Trudeau continue de danser la valse des milliards

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cgelinas
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Plus de dépenses pour la deuxième vague de COVID-19 et encore plus pour la relance

Le fédéral lance une panoplie de nouvelles mesures d’aide qui feront bondir le déficit à un record de 381,6 milliards $ cette année, soit près de dix fois celui affiché l’an dernier. Et c’est sans compter jusqu’à 100 milliards $ de plus pour stimuler l'économie après la pandémie.

«Nous allons continuer d’appuyer les Canadiens pendant cet hiver difficile (...) Et nous avons aussi, pour le printemps, un plan pour la relance économique post-covid-19», a dit la vice-première ministre Chrystia Freeland, en présentant son énoncé économique de l’automne.

Son gouvernement a annoncé 25,1 G$ en nouvelles mesures de soutien pour lutter contre la pandémie. Cette somme comprend notamment des fonds pour améliorer la ventilation dans les immeubles publics et pour les familles d’enfants de moins de six ans.

Le gouvernement a d’ores et déjà dépensé 322 G$ en mesures d’aide directes pour lutter contre la pandémie, dont 81,6 G$ uniquement pour la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Pas moins de 8,9 millions de personnes en ont bénéficié.

À ce rythme, et si la résurgence de la COVID-19 forçait l’imposition de restrictions plus strictes, le déficit pourrait même gonfler davantage pour atteindre un sommet de 398,7 G$, selon le scénario le plus pessimiste présenté par le ministère des Finances.

Son gouvernement a annoncé 25,1 G$ en nouvelles mesures de soutien pour lutter contre la pandémie. Cette somme comprend notamment des fonds pour améliorer la ventilation dans les immeubles publics et pour les familles d’enfants de moins de six ans.

Le gouvernement a d’ores et déjà dépensé 322 G$ en mesures d’aide directes pour lutter contre la pandémie, dont 81,6 G$ uniquement pour la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Pas moins de 8,9 millions de personnes en ont bénéficié.

À ce rythme, et si la résurgence de la COVID-19 forçait l’imposition de restrictions plus strictes, le déficit pourrait même gonfler davantage pour atteindre un sommet de 398,7 G$, selon le scénario le plus pessimiste présenté par le ministère des Finances.

Se voulant rassurante, la ministre Freeland a souligné que le Canada peut se permettre de tels investissements, compte tenu des taux d’intérêts très bas. «Les dépenses du Canada sont prudentes et réfléchies», insiste-t-elle.

Mais rien n’est moins sûr selon Robert Asselin, ancien proche collaborateur de Justin Trudeau, maintenant premier vice-président politiques publiques du Conseil canadien des affaires. «Je sens qu’il n’y a pas de contrôle des dépenses et pas de plan pour l’avenir. Il y a un manque de rigueur. C’est décevant», dit celui qui s’attendait un plan beaucoup plus détaillé.

Plan de relance

M. Asselin s’inquiète particulièrement qu’Ottawa s’engage à investir 70 et 100 milliards $, soit 3 à 4% du produit intérieur brut (PIB) en plan de relance une fois la distribution de vaccins engagée, sans expliquer comment.

Les détails de ce stimulus massif seront vraisemblablement présentés lors de ce qui s’annonce être un «budget électoral», d’ici le printemps.

Or, on ne sait pas dans quel état sera l’économie d’ici là, donc cet engagement est complètement «prématuré et probablement mal avisé», croit M.Asselin.

Mais selon Sahir Khan, ancien directeur parlementaire du budget adjoint, maintenant de vice-président exécutif de l'Institut des finances publiques et de la démocratie à l’Université d’Ottawa, le plan de stimulus que promettent les libéraux est «nécessaire pour aider la reprise économique».

M.Khan estime que 10 milliards $ par an devraient aller uniquement en infrastructures afin de doper la productivité. Il souligne que le Canada ne fait pas cavalier seul en proposant un stimulus massif puisque les autres pays du G7 ont fait des annonces similaires. Le gouvernement australien a par exemple annoncé, en octobre, un plan de relance de 3,4% de son PIB, soit 70 G$ sur trois ans.

Tout pour l’emploi

La ministre Freeland a expliqué que nous faisons face au «choc économique le plus grave que nous avons connu depuis la Grande Dépression».

Conséquemment, son gouvernement ne freinera pas les dépenses tant que les Canadiens privés de travail par la pandémie ne seront pas retombés sur leurs pieds.

Ainsi, le plan de relance prendra fin quand le taux d’emploi global, le niveau de chômage et les heures totales travaillées dans l’économie, entre autres indicateurs, seront revenus à leur niveau prépandémie.

«Ça n’a aucun sens de se fier à ça. C’est une admission que le gouvernement n’a pas de cible budgétaire», critique M.Asselin en ajoutant que l’emploi ne dépend pas uniquement des dépenses publiques.

À ce jour, près de 80% des emplois perdus au début de la crise ont été récupérés, mais ce chiffre pourrait encore varier en raison de la sévérité de la deuxième vague de COVID-19.


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CE QU’ILS ONT DIT
« Il n’y a rien pour les aînés. [...] Pourquoi cet entêtement à ne rien faire pour les gens qui, dans la société, sont les plus vulnérables en termes de santé, de perte de pouvoir d’achat et d’isolement ? »

– Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois
« Il y a des millions de Canadiens qui sont oubliés par les libéraux. Et tout ce que ce gouvernement trouve à leur dire, c’est plus de dettes, moins de jobs, pas de vaccins, et pas de clarté. »

– Erin O’Toole, chef du Parti conservateur
« Ce gouvernement libéral veut protéger les profits excessifs des grandes entreprises, ils ne sont pas près de taxer les fortunes des ultrariches. L’impact de cela est que monsieur et madame Tout-le-monde vont payer la facture [du plan de] relance. »

– Jagmeet Singh, chef du Nouveau parti démocratique
« Nous avons eu droit à un discours décevant où il y a eu des grands absents. Rien pour les transferts en santé, rien sur l’assurance médicaments et les soins dentaires et rien pour le secteur aéronautique. »

– Alexandre Boulerice, député et chef adjoint du Nouveau parti démocratique



Source: Journal de Montréal




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Claude Gélinas, Éditeur
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