Québec redoute plus que jamais une flambée de nouveaux variants

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cgelinas
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Encore de la propagande pour faire peur aux gens et pour enfermer 8,5 millions de Québécois pour une centaine de "cas" de "variants" de COVID-19.

Sans aucune ventilation des comorbidités ou de divulgation de cas spécifiques pour comprendre la réelle gravité des symptômes et ça, c'est s'il y en a.

Encore une fois, le "message pro-lutte au COVID" de l'État fait la manchette.

Misère...


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Exhortant les Québécois à ne pas baisser la garde, malgré les données encourageantes des derniers jours, les autorités sanitaires se disent très préoccupées par la hausse constante du nombre de cas de nouveaux variants, notamment dans la région de Montréal.

En ce moment, on a l’impression que ça va bien, mais en réalité, il y a deux courbes et c’est trompeur, a prévenu mardi le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, dès le début de son point de presse.
On a la courbe de la souche qu’on appelle la souche ancienne qui continue de descendre, on le voit tous les jours. Mais en dessous, on a la courbe du variant britannique qui monte.

Christian Dubé, ministre de la Santé du Québec
Dans la grande région de Montréal, le variant britannique monte rapidement, et c’est ce qui fait qu’en ce moment, on est sur un plateau. Aux États-Unis, les CDC nous préviennent de nous méfier si on a un plateau, parce que ça peut être vu [à tort] comme une bonne nouvelle, a expliqué le ministre Dubé.

Les laboratoires québécois criblent par ailleurs maintenant 100 % des cas positifs déclarés dans la province pour y détecter la présence de nouveaux variants.
Entre 12 % et 15 % de nos cas positifs sont des variants. Et si, la semaine prochaine ça monte encore, ça peut devenir très dangereux. […] Je vous le dis franchement, on a peur.

Christian Dubé, ministre de la Santé du Québec
Mardi, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) faisait état de 137 cas de variants confirmés au Québec et de 1095 cas présumés, identifiés par criblage.

Les régions les plus touchées sont Montréal, avec 85 cas de variants, presque entièrement d’origine britannique, et l’Abitibi-Témiscamingue, avec 40 cas du variant identifié en Afrique du Sud.

Bien entendu, la région de Montréal, qui est l’épicentre de la contagion depuis le début de la pandémie de COVID-19, inquiète particulièrement la santé publique.
On est actuellement sur une mer calme, sur un plateau, pas trop de vagues, mais en dessous, il y a des requins, puis ces requins-là, ce sont les variants.

Horacio Arruda, directeur national de santé publique du Québec
Ce sont des souches qui sont beaucoup plus transmissibles, et il y en a beaucoup plus dans la région de Montréal qu’il y en a dans le reste du Québec, a prévenu Horacio Arruda.

Si on les laisse exploser, ils vont prendre le dessus et, surtout dans les régions comme Montréal, on va vivre une augmentation très rapide du nombre de cas, comme c’est arrivé en Angleterre et ailleurs, a expliqué Dr Arruda.

Les variants pourraient changer rapidement la donne

La menace que représentent les variants est telle que le gouvernement devra prendre cette possibilité en considération dans les grandes décisions qu’il aura à prendre au cours des prochains jours, a ajouté Christian Dubé, sans donner plus de détails.

C’est également la crainte d’une flambée de nouveaux variants qui a motivé la décision de Québec d’imposer le port d’un masque d’intervention à tous les élèves du primaire au retour du congé de la semaine de relâche, a expliqué Horacio Arruda.

Actuellement, avec l’arrivée des variants, qui sont vraiment très transmissibles, les enfants peuvent devenir des vecteurs de transmission à la maison ou ailleurs, auprès des parents. On pense que c’est une mesure qui est nécessaire […] et on sait que les enfants peuvent s’adapter à cette réalité, a-t-il ajouté.

À cause de ces variants-là, nous avons une approche très agressive au niveau des interventions. Que ce soit ou non un variant, actuellement, on considère que c’est un variant, pour empêcher leur croissance, a expliqué le directeur de santé publique.

En ce qui a trait à la campagne de vaccination de masse qui s’est mise en marche lundi dans la grande région de Montréal, le gouvernement ne peut compter seulement sur les vaccins pour espérer barrer la route aux nouvelles souches du coronavirus.
La vaccination, c’est notre arme de diminution massive. Ça nous permet de faire baisser notre niveau de risque, mais on a encore beaucoup de chemin à faire pour être capables de contrôler la contagion.

Christian Dubé, ministre de la Santé du Québec
C’est pour ça qu’on intensifie la vaccination dans les régions où les variants sont le plus présents, a réitéré le ministre.




Source: Radio-Canada




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cgelinas
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Voici ce que l'INSPQ a publié, en date du 3 mars 2021, à propos des variants.


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Précisions méthodologiques

Depuis le 15 février 2021, un processus est en cours afin d’analyser tous les échantillons positifs au SRAS-CoV-2 du Québec par test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) de criblage. Les résultats positifs seront ensuite analysés par séquençage génomique au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) afin de confirmer le type de variant. Le séquençage génomique requiert un délai de 7 à 14 jours.


Cas de variants confirmés

Variants sous surveillance rehaussée

Les cas de COVID-19 causés par des variants de SRAS-CoV-2 sous surveillance rehaussée sont ceux confirmés par séquençage génomique ou par lien épidémiologique. Trois variants sont sous surveillance rehaussée au Québec et ailleurs dans le monde car, selon la littérature scientifique, ils sont associés à un risque accru de contagiosité, de virulence ou encore d’échappement aux vaccins ou aux traitements contre la COVID-19.

Ces variants sont ceux de lignée:
  • B.1.1.7 ayant émergé au Royaume-Uni;
  • B.1.351 ayant émergé en Afrique du Sud;
  • P.1 ayant émergé au Brésil.

Autres variants (ne sont pas sous surveillance rehaussée)

D’autres variants, qui semblent être en émergence au Québec, sont détectés par séquençage génomique aléatoire au LSPQ. Actuellement, ils ne rencontrent pas les critères d’une surveillance rehaussée.



Il y a aussi cette information à propos des tuiles et des tableaux:
La tuile Cas présomptifs (criblage) présente les cas de variants présomptifs identifiés par TAAN de criblage, en attente de confirmation. Une fois confirmés, les cas de variants sont retirés du total des cas présomptifs.


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