COVID-19 : le vaccin développé à Trois-Rivières sera testé sur des souris

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cgelinas
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Les recherches de l’entreprise trifluvienne Biotechnologies Ulysse progressent rapidement dans l’élaboration d’un nouveau vaccin contre la COVID-19, si bien qu’on envisage de le tester sur des souris d’ici un mois. Cette prochaine étape se fera à Québec.

Invité à l’émission 360 PM jeudi, le président de ce laboratoire de recherches, Yves Hurtubise, note que le procédé avec les souris est simple et rapide.
Grosso modo, ça devrait prendre deux mois maximum, dit-il. Ce qu'on veut, en bout de ligne, c’est de voir si le système immunitaire va commencer à produire des anticorps contre la COVID-19. Si c’est le cas, on va pouvoir passer par la suite aux essais chez l'humain, sous forme de comprimés probiotiques.
Il précise qu’au départ, le vaccin sera soumis à des groupes de 250 à 500 personnes, sur lesquelles on effectuera des prises de sang pour vérifier la présence d’anticorps dans leur système.

Course au vaccin

Yves Hurtubise observe la course au vaccin à l'échelle mondiale et a bon espoir qu’on en découvrira un au cours des prochains mois, mais entre avoir un vaccin qui est fonctionnel et ensuite un vaccin qui va être disponible au niveau de la commercialisation et de l’usage, on va parler encore d’au moins un an, considère-t-il.

Son entreprise se situerait à la mi-course, dit-il, mais la suite pourrait se faire plus rapidement vu l’approche adoptée. Il explique à cet effet que la plupart des entreprises tentent de développer un vaccin injectable classique, alors que son entreprise développe un vaccin en comprimé probiotique. Ce qui fait que la réglementation va se retrouver grandement accélérée, explique-t-il.
Je considère qu’on est à peu près dans le milieu du peloton, mais dans les faits réels, à cause de la réglementation, ça va vraiment accélérer.

Yves Hurtubise, président de Biotechnologies Ulysse
L'intérêt de cette forme de vaccin vient par ailleurs du fait qu’elle pourrait être adaptée rapidement par la suite à d’autres formes de virus. Selon lui, seulement entre trois et cinq entreprises ont adopté cette approche.


Source: Radio-Canada


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Donc, ils disent que le virus (le COVID-19) ne s'attaque pas aux animaux mais là, ils vont le tester sur des animaux (des souris, en l'occurence)!

Incroyable...

La simple création d'anticorps chez une souris sera une "preuve" suffisante d'action immunitaire pour "réussir" cette étape.

Et après, ils vont tester ça sur des humains... misère.




Un gros MERCI à Annie Tifo qui a attiré mon attention sur cette nouvelle, en plus de me dire ce qui suit: "C'est drole quand il dise que le virus ne s'attaque pas au animaux mais la ont vas le tester sur des animaux".

Ça a simplifié mon travail de recherche et de rédaction, un autre bel exemple de travail en équipe!


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« À ce jour, il n’y a pas de démonstration scientifique sur le risque de contamination de l’Homme par le virus à partir des animaux domestiques, ni sur le risque de contamination (forte et avec signes cliniques, NDLR) d’un animal domestique à partir d’un malade », écrit d’emblée l’institution, qui a créé le 19 mars un comité de veille sur le nouveau coronavirus.

[...]

L’Organisation mondiale de la Santé a aussi souligné qu’il n’y avait « aucune preuve qu’un chien, un chat ou tout animal domestique puisse transmettre le Covid-19 ».


Source: Journal de Montréal


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