Il faut qu'on parle de votre identité numérique

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cgelinas
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D’ici un an, le gouvernement du Québec s’apprête à vous fournir une nouvelle identité numérique.

Il a déjà choisi la technologie.

Si vous y consentez, il pourrait avoir accès à vos données biométriques (exemple : traits du visage, des yeux ou empreintes digitales).

À terme, vous pourrez vous identifier avec votre identité numérique sur votre téléphone portable à la police, à votre médecin, au fisc, peut-être même à votre institution financière.

Cette réforme est majeure, tant sous l’angle de la façon dont l’État va traiter avec ses citoyens que de la protection des données personnelles. Et pourtant, il n’y a pas eu de discussions ou de consultations publiques dignes de l’ampleur du projet. Seulement une consultation sur le web et des « focus groups ».

Bref, on est en train de changer complètement la façon dont l’État québécois gérera les données personnelles de ses citoyens. Et on voudrait le faire d’une façon plus discrète, plus hermétique et avec le moins de dialogue possible avec la société civile qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Dans un dossier aussi sensible, c’est un bien mauvais réflexe.

Sur le fond, l’idée de procurer une identité numérique à tous les Québécois est excellente. C’est plus sécuritaire que le système actuel basé sur des informations comme le numéro d’assurance sociale et la date de naissance.

Comment ça fonctionnerait en pratique ? Québec stockera vos données personnelles de façon cryptée dans ses serveurs infonuagiques. Et pour vous identifier, on utilisera votre nouvelle identité numérique avec soit un mot de passe complexe, soit la biométrie (empreintes digitales, photo de votre visage) sur votre téléphone intelligent. Québec espère commencer à attribuer des identités numériques à l’automne 2021 et que le portefeuille de services numériques soit complété en 2025.

D’abord, les fleurs.

L’identité numérique ne sera pas obligatoire, car ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise avec ces technologies. L’accès à vos données personnelles variera selon le type d’acteur gouvernemental (par exemple, la police n’aura pas accès à vos données médicales). Le recours à la biométrie sera optionnel. Le gouvernement assure que les données seront hébergées dans ses serveurs infonuagiques au Québec. Et à plus long terme, l’identité numérique québécoise pourrait aussi être utilisée par le gouvernement fédéral, les villes, les universités ainsi que des entreprises privées comme les institutions financières.

Mais il y a aussi des problèmes potentiels qui se profilent à l’horizon. Comme le fait que le gouvernement a déjà choisi sa technologie, basée sur le « blockchain ». Québec serait la « première société au monde » à se doter d’une identité numérique basée sur cette technologie de chaînes de blocs, a dit le ministre délégué à la Transformation numérique, Éric Caire, en entrevue au Journal de Québec le mois dernier. Ce qui lève un drapeau rouge, étant donné l’historique peu reluisant de Québec en matière de projets informatiques. En technologie, vaut parfois mieux être le deuxième pour apprendre des erreurs du premier.

Il aurait été si simple (mais plus coûteux, dit-on à Québec) de suivre l’exemple de la Colombie-Britannique, qui a une identité numérique depuis 2013.

Les citoyens ont le choix d’une carte à puce et d’être identifié avec leur photo sur leur téléphone. Le taux d’adoption de ce système est d’environ 90 %. Mais Québec a déjà rejeté l’option de la carte à puce.

D’autres enjeux demanderont beaucoup de vigilance. Premièrement, la sécurité entourant le stockage des données biométriques. Québec stockera les données biométriques dans ses serveurs infonuagiques, a indiqué le ministre Caire à La Presse. Est-ce absolument nécessaire ? Peut-on trouver une solution de rechange moins risquée en matière de protection de la vie privée ? Ce n’est pas le seul enjeu à approfondir. Il faudra des contre-pouvoirs avec plus de dents en matière de protection de la vie privée, une politique d’utilisation stricte des métadonnées (surtout si on permet aux entreprises privées d’utiliser le système), et on ne peut pas envisager une réforme aussi importante sans moderniser les lois sur la protection des renseignements personnels.

Donc oui à une identité numérique québécoise. Mais il faut une consultation publique. Que Québec explique son projet en détail. Qu’il réfléchisse à nouveau à son idée d’être le premier État à essayer une nouvelle technologie. Et qu’il fasse cette réflexion publique maintenant. Pas dans un an ou deux quand le projet sera bien en marche et qu’il sera plus compliqué – et coûteux – de faire marche arrière.


Source: La Presse


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Voici le commentaire de Menier France que j'ai ajusté pour en faciliter la lecture.

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Nous devons être clair par rapport à nos choix et agir en conséquence avec fermeté et certitude.

Je me réjouis et me sens curieusement bien et pleine d'énergie de voir que tout le mensonge et la dictature se dévoile au grand jour.

Un autre monde va prendre place, un monde sans dictature. parallèlement il y a l'autre monde de la Plan-démie et Gouverne-ment - L'Identification Numérique - Mr. Legault a annoncé officiellement son intention de nous implanter une identification numérique - (RFID) - bientôt mis en place.

Celle-ci sera reliée à la 5G - Intelligence Artificielle - que l'on a installée durant le confinement et ce, comme si c'était une course folle!

M. Legault a décidé de nous imposer une nouvelle technologie - identité numérique, et ce, sans aucunes études de faites car il est très pressé!

Sa décision met en jeu la vie de tous les Québécois.

Des milliers d'études et de scientifiques et d'experts dans le domaine démontrent clairement les effets toxiques et nocifs de ces technologies pour la santé!

Je vous rappelle que l'on parle de radio-fréquences, micro-ondes pulsées puissantes partout sur la planète, en continu!

M. Legault a décidé pour nous tous, les bons citoyens Québécois qui sont dociles et obéissants.

Voici le vrai visage de dictature de M. Legault qui est censé être là pour représenter le peuple et la Démocratie! Merci.

Ce qui n'est pas encore mentionné est encore plus à craindre: l'élimination d'une bonne partie de la population au travers la vaccination massive, l'activation de la 5G qui tue les abeilles présentement et détruit la santé chez les humains, là ou c'est déjà installé.

Effondrement économique mondial pour un contrôle total de notre humanité au travers de l'Intelligence Artificielle- (identité numérique avec notre profil personnel).

On planifie l'établissement d'un système Capitaliste, Communiste comme la Chine, réduisant la population entière à l'esclavage.

Adieu à nos droits et libertés et la charte Constitutionnelle qu'on ignore en ce moment sous le déguisement d'une Plan-démie par nos Gouverne-et -ments!

Tout est clair!

Surtout ne pas entrer dans la peur et nourrir leur plan mais bien se réjouir de tout le dévoilement et choisir ce que l'on veut comme réalité, agir en conséquence et demeurer ferme dans nos propos.

Demeurons solidaires et unis comme peuple.

Nous sommes 99% et eux 1% qui tentent de nous soumettre à leur dictature!

Soyons patients et vigilants!

Augmentons notre taux vibratoire pour rayonner et contribuer à la création de ce nouveau monde ou nous serons libres et souverains.

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Le gouvernement du Québec a lancé mercredi une consultation publique numérique pour prendre le pouls de la population concernant le déploiement éventuel d’une application de suivi des contacts à la COVID-19.

Le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire, a indiqué qu’une telle application sera vouée à l’échec si la population n’est pas intéressée à l’utiliser, d’où la consultation qui se tiendra jusqu’au 2 août.

Il a comparé ce qui s’est produit en Allemagne, où la population a adopté l’application proposée, avec ce qui s’est produit en France, où l’application a été « inutile », a-t-il dit, en raison d’un taux de participation « anémique » d’environ 2 %.

« Si les Québécois nous disent, dans un nombre qui est significatif “oui”, alors oui, on pourrait aller de l’avant, a dit le ministre Caire. Mais si les Québécois nous disent dans un nombre tout aussi significatif “non”, à ce moment-là on sait que c’est voué à l’échec, alors pourquoi aller de l’avant ? »

La consultation sera donc l’occasion pour les Québécois de témoigner de leur intérêt, ou non, envers une telle application, ainsi que d’exprimer leurs craintes et leurs préoccupations à cet effet.

Si jamais une application est offerte aux Québécois, a ajouté M. Caire, elle devra exclure toute forme de géolocalisation, toute forme d’utilisation de marqueurs biométriques et toute forme de stockage de renseignements personnels, afin de protéger la vie privée des utilisateurs.

L’application mobile gratuite utiliserait plutôt la technologie Bluetooth afin d’échanger un identifiant aléatoire avec d’autres téléphones intelligents à proximité.

En cas de diagnostic positif à la COVID-19, une ressource professionnelle de la santé fournirait un code unique au patient. Ce serait à celui-ci de décider de saisir ou non le code dans l’application mobile. Les personnes qui recevraient une notification n’auraient aucune information sur l’individu infecté, peut-on lire sur le site de consultation du gouvernement.

Le gouvernement s’est donné un calendrier serré pour que l’application puisse être disponible rapidement, ce qui entraînera probablement le recours à une application existante plutôt que le développement d’une nouvelle solution.

M. Caire table sur un déploiement quatre ou six semaines après la fin des consultations.

Le gouvernement se prépare à une deuxième vague de coronavirus, a dit M. Caire, « et dans ce contexte-là, […] toutes les options pour lutter contre une résurgence de la pandémie doivent faire partie de la réflexion ».


Source: La Presse
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