Coronavirus: problèmes avec les dépendances

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cgelinas
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Personne n'en parle mais la société va voir des problématiques émerger de manière de plus en plus visible avec les dépendances.

C'est triste à dire mais l'alcoolisme n'arrêtera pas d'influer sur le jugement de ceux qui sont aux prises avec cette dépendance parce qu'il y a un appel au confinement volontaire.

Socialement, toutes les dépendances peuvent poser des problèmes, à leur mesure.

L'alccol n'étant qu'une de ces dépendances.

Pour d'autre, ce sera la drogue, le sexe commercial ou les "massages" qui se feront encore mais de manière clandestine.

Si vous connaissez des gens au prises avec des dépendances, essayez de les convaincre de trouver des façons de survivre à la crise sanitaire en cours sans mettre les autres en danger (notamment lorsqu'ils entrent inutilement en contact avec autrui).
Claude Gélinas, Éditeur
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cgelinas
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En France, certaines banlieues sont sur le point d'exploser, en raison de l'arrêt forcé du trafic de la drogue.

Voici un extrait de l'article:

Conséquence fatale de la quarantaine, les clients se sont rués chez les dealers avant d’être confinés chez eux. Du coup, après le pic d’affluence, le trafic tourne désormais au ralenti dans les cités. Ce coup d’arrêt pourrait bien conduire à une explosion de violence de la racaille, grande perdante du confinement.

“Il n’y a plus de matos, puisque tout est livré des Pays-Bas”, confesse un petit dealer des Hauts-de-Seine désormais au “chômage technique”. Il explique que les dealers qui continuent à travailler “survivent de plus en plus grâce à des stocks de haschich”.

Aujourd’hui, il a suspendu son activité et a décidé de se retirer, le temps du confinement. “Les risques sont trop importants avec la multiplication des contrôles, et ceux qui les prennent vont considérablement augmenter les prix”.

Les restrictions de déplacement ont un autre impact, sur les livreurs, qui renâclent aussi. “60 € la livraison, contre une amende de 135 €. Le calcul est vite fait”, glisse un policier. Sans les rechargeurs, le trafic “à l’ancienne” en pied d’immeuble souffre, mais certains “call-centers” aussi. Mais pas partout.

“Depuis le confinement, c’est open bar!”, témoigne un riverain du quartier Benoni-Eustache, à Villemomble (Seine-Saint-Denis). Les dealers filtrent à la grille de la résidence. “Une quinzaine de choufs sont en place à leur poste de guet, gantés avec des masques de chantier. Quand la police arrive, ils condamnent les grilles et personne ne passe. Sinon ils envoient un type avec un gros rhume bien gras pour leur tousser dessus!”

Certains dealeurs s’adaptent et prennent soin de leur clientèle, un trafiquant précise: “Les livreurs seront équipés de gants et de gel pour vous simplifier la vie. Ils pourront vous faire une petite course en supermarché. Cela vous arrangera et détournera l’œil des policiers.”

Les frontières avec le Maroc sont fermées et “80% des exportations du haschich marocain se font vers le marché français”, selon un rapport de l’Office national des Nations unies contre la drogue et le crime.

“Ça risque de partir en live”, confie un gardien de prison, relatant ainsi le même constat que le témoignage édifiant d’un policier des Yvelines recueilli par notre rédaction.

Source: Le Parisien
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