Le Dr Lacroix devra faire face au conseil de discipline

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cgelinas
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Il avait minimisé les conséquences du virus à la radio

Le propriétaire des cliniques médicales Lacroix, le Dr Marc Lacroix, a échoué dans sa tentative de faire rejeter la plainte privée déposée contre lui dans la foulée de ses commentaires sur Facebook et sur les ondes de CHOI et devra donc faire face à 11 infractions disciplinaires retenues contre lui.

Lors de la première vague de la pandémie, le Dr Marc Lacroix avait fait une cinquantaine d’entrevues sur les ondes de la station CHOI où il avait minimisé les conséquences de la COVID en remettant en question la pertinence des mesures sanitaires dont le masque, la distanciation sociale, ou de « s’autovacciner en contractant volontairement le virus ».

Sur sa page Facebook maintenant fermée, il avait fait la promotion d’une manifestation contre le port du masque organisée en juillet par la Fondation pour la défense des droits et libertés du peuple du complotiste [Éditeur: salissage du "journaliste"] Stéphane Blais.

Plainte privée

Après s’être adressé au syndic du Collège des médecins sans succès, le plaignant Olivier Bolduc [Éditeur: ex-candidat de Québec solidaire dans Jean-Talon] avait déposé une plainte privée en reprochant au Dr Lacroix « de s’être conduit d’une manière imprudente et d’avoir miné la confiance du public envers les instances gouvernementales confrontées à la gestion de la crise sanitaire ». En octobre dernier, le médecin avait demandé au Conseil de discipline de rejeter la plainte privée la jugeant « abusive » et « frivole ».

La présidente Me Myriam Giroux Del-Zotto devait donc décider de l’intérêt véritable du plaignant Bolduc et non de la preuve déposée contre les agissements du Dr Lacroix.

« Je n’ai aucun indice permettant de douter de la bonne foi du plaignant lorsqu’il déclare que sa démarche s’inscrit dans un esprit de justice et de protection du public », écrit la présidente.

L’implication de M. Bolduc en politique pour Québec solidaire a d’ailleurs été prise en compte.

À l’inverse, Me Giroux-Del Zotto a jugé que le Dr Lacroix « échoue à démontrer que cette procédure est abusive ». Les 11 premiers chefs d’infraction ont donc été retenus contre le Dr Lacroix, notamment les deux concernant les représentations jugées « trompeuses » par le plaignant concernant les tests sérologiques qu’il offre dans ses cliniques.

La présidente note que le Dr Lacroix « ne détient pas de formation particulière en épidémiologie [ou] en immunologie ». Elle ajoute que « la publicité entourant les services médicaux [...] offerts à ses cliniques, identifiées à son nom et situées au Québec, contribue aussi à la création d’une confusion au sein de la population ».

Dr Arruda

Un seul chef d’infraction déposé par Olivier Bolduc n’a pas été retenu, à savoir les « propos dénigrants » du Dr Lacroix à l’endroit du directeur de santé publique Horacio Arruda. Sur sa page Facebook, le Dr Lacroix avait traité son homologue de « bouffon ».

Or, puisque le principal intéressé n’était pas Olivier Bolduc, mais bien le Dr Arruda, la plainte ne pouvait être retenue. « Et ce, en dépit du fait que l’affaire soulève, à première vue, une question disciplinaire justiciable et sérieuse », ajoute toutefois la présidente.

La présidente a donc accepté 11 des 12 chefs d’infraction contre le médecin et ordonne qu’un conseil de discipline soit constitué pour une audition sur culpabilité.



Source: Journal de Montréal



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