De dix élus en 2018, le Parti québécois n’en compte désormais plus que sept. Le député Sylvain Roy a quitté le caucus et siégera désormais comme indépendant.
Le député de Bonaventure en a fait l’annonce vendredi matin, sur Twitter, en évoquant un «évènement qui a brisé le lien de confiance qui existait entre moi et le chef du Parti québécois».
https://twitter.com/Roy_Bonaventure/sta ... 5954519040
https://twitter.com/Roy_Bonaventure/sta ... 6896981003
https://twitter.com/Roy_Bonaventure/sta ... 2859290629
Depuis l’élection de Paul St-Pierre Plamondon à la tête du PQ, les relations étaient froides entre les deux hommes.
Sur les ondes de TVA Nouvelles, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a déclaré que le départ de son député «n’est pas une surprise». «Dès mon arrivée comme chef, M. Roy a remis en question sa reconnaissance de ma chefferie. Et on a eu des difficultés dans plusieurs dossiers», a-t-il commenté.
«On savait que le lien de confiance était difficile à établir», a-t-il ajouté.
Les députés Véronique Hivon et Sylvain Gaudreault ont tous dit ressentir un «soulagement» après le départ de leur collègue, en raison des mésententes des derniers mois.
Sylvain Roy n’a pas retourné les appels du Journal.
https://twitter.com/Claudie_Cote/status ... 4244987906
Réserves à propos du chef
Peu après l’élection du nouveau chef, en octobre dernier, Sylvain Roy avait émis des réserves à l’endroit de Paul St-Pierre Plamondon au cours d’une entrevue sur les ondes de Radio Gaspésie.
«Je ne quitterai pas le parti, je continue de faire mon travail, ça ne veut pas dire que je m’en vais indépendant ou à la CAQ comme les rumeurs laissent entendre», déclarait-il à l’époque.
Depuis, le député s’était montré en désaccord dans de «multiples dossiers», a expliqué M. St-Pierre Plamondon en point de presse.
Récemment, l’élu gaspésien s’était prononcé contre le fait d’interdire aux francophones et aux allophones de fréquenter les cégeps de langue anglaise, contrairement à la nouvelle position du parti.
De dix à sept députés
Son départ du caucus laisse le PQ avec seulement sept députés siégeant à l’Assemblée nationale, sur dix lors des élections de 2018.
Catherine Fournier a quitté peu après les élections en affirmant que le parti n’était plus le bon véhicule pour réaliser la souveraineté du Québec. Elle est désormais candidate à la mairie de Longueuil.
Harold Lebel, lui, est accusé d’agression sexuelle et attend son procès.
Source: Journal de Québec
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«Lien de confiance brisé»: le PQ perd un autre député
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Claude Gélinas, Éditeur
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