Industrie 4.0: le virage intelligent pour les entreprises

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cgelinas
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Publireportage "offert" par le Fonds de solidarité FTQ.

[Éditeur: cette publication nous aide à voir comment les tenants du pouvoir s'y prennent pour vendre la technocratie de l'Industrie 4.0, au Québec.]


Au Québec, les défis technologiques jumelés à la pénurie de main-d’œuvre, à la personnalisation et aux ventes en ligne propulsent l’Industrie 4.0 au sommet des incontournables tendances organisationnelles.

LA NOUVELLE ÈRE TECHNOLOGIQUE

Notamment dans le secteur manufacturier, l’Industrie 4.0 se matérialise par l’utilisation de l’intelligence artificielle et de solutions opérationnelles facilitant la communication en temps réel entre des systèmes interconnectés et les acteurs de l’entreprise.

«L’implantation de l’Industrie 3.0 implique l’automatisation des procédés et des processus de fabrication, comme la robotisation, les ERP ou les CRM. Avec le 4.0, nous entrons dans un monde qui tire avantage de la quantité exponentielle de données», explique Ludovic Duquette Dépatie, directeur des investissements, Technologies, au Fonds de solidarité FTQ.

Ainsi, l’Industrie 4.0 se caractérise par l’apport constant des technologies numériques à la chaîne de valeur de l’entreprise. À terme, ces innovations rehaussent le contrôle, la qualité, la production et le rendement.

LE QUÉBEC EN MARCHE

Les prochaines années s’annoncent donc déterminantes pour bon nombre d’entreprises et de dirigeants d’ici, appelés à négocier habilement ce virage vers l’Industrie 4.0. Le défi? Gagner des parts de marché, et surtout, éviter d’accumuler du retard, face à un défi insurmontable.

À ce chapitre, l’équipe du Fonds participe activement à ces intégrations technologiques, dans un contexte où l’actuelle relance économique exige à la fois de l’audace, de l’agilité et des investissements significatifs.

«Partout au Québec, le Fonds accompagne les directions d’entreprises soucieuses de leur croissance. À cet égard, les investissements visant l’implantation de ces nouvelles solutions technologiques se hissent au sommet de nos stratégies», signale Martin Latreille, directeur des investissements, Industries, au Fonds de solidarité FTQ.

S’ADAPTER À LA CONCURRENCE INTERNATIONALE

M. Latreille souligne que la concurrence mondiale s’accroît, et que pour maintenir leur compétitivité, nos entreprises doivent gagner en productivité. «La période actuelle s’avère déterminante pour amorcer une transition vers l’Industrie 4.0, un levier de développement et de compétitivité crucial pour l’avenir.» Il évalue que «les organisations qui mettent en place aujourd’hui des solutions menant à un manufacturier innovant profiteront de plusieurs avantages».

Du nombre, la rentabilité, la réduction des coûts de main-d’œuvre, l’optimisation des actifs et la flexibilité dans le processus de fabrication «amplifient la valeur des produits tout en améliorant les marges de profits.»

L’INDUSTRIE 4.0 SUR LE TERRAIN

Dans toutes les régions du Québec, on parle de contrôle et d’ajustement en temps réel des machines et de l’équipement, et ce, à chaque étape de la production. Cet arsenal technologique comprend à la fois des capteurs intelligents, l’internet des objets (IoT), les technologies des réseaux (5G et Wi-Fi 6), les mégadonnées (big data) et l’intelligence artificielle.

Les organisations qui emboîtent le pas introduisent des procédés innovants et optimisent leurs opérations, en plus d’améliorer la performance de leur cycle de ventes, qu’elles soient interentreprises (b2b) ou de détail (b2c). S’invitent au passage des actions simples, mais durables, comme l’élimination du papier.

QUAND LA NÉCESSITÉ FAIT LOI

Attention: on ne parle pas ici d’une tendance passagère, mais plutôt d’une réelle nécessité, qui conduit les entreprises dans un tout nouveau cycle opérationnel.

Selon Ludovic Duquette Dépatie, l’Industrie 4.0 s’impose comme une solution incontournable pour optimiser les ventes, réduire les coûts ou améliorer la qualité des produits. «Pour les organisations que le Fonds accompagne, cet avantage compétitif laisse une meilleure marge de manœuvre et permet même de créer de nouvelles sources de revenus», assure-t-il.

Dans cette foulée, le Fonds a récemment mis sur pied le Groupe Asthuce. Cette équipe de spécialistes soutient les entreprises partenaires du Fonds, en leur proposant des actions tangibles pour résoudre les enjeux stratégiques et opérationnels de demain. «Toujours en capitalisant sur l’humain comme force motrice de changement, et en favorisant l’essor de technologies développées au Québec», assure Ludovic Duquette Dépatie.

UNE QUESTION DE TEMPS

Dans cette perspective, attendre un peu trop longtemps risque d’ébranler les fondations des entreprises hésitantes. C’est d’autant plus vrai dans un contexte où plusieurs composent déjà avec la pénurie de main-d’œuvre et la fluctuation des coûts, dans plusieurs secteurs.

«Tôt ou tard, nos entreprises, principalement les PME, seront forcées de se convertir à ces nouvelles solutions et processus technologiques. Ne serait-ce que pour répondre adéquatement aux exigences de leurs clients et fournisseurs», prévient Ludovic Duquette Dépatie.

L’HUMAIN AU CŒUR DE LA TECHNOLOGIE

Bonne nouvelle, ces innovations demeurent compatibles avec une gestion humaine et bienveillante. Pourquoi? Parce qu’une transformation réussie des systèmes et des procédés implique la participation de la main-d’œuvre concernée. Une collaboration ponctuée d’échanges, d’écoute et d’ouverture.

Si certains craignent que la robotisation, l’intelligence artificielle et la gestion des données entraînent des pertes d’emploi, Martin Latreille est au contraire optimiste. «Il s’agit d’une transition, qui suppose avant tout l’implantation d’un environnement collaboratif. Les PME et même les TPE qui négocient avec succès ce virage technologique accompagnent cette évolution par une transformation de leur leadership et de leur style de gestion.»

L’humain demeure donc au cœur des préoccupations, mais les organisations doivent aussi fournir à leurs équipes les moyens d’innover et de s’adapter à ces nouvelles façons de voir, et de faire, analyse-t-il. «La formation est aussi un facteur clé d’une transition réussie, en fournissant aux équipes les moyens nécessaires pour innover et s’adapter aux nouvelles réalités.»

DES INVESTISSEMENTS PORTEURS

«Les entreprises du Québec doivent d’abord passer par l’automatisation pour pleinement profiter des gains du 4.0», ajoute Martin Latreille. «Elles doivent dès maintenant s’engager sur cette voie, progresser par étapes et par projets, pour s’adapter et surtout, intégrer cette vision 4.0 dans un plan stratégique global.»


Si le Québec et le Canada accusent un certain retard sur d’autres régions du monde, Ludovic Duquette Dépatie juge le décalage rattrapable. Il indique que le Fonds investit autant dans les entreprises qui conçoivent les nouvelles technologies numériques que dans l’accompagnement des organisations traditionnelles souhaitant passer au prochain niveau.

NOUVELLE SOURCE DE PROSPÉRITÉ

De l’avis des deux spécialistes, cette transition vers l’Industrie 4.0 est incontournable. Considéré comme l’un des piliers de l’économie québécoise, le secteur manufacturier représente 14% de l’activité économique de la province. À lui seul, il totalise 765 000 emplois et 90% des exportations québécoises.

«Collectivement, nous gagnons à capitaliser sur l’expertise québécoise, d’autant plus que nous disposons d’un impressionnant bassin de talents dans le domaine technologique. Nous devons bâtir en prenant appui sur nos propres forces», conclut Ludovic Duquettte Dépatie.




Source: Journal de Montréal




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Claude Gélinas, Éditeur
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