L’élite fortunée se rend aux réunions annuelles du Forum économique mondial (FEM) via un flux constant d’avions privés pour discuter de questions telles que le "développement durable" mondialiste mais en fait, leur véritable plan est d’inaugurer le capitalisme participatif ("stakeholder capitalism"), dans lequel les sociétés privées – et non les dirigeants élus – deviennent des « fiduciaires de la société », mettant en danger votre vie privée et vos données, votre accès à la nourriture et votre liberté.
La nouvelle en un coup d’œil:
- L’élite fortunée se rend aux réunions annuelles du Forum économique mondial (FEM) via un « flux constant » d’avions privés et d’hélicoptères pour discuter de questions telles que le "développement durable".
- D’ici 2050, on estime que l’aviation contribuera à 22% des émissions mondiales de carbone – encore, en 2019, plus de 600 avions privés sont arrivés au Forum de Davos, et cela n’inclut pas les avions militaires qui ont transporté 60 présidents et premiers ministres supplémentaires.
- Les jet-setters sont des super-émetteurs de carbone – l’idée que l’élite peut continuer à polluer mais simplement acheter des crédits de carbone pour « compenser » leur pollution est une question de fumée et de miroirs.
- Le FEM et ses partenaires utilisent la pandémie de COVID-19 comme « une fenêtre d’opportunité unique » pour inaugurer rapidement la Grande Réinitialisation, qui implique de tout changer, des relations mondiales futures et de l’orientation des économies nationales aux « priorités des sociétés, à la nature des modèles d’affaires et à la gestion d’un bien commun mondial».
- Une partie du plan implique d’inaugurer le capitalisme des parties prenantes,dans lequel les entreprises privées – et non les dirigeants élus – deviennent des « fiduciaires de la société », mettant en danger votre vie privée et vos données, votre nourriture et votre liberté.
Au début de chaque année, l’élite mondiale vole dans ses jets privés et descend à Davos, en Suisse, une ville prisée non seulement pour ses stations de ski de luxe, mais aussi pour accueillir la réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM).
Également connu sous le nom de Forum de Davos, l’événement aborde un thème différent chaque année, offrant une plate-forme mondiale aux chefs d’entreprise, aux responsables gouvernementaux, aux universitaires et à d’autres membres de la société pour discuter de «questions de l'heure». Le FEM est bien entendu l’un des acteurs clés derrière The Great Reset avec leur dicton de « nouvelle normalité » que, d’ici 2030, vous ne posséderez rien et serez heureux.
Dans un tel schéma, les ressources mondiales seront détenues et contrôlées par l’élite technocratique.
Tous les éléments et ressources doivent être utilisés par le collectif, tandis que la propriété réelle est limitée à une couche supérieure de la classe sociale. À quel niveau de la « classe supérieure »?
Pour même assister à l’assemblée annuelle du FEM, vous devez être invité en privé ou membre du FEM, ce qui coûte entre 60 000 $ et 600 000 $. Le badge de participation à la réunion est en supplément et coûte 27 000 $ supplémentaires en 2020, juste pour entrer à la conférence.
Arriver en jet privé pour discuter de... durabilité
L’ironie était palpable à Davos 2020, qui a apporté un « flux constant » d’avions et d’hélicoptères privés afin que leurs passagers puissent discuter de la crise climatique et de la durabilité. En 2018, plus de 1 000 jets privés et hélicoptères se sont également rendus à Davos et, en 2017, environ 200 vols privés ont atterri dans la ville chaque jour pendant l’événement.
D’ici 2050, on estime que l’aviation contribuera à 22% des émissions mondiales de carbone. Pourtant, en 2019, plus de 600 avions privés sont arrivés au Forum de Davos, et cela n’inclut pas les avions militaires qui ont transporté 60 présidents et premiers ministres supplémentaires.
Mais nous n’avons pas à nous inquiéter de cette indulgence des classes supérieures au détriment de l’environnement, selon le FEM. « Offrant peu de conscience de soi, les dirigeants du FEM affirment que la classe jet-set promet d’acheter des crédits carbone pour compenser les émissions de leurs avions », a noté Forbes.
C’est encore une autre stratégie de l’élite technocratique pour mettre en place une nouvelle vague de colonisation au nom de la durabilité et des émissions de carbone «nettes zéro».
Les riches super-émetteurs de carbone prévoient d’acheter leur sortie
La date limite que Bill Gates a donnée pour atteindre zéro émission nette est 2050. C’est une autre déclaration ironique venant de l’élite de la jet-set. Gates vit dans un manoir de 66 000 pieds carrés et voyage dans un jet privé qui consomme jusqu’à 486 gallons de carburant toutes les heures. En raison de l’achat de quantités stupéfiantes de terres agricoles, il est un contributeur majeur aux émissions de carbone, et son mode de vie de jet-set fait également de lui un «super-émetteur» de carbone.
Mais quand il s’agit de l’élite, c’est « faire ce que je dis, pas ce que je fais ». Comme l’explique Vandana Shiva, afin de forcer le monde à accepter le nouveau système alimentaire et agricole de The Great Reset, de nouvelles conditionnalités sont créées grâce à des solutions « basées sur la nature » nette zéro, qui sont tout sauf bonnes pour l’environnement et favorisent les riches.
Le rapport de Navdanya, « Earth Democracy: Connecting Rights of Mother Earth to Human Rights and Well-Being of All », explique:
« Si « nourrir le monde » à travers des produits chimiques et des variétés naines élevées pour des produits chimiques était le faux récit créé pour imposer la Révolution verte, le nouveau faux récit est « durabilité » et « sauver la planète ». Dans le nouveau monde « net zéro », les agriculteurs ne seront pas respectés et récompensés en tant que gardiens de la terre et soignants, en tant qu’Annadatas, les fournisseurs de notre nourriture et de notre santé.
"... « Net Zero » est une nouvelle stratégie visant à se débarrasser des petits agriculteurs d’abord par le biais de « l’agriculture numérique » et de « l’agriculture sans agriculteurs », puis par le fardeau de la fausse comptabilité carbone.
« Les compensations carbone et la nouvelle astuce comptable de « zéro net » ne signifient pas zéro émission. Cela signifie que les riches pollueurs continueront à polluer et à s’emparer des terres et des ressources de ceux qui n’ont pas pollué – les peuples autochtones et les petits agriculteurs – pour des compensations de carbone.
L'idée que l'élite puisse continuer à polluer mais simplement acheter des crédits de carbone pour « compenser » sa pollution n'est qu'une question de fumée et de miroir. S'adressant à Business Insider, Lucy Gilliam, de l'association européenne de transports propres Transport & Environment, a déclaré : « Vous ne supprimez pas réellement les émissions qui ont été créées par cet avion. L'avion aura brûlé ce carburant, et le carbone a été libéré dans l'atmosphère.
Davos 2021: exécuter la grande réinitialisation
En 2021, en raison de la pandémie, le Forum de Davos s’est tenu virtuellement en janvier et à nouveau en personne à Singapour en août. Au cours de l’événement de cinq jours de janvier, auquel ont assisté 1 507 personnes des « plus hauts niveaux de leadership », cinq domaines de la Great Reset Initiative ont été discutés, notamment:
- Concevoir des systèmes économiques cohésifs, durables et résilients.
- Conduire la transformation et la croissance responsables de l’industrie.
- Améliorer l’intendance de nos biens communs mondiaux.
- Exploiter les technologies de la quatrième révolution industrielle.
- Faire progresser la coopération mondiale et régionale.
L’objectif final est de «construire un nouveau contrat social», ce qui sonne comme un objectif élevé tout en ne vous disant exactement rien. « Reconstruire en mieux » est un slogan qui est souvent utilisé avec The Great Reset, et bien que cela soit joué comme une nouvelle initiative, il s’agit en fait d’un rebranding des termes pour la technocratie et l’ancien « Nouvel Ordre Mondial ».
Une partie du plan implique la quatrième révolution industrielle,dont Schwab discute depuis au moins 2016, et qui « se caractérise par une fusion de technologies qui brouille les frontières entre les sphères physique, numérique et biologique ».
En termes de gouvernement, la Révolution apportera de nouveaux pouvoirs technologiques qui permettront un contrôle accru de la population via « des systèmes de surveillance omniprésents et la capacité de contrôler l’infrastructure numérique ». Quant à ses effets sur les personnes, Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du FEM, écrivait en 2016:
« La quatrième révolution industrielle, enfin, changera non seulement ce que nous faisons, mais aussi qui nous sommes. Cela affectera notre identité et tous les problèmes qui y sont associés: notre sens de la vie privée, nos notions de propriété, nos habitudes de consommation, le temps que nous consacrons au travail et aux loisirs, et comment nous développons nos carrières, cultivons nos compétences, rencontrons des gens et entretenons des relations.
« Cela change déjà notre santé et conduit à un moi « quantifié », et plus tôt que nous ne le pensons, cela pourrait conduire à une augmentation humaine. La liste est interminable parce qu’elle n’est liée que par notre imagination. »
Davos 2022: Inaugurer le capitalisme "participatif" des parties prenantes
Davos 2022 aura lieu en janvier 2022, avec des plans pour poursuivre le récit de la Grande Réinitialisation. Le thème, « Travailler ensemble, restaurer la confiance », se concentrera sur « l’accélération du capitalisme des parties prenantes, l’exploitation des technologies de la quatrième révolution industrielle et la garantie d’un avenir du travail plus inclusif ».
Également connu sous le nom d’économie des parties prenantes, Forbes a décrit le capitalisme des parties prenantes comme « la notion qu’une entreprise se concentre sur la satisfaction des besoins de toutes ses parties prenantes: clients, employés, partenaires, communauté et société dans son ensemble ».
L’idée du capitalisme des parties prenantes existe depuis au moins 1932 et a également été approuvée par près de 200 PDG de grandes entreprises en août 2019. Cependant, il est maintenant accéléré dans le cadre de The Great Reset.
« Les entreprises doivent maintenant adopter pleinement le capitalisme des parties prenantes, ce qui signifie non seulement maximiser les profits, mais aussi utiliser leurs capacités et leurs ressources en coopération avec les gouvernements et la société civile pour résoudre les problèmes clés de cette décennie. Ils doivent contribuer activement à un monde plus cohérent et durable », a déclaré Schwab.
Cependant, les formes de capitalisme des parties prenantes ont déjà été essayées et ont échoué,car équilibrer les revendications contradictoires des parties prenantes était presque impossible et n’a conduit qu’à une confusion de masse et à de mauvais rendements. L’échec de cette stratégie est ce qui a conduit les grandes entreprises à se concentrer sur la maximisation de la valeur pour les actionnaires.
L’avenir de l’alimentation, de la vie privée et de la liberté est en jeu
Dans le capitalisme "participatif" des parties prenantes, les entreprises privées deviennent des « fiduciaires de la société », comme l’a déclaré Schwab, ce qui, a-t-ilajouté, est « clairement la meilleure réponse aux défis sociaux et environnementaux d’aujourd’hui ». Mais bien que cela semble être une bonne chose d’avoir des entreprises qui s’occupent de leurs clients, de leurs fournisseurs, de leurs employés et de la société dans son ensemble, le thème sous-jacent est que les sociétés privées prennent le pouvoir sur la société – et non les dirigeants élus.
Le FEM est partenaire de sociétés multinationales qui dirigent les industries alimentaire, pétrolière, technologique et pharmaceutique. À quoi ressemble un avenir dans lequel ces sociétés appellent tous les coups?
Nous avons déjà vu des extraits, tels que le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires de 2021, qui a suscité des boycotts de la part des agriculteurs et des groupes de défense des droits de l’homme pour des allégations selon lesquelles il favorisait les intérêts de l’agro-industrie, les fondations d’élite et l’exploitation des systèmes alimentaires africains.
En termes de Big Tech,il est possible qu’il finisse par de denser comme son propre organe directeur mondial, exerçant un pouvoir croissant sur la société. Votre vie privée et vos données, votre nourriture et votre accès aux médicaments seraient tous sous le contrôle de ces « gardiens » corporatifs. Comme l’a écritle politologue Ivan Wecke dans Open Democracy:
« Le plan à partir duquel The Great Reset est né s’appelait la Global Redesign Initiative. Rédigée par le WEF après la crise économique de 2008, l’initiative contient un rapport de 600 pages sur la transformation de la gouvernance mondiale. Dans la vision du FEM, « la voix du gouvernement serait une voix parmi tant d’autres, sans toujours être l’arbitre final ».
"... Au lieu que les entreprises servent de nombreuses parties prenantes, dans le modèle multipartite de gouvernance mondiale, les entreprises sont promues au statut de parties prenantes officielles dans la prise de décision mondiale, tandis que les gouvernements sont relégués au premier lieu de nombreuses parties prenantes. Dans la pratique, les entreprises deviennent les principales parties prenantes, tandis que les gouvernements prennent un rôle de second plan, et la société civile est principalement de la poudre aux yeux.
"... Si vous accordez de l’importance à votre droit à la santé publique, à la vie privée, à l’accès à une alimentation saine ou à la représentation démocratique, méfiez-vous des mots « capitalisme des parties prenantes » lorsqu’ils apparaîtront au prochain sommet de Davos.
Source: Joseph Mercola (voir l'original), via The Defender
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