SRAS-CoV-2 lié aux lésions cérébrales chez les non-survivants du COVID-19

Répondre
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 7833
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

Des lésions cérébrales hémorragiques et liées à l'encéphalopathie ont été observées chez des patients décédés de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), selon les résultats d'une étude d'imagerie par résonance magnétique cérébrale (IRM) post-mortem publiée dans Neurology.

Un point d'entrée cellulaire pour le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) est le récepteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE 2), qui se trouve dans les cellules gliales, les neurones et les noyaux des cellules cérébrales. Cette étude, menée par des chercheurs de l'Université libre de Bruxelles en Belgique, était une série de cas prospective qui comprenait 19 patients consécutifs décédés du COVID-19 entre le 31 mars et le 24 avril 2020. Tous les patients ont été testés positifs pour le SRAS-CoV-2 sur écouvillon nasopharyngé et a subi une tomodensitométrie thoracique évocatrice de COVID-19. Une IRM cérébrale structurelle post-mortem précoce a été réalisée sur un scanner PET-MR hybride de 3 Tesla.

Dans l'ensemble, l'âge moyen des personnes décédées était de 77 ans (intervalle de 49 à 94 ans). Chaque patient avait un COVID-19 sévère et entre 1 à 5 comorbidités, y compris l'hypertension, un indice de masse corporelle> 25, un trouble cardiaque, un trouble pulmonaire obstructif chronique, une maladie rénale chronique et le diabète.

Les chercheurs ont trouvé des anomalies cérébrales parenchymateuses chez 4 personnes décédées, y compris des micro- et macro-hémorragies sous-corticales (n = 2), des modifications œdémateuses cortico-sous-corticales indiquant un syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (PRES [n = 1]) et des modifications non spécifiques de la substance blanche profonde. (n = 1). Chez 4 autres personnes décédées sans anomalies du tractus olfactif en aval, l'IRM a révélé des bulbes olfactifs asymétriques.

Les chercheurs n'ont trouvé aucune anomalie du signal IRM du tronc cérébral chez ces patients. Chez le participant D10, il y avait une anomalie du signal pontique médian suggérant une télangiectasie capillaire.

Les limites de cette étude incluaient son approche de virtopsie (par exemple les complications des modifications cérébrales post-mortem), l'exclusion de 70% des patients COVID-19 décédés pendant la période d'inclusion, le manque d'informations sur l'état neurologique des patients et l'exclusion de Survivants du COVID-19. Ceux-ci, suggèrent les chercheurs, peuvent restreindre la généralisation des résultats de l'IRM dans d'autres contextes cliniques.

Les enquêteurs ont écrit que «les résultats de l'IRM du tronc cérébral ne soutiennent pas une contribution cérébrale à la détresse respiratoire dans le COVID-19».


Note de l'éditeur: la langue de cet article a été modifiée pour plus de clarté le 16 juillet 2020.


Reference: Coolen T, Lolli V, Sadeghi N, et al. Early postmortem brain MRI findings in COVID-19 non-survivors [published online June 16, 2020]. Neurology. doi: 10.1212/WNL.0000000000010116


Source: Neurology Advisor


-- -- --
Fichiers joints
Le SRAS-CoV-2 utilise le récepteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE 2), qui peut être trouvé sur les cellules gliales humaines, les neurones et les noyaux des cellules cérébrales.
Le SRAS-CoV-2 utilise le récepteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE 2), qui peut être trouvé sur les cellules gliales humaines, les neurones et les noyaux des cellules cérébrales.
docteur-et-resident.jpg (120.28 Kio) Vu 375 fois
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Répondre