Zone rouge: port du masque de procédure pour les élèves du primaire en tout temps

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cgelinas
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À moins d’un revirement de dernière minute, Québec annoncera jeudi que les élèves du primaire en zone rouge devront dorénavant porter le masque de procédure en tout temps, y compris en classe.

Les masques pédiatriques chirurgicaux feront leur apparition dans les établissements primaires de la Communauté métropolitaine de Montréal dès le retour de la relâche, le 8 mars [2021].

La semaine suivante, à partir du 15 mars [2021], ce sera au tour des autres élèves du primaire en zone rouge de l’adopter. Les plus jeunes devront aussi s’habituer à le porter pendant leurs cours.

Présentement, le couvre-visage en tissu est obligatoire pour les élèves de la première à la quatrième année, mais uniquement lors des déplacements à l’extérieur de la classe.

Seuls les élèves de cinquième et sixième année doivent porter un masque artisanal en tout temps.

L’apparition de cas suspectés de variants dans une quinzaine d’écoles au cours des derniers jours aurait convaincu le gouvernement Legault de rehausser d’un cran les mesures sanitaires dans le réseau scolaire, une fois de plus, sur recommandation de la santé publique.

Les éclosions sont en hausse dans les écoles alors que le nombre de cas dans la population en général est plutôt à la baisse.

Québec fournira aux établissements scolaires des masques «bleus» de petite taille, adaptés aux visages des enfants.

Pour les écoles situées dans la Communauté métropolitaine de Montréal, l’opération nécessitera l’utilisation de 3 millions de masques par semaine.

Dans les écoles secondaires, le masque de procédure est obligatoire depuis le retour en classe, le 18 janvier. Ce sont les écoles qui les distribuent aux élèves qui en reçoivent deux par jour. Les jeunes doivent le porter dès leur arrivée sur le terrain de l’école.

Le masque de procédure - aussi appelé masque chirurgical ou médical - est jugé plus sécuritaire que le couvre-visage par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). [Éditeur: l'INSPQ parle des masques ici mais ça ne parle pas spécifiquement des écoles alors ça ressemble à une recommandation sans fondement]

Ces masques jetables ont une meilleure capacité de filtration, ce qui permet de protéger celui qui le porte contrairement au masque artisanal fait de tissu qui ne protège que les gens autour de soi. [Éditeur: cette prétention évite soigneusement de noter que les virus passent au travers de ces masques destinés à un usage hospitalier]




Source: Journal de Québec

À propos de l'image ci-bas concernant la "LOI no 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain (1)", elle peut être consultée ici et on comprend qu'en France, "Le corps humain est inviolable." et ça devrait être exactement la même chose, au Québec.

Aussi, pour l'image qui explique les troubles physiques et psychologiques du masque à l'encontre des enfants, l'étude allemande qui explique les impacts négatifs est disponible ici.




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cgelinas
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Les élèves devront s’habituer à porter le masque en classe dès la première année

Dans le réseau scolaire, certains se résignent à l’idée de faire porter le masque médical en classe dès la première année au primaire alors que d’autres sont plutôt rassurés par ce rehaussement des mesures sanitaires qui survient au moment où des cas de variants sont suspectés dans un nombre grandissant d’écoles.

«Ça va être difficile pour nos tout-petits, ça c’est évident», laisse tomber Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ).

Les profs devront leur enseigner à manipuler correctement le masque et se priver d’une partie de leur expression faciale au quotidien, explique-t-elle, tout en ajoutant que «la sécurité et la santé passe avant tout».

«Si la santé publique nous dit qu’il faut aller là, on va y aller. Mais on trouve dommage que toutes les autres alternatives qu’on avait proposées depuis mai l’an passé n’aient jamais été envisagées» comme les demi-classes, affirme Mme Scalabrini.

Du côté des directions d’école, on se fait plutôt rassurant. «Oui, on va devoir enseigner aux enfants comment faire. Mais les enfants nous ont étonnés depuis le début de la pandémie, ils se sont très bien adaptés à toutes les mesures», indique Kathleen Legault, présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissements scolaires.

«Si ça nous permet de garder les écoles ouvertes malgré les éclosions, c’est une bonne nouvelle», ajoute-t-elle.

À la Fédération autonome de l’enseignement, son président Sylvain Mallette affirme que le rehaussement des mesures sanitaires en classe répond «à une partie» des inquiétudes chez les enseignants.

«Mais ça ne doit pas nous faire oublier l’importance de la ventilation et de l’aération des classes», dit-il, alors que des tests de qualité de l’air sont toujours en cours dans les écoles québécoises.

Des parents partagés

Du côté de la Fédération des comités de parents du Québec, on dit faire confiance aux experts de la santé publique comme c’est le cas depuis le début de la pandémie.

Selon les commentaires reçus, les avis sont partagés dans les rangs des parents, indique-t-on. Certains sont rassurés par cette annonce qui vise à réduire les risques de transmission alors que d’autres s’y opposent, affirmant que des enfants de six ou sept ans sont trop petits pour porter un masque en classe toute la journée.

Les variants, «élément-clé»

C’est avant tout la présence de nouvelles souches de la COVID-19, beaucoup plus transmissibles, qui justifie ce tour de vis supplémentaire, a expliqué jeudi en point de presse le directeur national de santé publique, Dr Horacio Arruda.

«C’est le nouveau variant qui est l’élément-clé dans l’équation», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, la transmission est devenue plus «importante» dans les écoles primaires au cours des dernières semaines alors que les éclosions étaient davantage concentrées dans les établissements secondaires cet automne, a-t-il ajouté.

«Par mesure préventive, on pense que le bénéfice de porter un masque est important» puisque le masque médical permet de protéger les élèves, les membres de personnel et par ricochet la communauté, a expliqué le Dr Arruda.

La présence de nouvelles souches de la COVID-19 est maintenant suspectée dans plus d’une quinzaine d’écoles de la province, situées surtout dans la grande région de Montréal.




Source: Journal de Montréal




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