Niveau record des postes vacants: «Il faut apprendre à vivre avec»

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cgelinas
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27 septembre 2021


«La pénurie de main-d’oeuvre, il faut apprendre à vivre avec. La population de 15 à 64 ans va diminuer graduellement jusqu’en 2030, donc, on va connaître un creux historique. Il y a énormément de départs à la retraite, ce qui génère l’augmentation de postes vacants. Si tu combines avec la vigueur de notre économie, ça génère ce phénomène de pénurie de main-d’oeuvre qui est important.»

[Éditeur: Jean Boulet contribue à la crise-COVID qui précipite les problèmes liés à la main d'oeuvre en appuyant les décrets sanitaires caquistes, depuis le 13 mars 2020. Quel culot de venir parler de pénurie alors qu'il est --en partie-- responsable de celle-ci.]

Voilà le constat du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, devant les dernières statistiques rendues publiques par l’Institut du Québec.

[Éditeur: ces statistiques ne dressent qu'un portrait mathématique d'une problématique infiniment plus complexe Immigration massive, coût de la vie, automatisation et tant d'autres facteurs influencent la capacité des Québécois à se réaliser pleinement, au plan professionnel.]

On y apprend qu’au deuxième trimestre de 2021, le nombre de postes vacants s’est élevé à un niveau record de 194 145 par rapport au deuxième trimestre de 2019.

[Éditeur: quels genres de postes? Des emplois mal rémunérés à un bout du spectre et des spécialités rarissimes à l'autre bout? C'est la classe moyenne qui prend la tasse de cette hypocrisie habilement dissimulée d'un marché de l'emploi assailli de manière sauvage par une crise-COVID largement (ou entièrement) manufacturée pour détruire le Québec de 2020, jusqu'en 2030.]

«Avec la pandémie, la situation semble s’être accentuée dans toutes les régions du Québec, et ce, dans tous les secteurs», fait-il remarquer.

Du même souffle, M. Boulet signale que la pénurie de main-d’oeuvre n’est pas un phénomène nouveau, «ayant été annoncé il y a des années».

[Éditeur: Jean Boulet tente de disculper son parti... évidemment. Aucune mention de la gestion de la "crise-COVID" par les Caquistes...]

«C’est pourquoi nous nous y sommes attaqués dès notre arrivée au pouvoir en mettant en place, entre autres, des programmes afin d’accompagner les entreprises qui souhaitent augmenter leur productivité en investissant dans la formation de leurs employés et dans l’automatisation et la robotisation de leurs opérations», a-t-il rappelé.

Selon lui, le Québec doit continuer de miser sur l’augmentation de la présence des groupes sous-représentés, la requalification et le rehaussement des compétences de la main-d’oeuvre, la hausse de la productivité et l’immigration.

[Éditeur: pas un mot sur les incitatifs à la natalité, à l'encouragement aux familles ou à l'aide aux Québécois (partis ailleurs) qui voudraient re-migrer, ici... non, pour lui, c'est l'immigration. Misère.]

«On vient d’ailleurs de conclure une entente avec Ottawa sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires qui va nous permettre de faire en sorte que l’immigration réponde encore mieux aux besoins du marché du travail», s’est-il plu à souligner.

Celui-ci soutient que son gouvernement est en action pour aider les entreprises, mais, dit-il, «les entreprises doivent également mettre la main à la pâte et investir davantage dans la formation et mettre en place les dispositifs nécessaires afin d’augmenter leur productivité».

«On sait qu’il y a encore des besoins importants, surtout dans certains secteurs, qui assurent des services essentiels à la population», admet le ministre régional.

Or, au-delà des mesures à court terme annoncées par son collègue à la Santé, Christian Dubé, «nous sommes à élaborer un plan afin de répondre à moyen et long terme aux besoins dans ces secteurs prioritaires en commençant par la santé, l’éducation, la petite enfance et les services sociaux».

[Éditeur: par l'immigration, j'imagine?]

Il y a deux ans exactement, Jean Boulet avait lancé son Plan d’action pour la main-d’oeuvre (PAMO) qui repose sur quatre fronts: intégration des travailleurs potentiels au marché du travail, adaptation des compétences de la main-d’oeuvre actuelle, formation de la future main-d’oeuvre et augmentation de la productivité des entreprises.

«On est encore en train d’évaluer l’ensemble des retombées du PAMO qui compte des dizaines de mesures et de bonifications, mais ce qui est certain, c’est que le marché du travail au Québec a été très résilient face au choc de la pandémie», affirme-t-il.

Et comme quoi l’économie québécoise récupère plus vite que dans d’autres juridictions, le ministre relève le fait qu’en juin 2021, le Québec avait retrouvé 98,6 % du niveau d’emplois pré pandémique alors que les États-Unis étaient à 95,6 %.

Si plus d’un milliard de dollars ont été investis dans le cadre du PAMO en 2020-2021, c’est un montant de 173,4 millions de dollars qui a été injecté dans le Programme d’action concertée pour le maintien en emploi (PACME) qui fut lancé en avril 2020.

[Éditeur: l'administration des programmes coûte beaucoup trop cher, à mon avis.]

«Il a permis à 46 221 entreprises et 256 676 personnes en emploi de bénéficier d’un soutien financier pour maintenir leurs activités pendant la pandémie», rapporte fièrement M. Boulet.

Quant à son Programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation, soit le PARAF, il aura permis de soutenir près de 19 000 chômeurs en leur offrant des formations à court terme, en particulier dans des domaines prioritaires comme la construction, la santé et les technologies de l’information.

«Plus de 2000 personnes sont en attente de débuter une formation et des investissements de près de 115 millions de dollars étaient prévus lors du lancement du PARAF», précise-t-il.

En ce qui concerne le Programme pour la requalification et l’accompagnement en technologies de l’information et des communications lancé en juillet dernier, il vise à soutenir la formation de plus de 2500 personnes dans le secteur des technologies de l’information.

«En date du 17 septembre 2021, 1299 ont débuté une formation dans le cadre de ce programme et 1983 personnes sont également en attente du début de leur formation», a indiqué le député de Trois-Rivières.

À cela s’ajoute le Programme de formation de courte durée à partir duquel, entre autres, une enveloppe de 45 millions de dollars permettra la formation de 2400 éducatrices qualifiées.

Et en 2019-2020, pas moins de 27 417 prestataires de programmes d’assistance sociale ont occupé un emploi à la suite d’une participation aux mesures et services d’emploi.

«La pénurie de main-d’oeuvre, c’est un défi collectif et une priorité de mon gouvernement. On l’a démontré avec notre annonce en santé», a conclu le ministre Boulet.

[Éditeur: donc, cette "nouvelle" n'était en fait qu'une grosse infopub, pour la CAQ.]




Source: Le Nouvelliste




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