Même incarnée, je n'arriverai jamais à la hauteur de leur ongle d'orteil. Affligé par ce triste constat, je me résous donc à offrir une simple analyse cartésienne du traitement médiatique des différents attentats commis au cours des dernières années. Je me dois quand même d'avouer, non sans honte, être un peu dé-sensibilisé face aux meurtres commis par des terroristes.
Il y a quand même eu 87 attentats terroristes islamistes en Occident seulement depuis les années 901. Entre 2017 et 2018, il y a en a eu 36 en France, Espagne, Belgique, Suède, USA, Canada, Angleterre, Russie, Belgique, Finlande, Allemagne, Australie. Presque le triple à l'échelle mondiale.
Après qu'un adorateur de Mahomet eut décapité un prêtre français il y a 2 ans, sans que les médias n'en fassent un grand drame, sans que la communauté musulmane ne se sente responsable outre-mesure, j'avoue être resté complètement écœuré et l'insensibilité fut ma réaction de protection psychologique face à l'indicible. Le fait que ce soit des musulmans qui se fassent agresser cette-fois ne change rien à l'affaire et je n'aurai pas l'hypocrisie de jouer la comédie.
ANALYSE MÉDIATIQUE À 2 VITESSES
Il est difficile de demeurer impassible face aux différents traitements médiatiques des attentats en fonction l'agresseur et de l'agressé.
Lors des 77 attentats islamistes en Occident entre 2014 et 2017, les médias nous ont fait immédiatement et péremptoirement fait savoir que :
- Il s'agissait de loups solitaires.
- Que ça n'avait rien à voir avec l'islam.
- Qu'il ne fallait pas faire d'amalgame.
- Que les tueurs étaient des gens psychiatrisés. Des fous plus ou moins conscients.
- Que les premières victimes étaient en réalité les musulmans.
- Que les victimes l'avaient un peu cherché. 4
- Que la meilleure réponse était de sortir les fleurs, pleurer et de continuer comme si rien ne s'était passé.
- Le racisme systémique rampant en est la cause.
- Que nous sommes tous responsables en tant que peuple.
- Que la faute en revient à l'Occident et son islamophobie.
- Qu'il faudra se remettre en question en tant que société.
ISLAMOPHOBIE
Évidemment, l'islamophobie est la grande responsable selon les experts de CNN, Radio-Canada et autres grands producteurs de fake news.
Personne cependant ne juge bon de donner une définition pour ce mot fourre-tout qui, dans la bouche de nos rien-pensants, signifie autant « racisme » que « critique de l'islam » que « peur de l'islam » que « haine de tous les musulmans ».
Or ces définitions sont complètement différentes les unes des autres. Si la haine de tous les musulmans est inacceptable, la peur de l'islam est parfaitement compréhensible. Surtout lorsqu'on connaît tous les dégâts que cette idéologie totalitaire fait lorsqu'elle gangrène une société.
Le racisme est inacceptable, cependant, n'importe quel demi-cérébré sait que la critique de la religion est absolument essentielle dans une démocratie et que celle-ci ne relève d'aucune façon du racisme.
Par ailleurs, je soupçonne ces gens d'entretenir la confusion afin de malhonnêtement tenter de faire taire leurs adversaires comme le fait ici l'islamiste Eva Torres qui fut battu comme candidate de QS lors des dernières élections.
Profitant des attentats de la Nouvelle-Zélande, cette militante religieuse veut passer le message politique qu'il faut interdire la critique de l'islam et que la laïcité est une loi raciste qui contribue à ce type d'acte de violence. Or, pauvre Torres, la Nouvelle-Zélande n'a pas de loi sur la laïcité. Les pays musulmans ne sont pas laïques et sont victimes de 5 fois plus d'actes terroristes commis par les islamistes que nous.
Comme d'habitude la pseudo réflexion de ces gens ne tient pas la route 2 nano-secondes.
Source: Discernement