Engorgement anormal à l’Hôpital Sainte-Justine
Posté : 08 juin 2021, 18:41
L’urgence du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine est anormalement achalandée ces jours-ci puisque de nombreux enfants qui font de la fièvre ou présentent d’autres symptômes de la COVID-19 sont refusés dans les cliniques sans rendez-vous.
Les petits virus font un retour en force avec le déconfinement. Les enfants ont des bronchiolites et des rhumes, et les cliniques refusent d'admettre au sans rendez-vous ceux qui font de la fièvre. Les familles se rendent donc au CHU Sainte-Justine. [Éditeur: la faute est intentionnellement inférée au déconfinement, de la propagande, pure.]
[Éditeur: pas de danger que ça pourrait être en lien avec les masques et le stress-COVID.]
Près de 300 enfants par jour se retrouvent donc au centre hospitalier, alors que normalement, il y en a environ 180 au mois de juin. Conséquemment, les parents qui se retrouvent dans la salle d’attente patientent environ 16 heures.
Deux mères ont été rencontrées par TVA Nouvelles; une qui soupçonne une otite chez son petit et l’autre dont l’enfant est asthmatique.
Une d’elles s’est tournée vers l’urgence après que son rendez-vous ait été reporté parce que son enfant présentait des symptômes similaires au à ceux causés par le coronavirus. Elle a ensuite appelé à Info-Santé, qui lui a recommandé d’aller à l’urgence.
Même son de cloche chez l'autre mère rencontrée. «Normalement, je serais allée à une clinique, mais aujourd’hui, je n’ai pas le choix, il faut que j’aie accès à un médecin», a-t-elle dit.
Les médecins veulent que le protocole soit assoupli
La Fédération des médecins omnipraticiens réclame des assouplissements au protocole COVID-19 qui leur interdit d'accueillir des patients avec des symptômes légers du virus.
En raison du protocole mis en place par Québec, toutes les personnes fiévreuses, qui ont de la toux ou un mal de gorge, sont toujours référées en zone tiède.
Selon le Dr Antonio D’Angelo, pédiatre-urgentiste au CHU Sainte-Justine, il faut annuler ce protocole qui n'est plus adéquat. «Les médecins devraient retourner en présentiel voir leurs patients, ça fait plus qu’un an et demi que la pandémie est là, a-t-il dit. On sait comment se préparer, on est tous vaccinés, on est protégés et on a des méthodes de protection efficaces. Les gens devraient retourner voir leurs patients en premier lieu, et laisser les urgences pour les patients les plus malades. On doit désencombrer les urgences pour la sécurité des patients qui sont malades.» [Éditeur: en insinuant que certains jeunes patients ne le seraient pas, ouf!]
Il fait remarquer qu'aucun patient n'a la COVID-19 dans son établissement. Ils souffrent pour la plupart d'anxiété, de troubles alimentaires ou de petits virus comme la grippe ou la bronchiolite.
La télémédecine doit cesser
Le Dr D'Angelo préconise le retour au travail en présentiel pour les médecins qui pratiquent toujours la télémédecine. La Fédération des médecins omnipraticiens est d'accord et assure que la télémédecine est de moins en moins appliquée.
Les critères d'admission ont été établis cet hiver alors que la situation épidémiologique était plus grave.
«Il faut faire des assouplissements, les médecins le demandent sur le terrain», a expliqué le vice-président de la fédération et médecin de famille, Dr Sylvain Dion. Selon lui, seuls les patients fiévreux doivent être traités avec prudence, mais traiter les petits nez qui coulent et les maux de gorge qui s'apparentent à des allergies saisonnières ne devrait pas être un problème.
Le point de vue du ministre de la Santé
Le cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a indiqué qu’une consigne sera envoyée au cours des prochains jours aux médecins pour rappeler l'importance de la pratique en présentiel.
«On vise un retour à la normale dès septembre. La pandémie n’est pas terminée, mais on doit s’adapter à la reprise graduelle des opérations. La sous-ministre, Dre Lucie Opatrny, va d’ailleurs envoyer une consigne à l’ensemble des établissements pour rappeler l’importance des consultations en présentiel pour la première ligne. On doit continuer de répondre aux patients atteints par la maladie, en plus des patients habituels que nous soignons», a répondu par écrit Marjaurie Côté-Boileau, attachée de presse du ministre de la Santé et des Services sociaux.
Source: Journal de Montréal
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Les petits virus font un retour en force avec le déconfinement. Les enfants ont des bronchiolites et des rhumes, et les cliniques refusent d'admettre au sans rendez-vous ceux qui font de la fièvre. Les familles se rendent donc au CHU Sainte-Justine. [Éditeur: la faute est intentionnellement inférée au déconfinement, de la propagande, pure.]
[Éditeur: pas de danger que ça pourrait être en lien avec les masques et le stress-COVID.]
Près de 300 enfants par jour se retrouvent donc au centre hospitalier, alors que normalement, il y en a environ 180 au mois de juin. Conséquemment, les parents qui se retrouvent dans la salle d’attente patientent environ 16 heures.
Deux mères ont été rencontrées par TVA Nouvelles; une qui soupçonne une otite chez son petit et l’autre dont l’enfant est asthmatique.
Une d’elles s’est tournée vers l’urgence après que son rendez-vous ait été reporté parce que son enfant présentait des symptômes similaires au à ceux causés par le coronavirus. Elle a ensuite appelé à Info-Santé, qui lui a recommandé d’aller à l’urgence.
Même son de cloche chez l'autre mère rencontrée. «Normalement, je serais allée à une clinique, mais aujourd’hui, je n’ai pas le choix, il faut que j’aie accès à un médecin», a-t-elle dit.
Les médecins veulent que le protocole soit assoupli
La Fédération des médecins omnipraticiens réclame des assouplissements au protocole COVID-19 qui leur interdit d'accueillir des patients avec des symptômes légers du virus.
En raison du protocole mis en place par Québec, toutes les personnes fiévreuses, qui ont de la toux ou un mal de gorge, sont toujours référées en zone tiède.
Selon le Dr Antonio D’Angelo, pédiatre-urgentiste au CHU Sainte-Justine, il faut annuler ce protocole qui n'est plus adéquat. «Les médecins devraient retourner en présentiel voir leurs patients, ça fait plus qu’un an et demi que la pandémie est là, a-t-il dit. On sait comment se préparer, on est tous vaccinés, on est protégés et on a des méthodes de protection efficaces. Les gens devraient retourner voir leurs patients en premier lieu, et laisser les urgences pour les patients les plus malades. On doit désencombrer les urgences pour la sécurité des patients qui sont malades.» [Éditeur: en insinuant que certains jeunes patients ne le seraient pas, ouf!]
Il fait remarquer qu'aucun patient n'a la COVID-19 dans son établissement. Ils souffrent pour la plupart d'anxiété, de troubles alimentaires ou de petits virus comme la grippe ou la bronchiolite.
La télémédecine doit cesser
Le Dr D'Angelo préconise le retour au travail en présentiel pour les médecins qui pratiquent toujours la télémédecine. La Fédération des médecins omnipraticiens est d'accord et assure que la télémédecine est de moins en moins appliquée.
Les critères d'admission ont été établis cet hiver alors que la situation épidémiologique était plus grave.
«Il faut faire des assouplissements, les médecins le demandent sur le terrain», a expliqué le vice-président de la fédération et médecin de famille, Dr Sylvain Dion. Selon lui, seuls les patients fiévreux doivent être traités avec prudence, mais traiter les petits nez qui coulent et les maux de gorge qui s'apparentent à des allergies saisonnières ne devrait pas être un problème.
Le point de vue du ministre de la Santé
Le cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a indiqué qu’une consigne sera envoyée au cours des prochains jours aux médecins pour rappeler l'importance de la pratique en présentiel.
«On vise un retour à la normale dès septembre. La pandémie n’est pas terminée, mais on doit s’adapter à la reprise graduelle des opérations. La sous-ministre, Dre Lucie Opatrny, va d’ailleurs envoyer une consigne à l’ensemble des établissements pour rappeler l’importance des consultations en présentiel pour la première ligne. On doit continuer de répondre aux patients atteints par la maladie, en plus des patients habituels que nous soignons», a répondu par écrit Marjaurie Côté-Boileau, attachée de presse du ministre de la Santé et des Services sociaux.
Source: Journal de Montréal
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