1995: L'effet des drogues sur les motifs de toiles d'araignées -- incluant le café

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cgelinas
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La publication intitulée "NASA Tech Briefs" du 1er avril 1995 peut être consultée ici.

À la page 106, sur 124, du document PDF que vous pouvez télécharger (un peu moins de 60 Mo), vous pouvez voir l'article "Using Spider-Web Patterns to Determine Toxicity" ou "Utiliser des motifs de toiles d'araignées pour déterminer la toxicité", écrit par David A. Noever, Raymond J. Cronise et Rachna A. Relwani du Masrshall Space Flight Center (MSFC), en Alabama, aux États-Unis.

En gros, il s'agit d'utiliser des araignées de maison (Araenus diadematus) exposées à des produits chimiques spécifiques pour mesurer leur toxicité.

C'est étonnant ce qu'on peut apprendre.

Sans dire que ça s'applique autrement qu'aux araignées de maison, les résultats publiés de cette étude illustrent la toxicité de divers produits chimiques, dont la caféine.

Pourquoi s'intéresser à la caféine?

Parce qu'elle est omniprésente dans la vie de milliards d'humains qui en consomment dans des cafés, des produits alimentaires ou des suppléments (qui en contiennent) pour améliorer leur capacité à compléter leurs activités (souvent professionnelles) ou plus simplement, leur journée.

Mais voilà, l'araignée de maison nous montre des toiles aux motifs équilibrée et complets lorsqu'exempte de produits chimiques alors qu'une fois exposée à la caféine, le motif de la toile d'araignée est décousu et virtuellement inutile pour attraper des insectes.

Se pourrait-il que la caféine ait un effet similaire sur l'humain, aussi?

Les auteurs de la publication de 1995 ne vont pas jusque là mais ça ne nous empêche pas de réfléchir à la toxicité que pourrait avoir la caféine sur nous, aussi.


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Il y a une autre image qui circule, un peu partout dans les réseaux sociaux, où l'on peut voir des exemples de toiles d'araignées tissées par des araignées exposées à du LSD, du speed, de la marijuana et de la caféine.

L'authenticité de cette information avait fait l'objet d'une vérification par Newsweek et avait été déterminée-être vraie.


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À la lumière de ces toiles d'araignées, parfaites lorsque l'araignée n'est pas sous influence chimique et les autres qui sont toutes imparfaites, on peut se demander pourquoi la caféine est autant promue, dans nos vies?

Publicités en liesse, inclusion dans les scènes des films et séries, banalisation et normalisation agressive de la caféine ne surprennent plus personne.

Pourquoi mettre tant d'emphase pour que les humains consomment du café?

Et s'il y avait une autre raison que "juste pour engranger des profits, facilement". Pourrait-on imaginer qu'un humain caféiné soit moins apte à réaliser ses activités avec succès?


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Pour fins de référence, voici une traduction du texte de l'article paru dans NASA Tech Brief.

Les toiles sont visiblement altérées lorsqu'elles sont filées par des araignées exposées à des produits chimiques.

Centre de vol spatial Marshall, Alabama

Une méthode de détermination des toxicités des produits chimiques implique l'enregistrement et
analyse des modèles de toile d'araignée. Les méthode est basée sur le constat que araignées exposées à divers produits chimiques filer des toiles qui diffèrent, de diverses manières, de leurs toiles normales (voir figure). Les tests de toxicité sur la toile d'araignée ont un potentiel comme alternative aux tests de toxicité sur animaux supérieurs, ce qui coûte cher, prend du temps et devient de plus en plus restreint par la loi.

Les changements dans les toiles reflètent le degré de toxicité d'une substance. Le plus toxique Marijuana normale (contrôle, sans produits chimiques) le produit chimique, plus une bande est déformée ressemble à une toile normale.

Dans la mesure où la forme d'une toile d'araignée ressemble à celui d'un réseau cristallin dans certains égards, des techniques de cristallographie statistique sont appliquées pour obtenir plusieurs mesures quantitatives de la toxicité, comme en témoignent les différences entre les photographies de toiles filées sous toxicité et conditions normales.

Les images des cellules sont numérisées et traitées par un programme d'analyse de données d'image qui calcule diverses mesures des structures cellulaires des toiles, y compris le nombre de cellules et les aires moyennes, les périmètres et les rayons dans les cellules.

Il semble que les mesures sont révélatrices de la toxicité soit une diminution, par rapport à une nappe normale, du nombre de côtés complétés dans les cellules: plus la toxicité est grande, plus il y a de "côtés" (ou des "arrêtes", en quelque sorte) que l'araignée ne parvient pas à terminer.



J'ai mentionné cette publication, dans VK




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