des tri glycérides et des phosphoglycérides.

Pour le coup, la glycérine végétale, elle, est beaucoup plus glamour aux yeux des gens que le Propylène Glycol et pourtant elle est, elle, utilisée parfois comme antigel ! Mais surtout dans :
  1. Les médicaments (Hydratant qui améliore l’onctuosité et la lubrification des préparations pharmaceutiques, utilisé dans les suppositoires, sirops contre la toux, utilisé comme traitement de fond dans la maladie de Menière pour fluidifier les liquides des canaux vestibulaires.)
  2. La cosmétique (Dans les cosmétiques, le glycérol est souvent utilisé comme agent hydratant, solvant et lubrifiant, il a meilleur goût et est plus soluble que le sorbitol qui le remplace souvent, utilisé dans les dentifrices, les bains de bouche, les crèmes hydratantes, les produits capillaires et les savons, composant des savons à la glycérine, notamment les savons de Marseille dont la séparation par hauteurs des eaux glycérineuses amène à la finalisation de ce produit.)
  3. L’alimentation (Le glycérol est utilisé comme humectant pour retenir l’humidité, solvant support d’arôme, émulsifiant, stabilisant et épaississant dans une large variété de produits alimentaires, en Europe, il est utilisé comme additif alimentaire sous le numéro E422, le JECFA a attribué au glycérol une dose journalière admissible non spécifiée depuis 1976, ce qui indique qu’il ne présente pas de danger pour la santé lorsqu’il est utilisé dans les proportions requises pour obtenir l’effet désiré.)
  4. Et, très français, on retrouve le Glycol dans le vin ! Le glycérol, formé au début de la fermentation alcoolique du moût (fermentation glycéropyruvique), donne au vin son onctuosité.
Toxicité du e-liquide: Nicotine

Suspecté au moins depuis 1964, le rôle de la nicotine dans la dépendance au cours de la consommation de tabac (ou tabagisme) est clairement reconnu dans le monde scientifique depuis 1988. La nicotine (qui doit son nom au fait que le tabac a été introduit en France par Jean Nicot) est un alcaloïde présent dans les plantes de la famille des solanacées, notamment dans les feuilles de tabac. La nicotine confère aux plantes des propriétés acaricides, insecticides et fongicides.

La nicotine inhalée est absorbée par les capillaires sanguins des poumons. Après un court passage dans le cœur gauche, la nicotine passe la barrière hémato-encéphalique et arrive en 10 à 19 secondes dans le cerveau, sans passage par le système porte hépatique. Elle n’est donc pas filtrée, ce qui augmente son action sur le système nerveux central. Les taux de nicotine sont six à dix fois plus élevés dans le plasma artériel que dans le plasma veineux.

Premier réel point noir de la toxicité du e-liquide il faut vraiment noter ce qui suit :

Une étude a comparé les propriétés pharmacocinétiques des cigarettes classiques, des cigarettes électroniques contenant 16 mg de nicotine et d’un inhalateur pharmaceutique de nicotine dosé à 10 mg de nicotine. L’augmentation maximale de la concentration en nicotine dans le plasma sanguin après utilisation de ces trois produits est de 13,4 ng/ml (6,5 à 20,3) en moyenne avec les cigarettes classiques, 1,3 ng/ml (0,0 à 2,6) avec les cigarettes électroniques et 2,1 ng/ml (1,0 à 3,1) avec l’inhalateur. Le pic plasmatique est atteint en 14,3 minutes (8,8 à 19,9) avec les cigarettes classiques, 19,6 minutes (4,9 à 34,2) avec les cigarettes électroniques et 32 minutes (18,7 à 45,3) avec l’inhalateur. Les concentrations obtenues avec les cigarettes électroniques sont plus faibles mais le pic plasmatique est atteint presque aussi rapidement qu’avec les cigarettes classiques.

Toxicité du e-liquide : Colorants

Le nombre de colorants alimentaires et l’absence d’études sur le sujet est une vraie préoccupation et un vrai argument en faveur de la toxicité du e-liquide. Il est dans la culture du vapoteur et je l’espère dans celle des fabricants de liquides de les éviter le plus possible même si le célèbre Red Astaire par exemple, est une pub ambulante pour le colorant rouge. Pour votre sécurité je vous renvois à cette liste des colorants alimentaires et de leur dangerosité : Liste des Colorants Dangereux

Voilà pour les composants de nos e-liquides et les éléments nécessaires pour répondre aux questions de base sur leur toxicité. Régulièrement notre pratique est sujette à la désinformation et aux attaques, l’aspect santé de cette désinformation est à maîtriser par l’ensemble des vapoteurs afin de pouvoir la désamorcer le plus efficacement possible et déprogrammer certains réflexes de l’inconscient collectif. Il parait qu’on vape de l’antigel…

Reste aujourd’hui une multitude de choses à connaître et le véritable enjeu réside dans les futures études sérieuses à paraître. Je pense notamment aux études sur la vaporisation des e-liquides avec l’acroléine, mais aussi aux additifs non souhaités dans certains liquides comme le Diacétyl.


Source: Vapor Gate
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

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