COVID-19: Québec traquera le variant britannique

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cgelinas
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Lancé dans une véritable course contre la montre, Québec bonifie les ressources pour traquer les variants plus contagieux de la COVID-19 et endiguer leur arrivée au Québec. Déjà, une étudiante revenue d’Angleterre a infecté sa famille à Montréal et en Estrie, sans toutefois propager le virus dans la communauté.

D’ici la fin du mois de février, le Québec testera 10% des échantillons positifs à la COVID-19, contre environ 3% actuellement. Pour y arriver, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) disposera d’un budget total de 11,1 millions de dollars.

En procédant au séquençage de ces échantillons, Québec souhaite notamment détecter le variant britannique de la COVID-19, jugé 30% à 70% plus contagieux que la souche classique. Les variants brésilien et sud-africain inquiètent également les autorités sanitaires.

«Ça va amener des recommandations de la Santé publique qui sont adaptées aux variants en circulation», a expliqué le Dr Michel Roger, microbiologiste en chef du Laboratoire de santé publique du Québec, lors d’un breffage technique.

De la même façon, la détection de ces mutations au Québec permettra d’anticiper l’afflux de patients dans les hôpitaux et d’adapter la stratégie de vaccination en fonction des variants.

Les porteurs, eux, feront l’objet d’un traçage des contacts et d’une surveillance de la quarantaine accrus.

Cibler les groupes à risque

En séquençant 10% des échantillons positifs, le Québec se trouvera parmi les endroits qui testent le plus sur la planète, affirme le Dr Michel Roger.

Une analyse partagée par Nathalie Grandvaux, professeure au Département de biochimie et médecine moléculaire de l’Université de Montréal. «Par comparaison, en Angleterre, ils séquençaient, dépendant des sources, entre 7% et 10% des échantillons, et cela leur a très bien permis de détecter le variant», affirme-t-elle.

Oui, l’Australie séquence un plus grand pourcentage d’échantillons (près de 60%), mais «leur nombre de cas est très limité, ce qui permet un plus grand pourcentage de test avec les capacités disponibles», souligne Mme Grandvaux.

Huit cas au Québec

Alors que l’Ontario est aux prises avec une propagation du variant britannique sur son territoire, le Québec compte seulement huit cas sur son territoire jusqu’à présent.

Quatre d’entre eux ont été détectés au sein d’une même famille, alors qu’une étudiante revenue d’Angleterre pendant le temps des Fêtes a infecté sa mère et sa sœur à Montréal, puis son père en Estrie. «Elle n’a pas suivi les consignes», déplore le Dr Michel Roger.

Outre ces infections au sein d’une même famille, aucun des cas n’a mené à une infection communautaire, assure le Dr Roger.

La situation semble donc sous contrôle au Québec pour le moment, malgré la grande proximité de la province avec l’Ontario, où le variant est actif. «Mais on n’a rien qui nous indique qu’on est là pour l’instant», dit le Dr Roger.



Source: Journal de Québec



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