Arruda «très préoccupé» par la réouverture de la frontière avec les États-Unis

Répondre
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 7838
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

À moins d’un mois de la réouverture de la frontière entre le Canada et les États-Unis, le Dr Horacio Arruda dit être «très préoccupé» et déconseille aux Québécois de se rendre sur la côte est américaine et particulièrement en Floride.

«La côte est [américaine] au sud, c’est vraiment très chaud et [le virus y est] vraiment en pleine activité, a-t-il indiqué, jeudi. Je pense que vous êtes mieux de profiter du soleil du Québec que d’aller vous exposer à celui de la Floride.»

En vue de la réouverture de la frontière américaine, le 21 juillet prochain, le directeur national de la santé publique du Québec dit qu’il s’entretiendra avec ses homologues des autres provinces afin de se préparer à cette éventualité.

Le Dr Horacio Arruda a assuré jeudi que la fin des bilans quotidiens de la COVID-19 n’est pas une décision politique

Les Québécois et les voyageurs en provenance des États-Unis pourraient ne pas s’isoler à leur retour au pays et ainsi entraîner une autre vague de contamination, craint-il.

Déjà, la première vague de contamination au Québec avait été causée en bonne partie par des voyageurs de retour d’Europe où ils avaient contracté la COVID-19, a rappelé le Dr Horacio Arruda.

En attendant, les autorités de santé publique se préparent à différents scénarios y compris celui d’une réouverture de la frontière le 21 juillet.

«Ça veut peut-être dire de la quarantaine, mais de la quarantaine surveillée [pour les voyageurs de retour au pays et] des gens qui vont devoir se faire tester. C’est plein de stratégie advenant que ça rouvre», a indiqué la directrice régionale de santé publique de Montréal, la Dre Mylène Drouin.

L’un des six critères établis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour considérer la COVID-19 comme contrôlée dans une région donnée prévoit que les risques d’importation de cas doivent pouvoir être bien gérés, a rappelé le Dr Horacio Arruda.


Source: TVA Nouvelles
Fichiers joints
horacio-arruda-avec-sa-pin-de-l-onu.png
horacio-arruda-avec-sa-pin-de-l-onu.png (760.77 Kio) Vu 693 fois
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 7838
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

Recommander le port du masque obligatoire dans les transports en commun fait partie des « intentions très fermes » du Dr Horacio Arruda, qui s’en remet toutefois au gouvernement Legault pour trancher la question une bonne fois pour toutes.

«S’il faut le rendre obligatoire pour que les gens le fassent, on verra à peser les pour et les contre [...] mais je verrai qu’est-ce que les autorités décideront», a-t-il déclaré en conférence de presse, jeudi, en laissant planer le doute sur la suite des choses.

Or, dans une grande entrevue accordée au Journal de Québec le 12 juin, le premier ministre du Québec, François Legault, a fait savoir qu’il n’était pas en faveur d’obliger la population à porter le masque en embarquant dans l’autobus ou le métro.

«Je pourrais le faire, c’est moi qui décide, avait-il précisé en entrevue. Je pourrais si je pensais que c’était bon, mais je ne pense pas que ça serait bon.»

À ce moment, la position de la santé publique se résumait à recommander le couvre-visage, mais elle a évolué depuis, à en croire les propos tenus par son directeur national, le Dr Horacio Arruda, jeudi.

Pour expliquer le fait qu’il ne recommandait pas de rendre obligatoire le port du masque, le Dr Arruda a, encore une fois, fait valoir qu’il n’était pas possible pour tous de s’en procurer. Il souhaite aussi éviter la dénonciation.

«Il faut faire attention à ceux qui n’ont pas les moyens financiers d’avoir un masque quand il est obligatoire, mais on va voir qu’est-ce qu’on va faire avec ça», a-t-il résumé, sans plus.

Prenant la balle au bond, la directrice régionale de santé publique de Montréal, la Dre Mylène Drouin, a résumé le problème auquel elle et son patron font face.

«Une maman qui arrive avec ses enfants dans l’autobus et qui n’a pas son masque, on ne souhaite pas que la population commence à dénoncer et sorte la personne de l’autobus», a-t-elle fait valoir.

Jeudi, au bureau du premier ministre Legault, on s'est limité à dire que le gouvernement réévaluera la question lorsque la santé publique lui soumettra sa recommandation.

Voilà deux semaines, une trentaine de médecins et d’experts en santé avaient fait une sortie publique pour implorer le gouvernement du Québec de rendre obligatoire le port du masque pour les personnes âgées de plus de 12 ans dans les lieux publics où il est impossible de respecter la distanciation physique.

«Ça se passe très bien dans la grande majorité des 119 pays qui l'ont rendu obligatoire. Nous recommandons que la police distribue des masques plutôt que des amendes», avait alors proposé l'infectiologue, microbiologiste et ex-député, Amir Khadir.


Source: TVA Nouvelles
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 7838
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

Ravis de pouvoir enfin revoir leurs clients, les tenanciers de bars devront faire des pieds et des mains pour respecter les mesures sanitaires lors de la réouverture de leurs établissements.

Le propriétaire du bar montréalais Don B Comber, Jeff Blanchette, reconnait que l’expérience ne sera pas la même puisque sa capacité d'accueil baissera de 80% et qu'aucun changement de table ne sera toléré. Tout le monde sera assis sur un tabouret et les clients obtiendront un code d’accès leur permettant d’accéder au menu des alcools sur leur téléphone.

«C’est réaliste, financièrement? Je ne sais pas. On a hâte d’ouvrir, autant pour voir notre staff que de voir nos clients», a-t-il dit.

Le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, a mentionné lors de son point de presse jeudi qu'il serait interdit de danser de façon regroupée dans les bars. Les gens pourront se déhancher, mais à une distance de deux mètres les uns des autres, et ils devront rester assis le plus possible lors de leur visite au bar. La piste de danse compacte telle qu’on la connait demeure interdite.

Ces conditions causeront quelques maux de tête aux équipes, pense le propriétaire de La Taverne Carrefour Laval, Mike Séguin.

«Ce n’est plus un incitatif pour le monde de venir chez nous. Pourquoi ne pourraient-ils pas danser chez nous, mais ils pourraient danser dans leur cour avec leurs amis?» se questionne-t-il.

«Qu’ils nous règlementent pour une capacité, je ne vois pas de problème. Mais après, de contrôler le monde qui danse... Il y a des bars que c’est ça, leur mode (de fonctionnement)», plaide-t-il, en ajoutant que de faire respecter ces conditions pourrait lui engendrer des frais additionnels de personnel.

Arcades et billards

Les bars à arcades et les billards reprendront également leurs activités et instaureront des mesures sanitaires importantes.

Le propriétaire d’Arcade MTL, Dominic Bourret, réfléchit à plusieurs d’entre elles comme le lavage des machines après un certain laps de temps, la mise en place d’une bouteille de Purell près des aires de jeux et la fermeture d’une machine sur deux pour maintenir la distance recommandée.

«C’est sûr qu’on ne peut pas faire rentrer les gens. Il va falloir contrôler le nombre de personnes», ajoute-t-il en précisant qu’il devait parler à ses associés pour valider ces mesures et fixer une date de réouverture.

M. Bourret n’écarte pas la possibilité de fermer un peu plus tôt afin de garder plus facilement le contrôle.

Kyle Fowler, propriétaire du bar Fitzroy, où les clients peuvent jouer au billard sur le Plateau-Mont-Royal, assure que des mesures seront prises.

«Tous devront laver leurs mains. On va tout devoir laver pour que ce soit le plus propre possible», indique-t-il. Une hôtesse accueillera les clients et leur donnera boules et baguettes, qui seront nettoyées entre chaque client.

L’établissement ouvrira au début du mois de juillet, mentionne M. Fowler, tout de suite après l’instauration de leur nouveau service de commande qui permettra aux clients de commander directement de leur table de jeu.


Source: TVA Nouvelles
Fichiers joints
scene-de-bars-a-mtl-en-temps-de-covid-19.jpg
scene-de-bars-a-mtl-en-temps-de-covid-19.jpg (247.55 Kio) Vu 690 fois
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Répondre