L’Agence de la santé publique du Canada dans l'eau chaude

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cgelinas
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Le président de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), Iain Stewart, a été publiquement blâmé cet après-midi par le président de la Chambre des communes pour outrage au parlement.

Dans un geste très rare, le président de la Chambre, Anthony Rota a convoqué M. Stewart à la barre pour lui signifier son «atteinte à la dignité et à l’autorité du parlement».

Le président de l’ASPC a défié un ordre de la Chambre des communes de livrer des documents non caviardés permettant d’éclairer le public sur le licenciement de deux scientifiques du laboratoire le plus sécurisé du pays.

Xiangguo Qiu et son époux Keding Cheng ont tous deux été escortés par la GRC à l’extérieur du laboratoire national de microbiologie de Winnipeg en juillet 2019, peu après avoir été impliqués dans l’envoi d’échantillons de deux virus extrêmement dangereux, Ebola et Nipah, à l’Institut chinois de virologie de Wuhan. Ils ont ensuite été licenciés en janvier 2020, sans explications.

M. Stewart et la ministre de la Santé, Patty Hajdu, ont assuré que l’envoi effectué au Wuhan était parfaitement légal et que le licenciement des scientifiques n’avait rien à voir avec le virus responsable de la COVID-19 détecté pour la première fois non loin du laboratoire chinois.

Sécurité nationale

Mais l’opposition officielle n’en est pas convaincue et réclame donc les documents permettant de comprendre le transfert de virus et les licenciements. Le chef conservateur Erin O’Toole accuse Justin Trudeau «de camoufler une possible atteinte à la sécurité nationale».

«Les conservateurs vont continuer d’exiger des réponses et des comptes de Justin Trudeau sur la protection de notre sécurité nationale jusqu’à ce que les documents soient publiés», a-t-il déclaré.

L’ASPC a remis les documents réclamés au Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement plutôt qu’au comité des relations Canada-Chine de la Chambre des communes qui les a réclamés.

Pour le président de la Chambre, le libéral Anthony Rota, ceci est insuffisant puisque le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement est tenu au secret et ne rend donc pas de compte au public.

M. Stewart estime pour sa part qu’il contreviendrait à la sécurité nationale et aux droits à la vie privée s’il livrait les documents réclamés.




Source: Journal de Montréal




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