Deux autres provinces retirent un lot de vaccins contre la grippe
Posté : 21 novembre 2020, 01:18
Après le Nouveau-Brunswick, l'Ontario et la Nouvelle-Écosse, le Manitoba et la Saskatchewan suspendent à leur tour l'utilisation d'un lot spécifique de Flulaval Tetra, un vaccin contre l'influenza produit au Québec et distribué par la compagnie pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK).
Les gouvernements des deux provinces ont confirmé la nouvelle à Radio-Canada vendredi. Ainsi, des dizaines de milliers de doses issues du lot numéro KX9F7 seront mises de côté par le Manitoba et la Saskatchewan.
Samedi dernier, c'est le Nouveau-Brunswick qui a ouvert le bal après avoir recensé trois cas de manifestations cliniques inhabituelles dans la semaine ayant suivi l'administration du vaccin.
Une personne a développé le syndrome de Guillain-Barré; une autre, la myélite transverse; et une autre, une paralysie de Bell. Ces troubles neurologiques ont été qualifiés d'effets indésirables graves par le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick.
Il est encore trop tôt pour savoir si le vaccin est véritablement en cause [éditeur: hahaha, incroyable... n'importe quoi!]. Par mesure préventive, toutefois, les gouvernements de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse ont annoncé lundi qu'ils allaient eux aussi suspendre l'utilisation du lot KX9F7.
Depuis, la médecin hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, Jennifer Russell, a tenu à rassurer la population, affirmant qu'il n'y avait « aucun doute », selon elle, que le vaccin contre la grippe saisonnière était sécuritaire [éditeur: encore une fois, hahaha! Incroyable, le déni...].
D'ailleurs, les gouvernements manitobains et saskatchewanais ont tous deux déclaré vendredi qu'aucun événement indésirable n'avait été signalé dans leur province après l'inoculation des doses de vaccin tirées du lot KX9F7.
Santé Canada mène l'enquête
L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) n'a pas encore envoyé de consigne à ses partenaires provinciaux concernant le lot KX9F7.
Santé Canada travaille présentement avec l’ASPC afin d'évaluer la situation, a fait savoir une relationniste par courriel jeudi. Lorsque notre évaluation sera terminée, nous pourrons effectivement faire des recommandations sur l'utilisation du lot.
La société GSK affirme pour sa part qu'elle travaille avec les autorités sanitaires canadiennes afin d’obtenir davantage d’information et qu'elle a enclenché [ses] propres enquêtes internes.
Nous communiquerons les conclusions de ces enquêtes aux autorités sanitaires canadiennes avec lesquelles nous travaillons ainsi qu’aux différentes provinces qui ont reçu des doses provenant du lot associé aux effets indésirables survenus au Nouveau-Brunswick, a promis par courriel une responsable des communications.
Près de 500 000 doses potentiellement retirées
En attendant la conclusion de ces enquêtes, cinq provinces ont donc demandé à leurs fournisseurs de soins de santé (hôpitaux, cliniques privées, etc.) de cesser temporairement l'utilisation des vaccins issus du lot KX9F7.
L'Ontario en avait obtenu 170 000; la Nouvelle-Écosse 120 000; le Nouveau-Brunswick 85 000; le Manitoba 64 000; et la Saskatchewan 35 000.
On ne sait pas exactement combien de ces 474 000 vaccins ont été administrés jusqu'à maintenant.
Au Nouveau-Brunswick, par exemple, la Dre Russell a indiqué que la plupart des 85 000 doses acheminées au avaient déjà été administrées, alors qu'en Saskatchewan, le gouvernement a déclaré que seules 4000 des siennes avaient été utilisées.
Au Québec, le ministère de la Santé et des Services sociaux a affirmé par courriel que 10 000 vaccins tirés du lot KX9F7 avaient été inoculés jusqu'à maintenant sans aucune déclaration de manifestation clinique inhabituelle.
Jusqu’à maintenant, plus de 2 300 000 doses de différents types de vaccin antigrippal ont été distribuées au Québec cet automne, a-t-il signalé, sans indiquer combien d'entre elles étaient spécifiquement issues du lot KX9F7.
Source: Radio-Canada
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Les gouvernements des deux provinces ont confirmé la nouvelle à Radio-Canada vendredi. Ainsi, des dizaines de milliers de doses issues du lot numéro KX9F7 seront mises de côté par le Manitoba et la Saskatchewan.
Samedi dernier, c'est le Nouveau-Brunswick qui a ouvert le bal après avoir recensé trois cas de manifestations cliniques inhabituelles dans la semaine ayant suivi l'administration du vaccin.
Une personne a développé le syndrome de Guillain-Barré; une autre, la myélite transverse; et une autre, une paralysie de Bell. Ces troubles neurologiques ont été qualifiés d'effets indésirables graves par le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick.
Il est encore trop tôt pour savoir si le vaccin est véritablement en cause [éditeur: hahaha, incroyable... n'importe quoi!]. Par mesure préventive, toutefois, les gouvernements de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse ont annoncé lundi qu'ils allaient eux aussi suspendre l'utilisation du lot KX9F7.
Depuis, la médecin hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, Jennifer Russell, a tenu à rassurer la population, affirmant qu'il n'y avait « aucun doute », selon elle, que le vaccin contre la grippe saisonnière était sécuritaire [éditeur: encore une fois, hahaha! Incroyable, le déni...].
D'ailleurs, les gouvernements manitobains et saskatchewanais ont tous deux déclaré vendredi qu'aucun événement indésirable n'avait été signalé dans leur province après l'inoculation des doses de vaccin tirées du lot KX9F7.
Santé Canada mène l'enquête
L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) n'a pas encore envoyé de consigne à ses partenaires provinciaux concernant le lot KX9F7.
Santé Canada travaille présentement avec l’ASPC afin d'évaluer la situation, a fait savoir une relationniste par courriel jeudi. Lorsque notre évaluation sera terminée, nous pourrons effectivement faire des recommandations sur l'utilisation du lot.
La société GSK affirme pour sa part qu'elle travaille avec les autorités sanitaires canadiennes afin d’obtenir davantage d’information et qu'elle a enclenché [ses] propres enquêtes internes.
Nous communiquerons les conclusions de ces enquêtes aux autorités sanitaires canadiennes avec lesquelles nous travaillons ainsi qu’aux différentes provinces qui ont reçu des doses provenant du lot associé aux effets indésirables survenus au Nouveau-Brunswick, a promis par courriel une responsable des communications.
Près de 500 000 doses potentiellement retirées
En attendant la conclusion de ces enquêtes, cinq provinces ont donc demandé à leurs fournisseurs de soins de santé (hôpitaux, cliniques privées, etc.) de cesser temporairement l'utilisation des vaccins issus du lot KX9F7.
L'Ontario en avait obtenu 170 000; la Nouvelle-Écosse 120 000; le Nouveau-Brunswick 85 000; le Manitoba 64 000; et la Saskatchewan 35 000.
On ne sait pas exactement combien de ces 474 000 vaccins ont été administrés jusqu'à maintenant.
Au Nouveau-Brunswick, par exemple, la Dre Russell a indiqué que la plupart des 85 000 doses acheminées au avaient déjà été administrées, alors qu'en Saskatchewan, le gouvernement a déclaré que seules 4000 des siennes avaient été utilisées.
Au Québec, le ministère de la Santé et des Services sociaux a affirmé par courriel que 10 000 vaccins tirés du lot KX9F7 avaient été inoculés jusqu'à maintenant sans aucune déclaration de manifestation clinique inhabituelle.
Jusqu’à maintenant, plus de 2 300 000 doses de différents types de vaccin antigrippal ont été distribuées au Québec cet automne, a-t-il signalé, sans indiquer combien d'entre elles étaient spécifiquement issues du lot KX9F7.
Source: Radio-Canada
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