Le courriel d'offre d'hydrochloroquine au CSPQ... était-ce juste une "simulation"?

[cgelinas]

La chaîne YouTube de Simon Durivage a publié un extrait de l'émission de Jeff Filion où il a mentionné un courriel du gouvernement qui expliquait que les employés qui voulaient prendre des précautions supplémentaires en regard du COVID-19 (pour se protéger du coronavirus) de l'équipement de protection sera distribué et il sera également possible de commander de l"hydrochloroquine directement par l'Intranet.

• https://www.youtube.com/watch?v=F_XTEFHswm

-- YouTube a supprimé ce vidéo! Si quelqu'un trouve un nouvel upload, simplement me le faire savoir via Facebook. Merci!

Ainsi, on peut constater, de visu, images à l'appui, plus bas, que le Centre des services partagés du Québec (CSPQ) aurait envoyé son message-courriel le 17 juin 2020.

J'ai pris soin d'anonymiser au maximum les images pour protéger l'identité du nom qu'on y voyait, à l'origine.

Alors, si vous êtes comme moi, vous vous demandez bien pourquoi un tel courriel a été envoyé. Pour y voir plus clair, j'ai décidé d'appeler au 418 543-6758 et j'ai pu m'entretenir avec un agent (dont je vais taire les caractéristiques vocales qui pourraient mener à son identification) et il m'a raconté ce qu'on entend à la fin du segment de Jeff Filion, à savoir qu'il s'agirait d'une simulation.

Oui, une simulation.

Le CSPQ voulait tester un scénario simulé de tentative d'hameçonnage.

Le mot "hydrochloroquine" aurait été utilisé pour "faire réagir".

L'idée était de voir combien de membres du personnel ayant reçu ce message réagiraient en dénonçant celui-ci et du coup, au CSPQ, ils pourraient voir si leur chaîne de traitement des signalements fonctionnait comme il se doit.

Ainsi, selon ce que l'agent du CSPQ m'a expliqué (très servilement, par ailleurs, je l'en félicite), ce serait une simple simulation et en ce sens, il est impossible pour un employé de se procurer de l'hydrochloroquine via l'Intranet du CSPQ.

Qui plus est, le nom de domaine "cspq-gouv-qc.ca" n'existe pas, comme me l'a dit l'agent mais ça, ce n'est pas tout à fait vrai. Certes, le nom de domaine, entré dans un fureteur, ne mène nulle part. Ceci dit, le nom de domaine est bel et bien enregistré chez GoDaddy et l'identité du propriétaire est gardée complètement secrète.

Le nom de domaine, comme vous pouvez le voir dans l'image ci-bas, a été initialement acheté le 26 novembre 2019. À peu près le moment où l'on a commencé à entendre parler du coronavirus de Wuhan, en Chine. Est-ce une simple coïncidence? Quelqu'un du CSPQ savait-il quelque chose de ce qui allait advenir avec ce coronavirus (au point d'avoir besoin de ce nom pour conduire une simulation, à la mi-juin 2020)?

Aussi, l'agent a été incapable de me dire si c'est un autre agent-technicien ou un patron qui a décidé d'utiliser le mot "hydrochloroquine", dans le corps du message.

Pour une simulation "officielle", il semble manquer d'importants renseignements pour vraiment comprendre ce qui s'est passé, avec cette opération de vérification de la vigilance des employés, en regard de ce qui entre dans leur boîte de courriel.

À savoir s'il arrive que des tests aient lieu, surement mais disons que celui-là génère plus de questions que de réponses.

La simulation aurait été un succès mais pour de nombreux citoyens québécois qui s'interrogent, l'affaire va probablement demeurer un sujet de questionnements.

À vous de vous faire votre propre opinion, chers Amis!


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Je vous invite aussi écouter le début du vidéo (à environ 3 minutes) d'André Pitre qui, lui aussi, parle de ce sujet.


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Voici des détails attendus à propos de la notice d'achat d'hydrochloroquine au CSPQ, via l'Intranet:

• https://forum.chaudiere.ca/viewtopic.php?f=19&t=1409

Il s'agirait d'une SIMULATION mais je me suis entretenu avec un agent du service technique et je vous parle de ce qu'il m'a répondu, au sujet de ce courriel.

Et oui, j'ai 2 saisies d'écran de ce courriel.

Qu'en pensez-vous?

Croyez-vous qu'il s'agissait d'une "banale" simulation?

Si vous travaillez au gouvernement, ne me répondez pas ici, en public, sous cette publication parce que j'ai compris, en parlant à l'agent qu'ils pourraient noter les noms de ceux qui signalent ces "tentatives [simulée, dans ce cas] de hameçonnage" et donc, ça les laisse avec la liste de ceux qui ne signalent pas alors je ne voudrais pas qu'un employé en vienne à être identifié, par mégarde.

Alors voilà, un "test" pour voir qui lit ses courriels et qui dénonce des "affaires impossibles" comme le fait de pouvoir se procurer de l'hydrochloroquine depuis l'Intranet du CSPQ".

Au fond, ce n'est pas si impossible que ça.

Le CSPQ donne à penser que de distribuer de l'hydrochloroquine devrait sonner comme du hameçonnage dans la tête de ses employés mais sachant que le président Trump a dit prendre de l'hydrochloroquine de manière préventive et que Didier Raoult donne de sérieuses leçons à toute la profession médicale, en ce moment, c'est à se demander si ce serait si incroyable qu'un employeur responsable (hypothétiquement) voudrait rendre de l'hydrochloroquine disponible pour ses employés.

Ainsi, nous assistons à une période bien curieuse où un important service gouvernemental tente de mesure le niveau de vigilance de ses employés en tentant de les piéger avec des informations qui, dans un contexte pas si lointain, pourrait leur sauver la vie.

Qu'importe l'angle où l'on tente de faire du sens de ça, cette simulation (telle que désignée, par après, par le service technique du CSPQ) demeure bien curieuse et pourrait en fait en dire plus sur certaines approches du gouvernement envers ses employés qu'il n'y paraît.

Comme toujours, il vous appartient de tirer vos propres conclusions mais je vous partage ce que j'ai trouvé, en toute simplicité.

#Ensemble