De l'eau radioactive dans le Pacifique

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cgelinas
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Voici l'article original, tel que publié dans Rue Frontenac:
  • Japon — Près de 11 500 tonnes d'eau radioactive déversées dans le Pacifique

    Environ 11 500 tonnes d’eau « faiblement radioactive » seront déversées dans l’océan Pacifique près de la centrale nucléaire en crise de Fukushima, au Japon.

    Les autorités japonaises ont indiqué avoir pris cette décision afin de libérer, dans les réservoirs de la centrale, de la place pour y contenir de l’eau « hautement radioactive », soit celle qui a été utilisée pour refroidir les réacteurs et qui a par la suite inondé les salles des machines.

    Or, les opérateurs ont besoin de libérer cette eau pour accéder aux salles des machines, où ils doivent procéder à des réparations. Pire, une fuite a déjà été observée, permettant à cette eau « fortement radioactive » de rejoindre l’océan.

    Les porte-paroles de la société japonaise Tepco (Tokyo Electric Power) ont affirmé que ce rejet n’aurait pas d’incidence sur la santé.

    « Un adulte peut être exposé à une radioactivité d’environ 0,6 millisievert pendant un an s’il consomme chaque jour des algues et des produits de la mer de cette région, a-t-on fait valoir. Dans l’environnement naturel, les gens sont exposés à des radiations de 2,4 millisieverts par an. »
Mon commentaire:
  • Ce n'est pas parce que l'humain peut "supporter" une certaine dose de radioactivité qu'il faut banaliser les doses plus faibles.

    Tous les pays qui opèrent des centrales nucléaires s'exposent au genre de catastrophe que doivent aujourd'hui gérer les Japonais. La tragédie qui a cours sous nos yeux pourrait se produire en Ontario ou dans le nord-est américain et alors, nous serions joyeusement irradiés, pour le reste de notre vie.

    Qui plus est, Tepco demeure très discrète sur le type de radiation, à savoir si c'est du plutonium qui, précisons-le, a des effets dévastateurs sur la santé et l'environnement.

    Notre planète est malmenée mais elle survivra. La grande question, c'est à savoir si nous, tout cupides et court-termistes que nous sommes, réussirons à survivre, aussi.
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

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