- Monsieur François Legault,
Premier ministre du Québec,
Chef de la Coalition Avenir Québec.
- Monsieur Horacio Arruda,
Directeur national de santé publique,
sous-ministre adjoint
- Tous vos collaborateur, amis, et autres supporters.
- Tous ceux qui bénéficient de vos largesses, ils se reconnaitront.
Nous, le peuple Québécois,
Nous vous écrivons aujourd’hui, d’une même voix, pour vous dire que nous refusons catégoriquement l’adoption du projet de loi 61.
Voici pourquoi;
Considérant que:
Nous vous avons élus, pour réfléchir, et agir en notre nom, pour notre bien à tous,
Vous nous avez démontré, depuis de très nombreuses années, que vous, gens de la classe politique, ne travaillez pas pour le bien de tous, mais bien pour le vôtre, et celui de vos semblables,
Nous avons bien étudié le projet de loi 61 et, de manière froide et réaliste, nous constatons que cette loi est dangereuse pour nous tous, collectivement et individuellement,
Nous invoquons ici notre droit à la liberté de pensée, le droit d’utiliser notre liberté d’expression, pour vous dire que cette loi ne passera pas. Nous nous en référons ici aux articles un et trois du chapitre un, de la Charte des droits et libertés de la personne, en vigueur au Québec,
Ainsi nous déclarons que:
Nous contesterons la légalité de la Loi 61, s’il vous prenait l’envie de l’adopter, en tout ou en partie, puisque par la présente, nous vous indiquons clairement que nous refusons qu’elle le soit. Nous le répétons, nous refusons la loi 61 en tout ou en partie,
Nous n’accepterons de relance, économique, sociale, ni même à un niveau politique, suite à cette crise, ni pendant, ni après, tant que nous n’aurons pas une conversation franche, honnête, de représentés à représentants, au sujet de tout ce qu’il y a à faire pour repartir le processus.
Vous êtes nos employés, et quand les employés nuisent au bien du groupe, on a besoin d’avoir une bonne discussion, très claire avec ceux ci, avant de leur donner l’autorisation de retourner à leur poste. C’est ce que nous faisons ici.
Vous pouvez considérer que moi, la personne qui signe cette lettre et vous l’envoie, vous ne parlez plus en mon nom.
Si vous désirez avoir une idée de comment on pourrait apprendre à se parler, référez vous au concept de “démocratie directe”. Et rappelez vous que la ressource naturelle que nous avons en plus grande quantité, ici au Québec, c’est notre créativité. On est capables de trouver des solutions qui fonctionnent et qui inclues tout le monde. Quand nos interlocuteurs sont de bonne foi et motivés à améliorer les choses.
Nous attendons votre réponse promptement. Pas besoin de nous imprimer des fascicules ou autres. Utilisez les moyens rapides et efficaces qui sont déjà en place: conférence de presse, médias écrits, radiophoniques, télévisuels, électroniques. Médias sociaux. Si vous êtes de bonne foi et que vous êtes dignes du titre de représentants de notre magnifique peuple, vous saurez vous montrer efficaces, et vous saurez si nous sommes d’accord par nos réactions. Nous on est rapides et efficaces. Notre réponse se rendra jusqu’à vous, soyez-en certains.
Entre-temps,
Nous déclarons que chacun a droits de respecter ou non les suggestions sanitaires proposées par le gouvernement, selon sa propre conscience, à partir de maintenant,
Nous déclarons que chacun a droit d’accepter ou de refuser tous tests, interventions, soins médical ou administration d’un quelconque médicament ou vaccin, selon sa propre conscience et que nul ne peut s’opposer à cela.
Nous déclarons que nous nous opposerons et nous défendrons face aux débordements et démonstrations d’abus de pouvoir de vous ou de vos représentants.
Nous exigeons une nouvelle économie qui soit viable, de manière toujours revue et repensée en ce sens, éthique et respectueuse de la vie, dans toutes ces ramifications. Nous choisissons une économie de décroissance. Nous considérons que le respect sacré de la vie prime sur le profit. La balle est dans votre camp.
Nous attendons de vos nouvelles.
Cordialement,
(Votre signature + la date)
*Domicilié au: (votre adresse)* (optionnel)
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Source: Texte de Nancy Isabelle Labrie