Le pissenlit pour se défendre contre la protéine Spike

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cgelinas
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Le pissenlit commun (Taraxacum officinale) bloque efficacement l'interaction entre le récepteur de surface cellulaire ACE2 et la protéine Spike D614 du SRAS-CoV-2 ainsi que les mutants D614G, N501Y, K417N et E484K, in vitro

Publiée le 19 mars 2021, cette étude va vous intéresser.


Résumé

Le 11 mars 2020, la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), causée par le virus SARS-CoV-2, a été déclarée pandémie mondiale par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). À ce jour, de nouvelles "variantes préoccupantes" du CoV-2 du SRAS se propagent rapidement, le Royaume-Uni (B.1.1.7), la variante sud-africaine (B.1.351) ou brésilienne (P.1). Tous contiennent de multiples mutations dans le site de reconnaissance des récepteurs ACE2 de la protéine Spike, par rapport à la séquence originale de Wuhan, qui est très préoccupante, en raison de leur potentiel d'évasion immunitaire.

Nous présentons ici l'efficacité du pissenlit commun (Taraxacum officinale) pour bloquer l'interaction protéine-protéine du pic S1 avec le récepteur de surface cellulaire ACE2 humain.

Cela pourrait être démontré pour le pic original D614, mais aussi pour ses formes mutantes (D614G, N501Y et mélange de K417N, E484K, N501Y) dans les cellules pulmonaires humaines HEK293-hACE2 et A549-hACE2-TMPRSS2. Les composés de poids moléculaire élevé dans l'extrait à base d'eau expliquent cet effet. L'infection des cellules pulmonaires à l'aide de particules de lentivirus pseudotypées du CoV-2 du SRAS a été efficacement prévenue par l'extrait, tout comme la sécrétion pro-inflammatoire d'interleukine 6 déclenchée par le virus.

Les monographies modernes sur les plantes considèrent l'utilisation de cette plante médicinale comme sûre.

Ainsi, les résultats in vitro présentés ici devraient encourager la poursuite de la recherche sur la pertinence clinique et l'applicabilité de l'extrait en tant que stratégie de prévention de l'infection par le SRAS-CoV-2.

Énoncé important

Le SRAS-CoV-2 mute régulièrement au cours d'une transmission continue chez l'homme.

Cela pourrait éventuellement conduire le virus à échapper aux approches thérapeutiques et prophylactiques existantes visant le pic viral.

Nous avons constaté une inhibition efficace de l'interaction protéine-protéine entre le récepteur d'entrée cellulaire du virus humain ACE2 et le pic SARS-CoV-2, y compris cinq mutations pertinentes, par des extraits de pissenlit commun (Taraxacum officinale) à base d'eau.

Cela a été montré in vitro à l'aide de cellules rénales humaines (HEK293) et pulmonaires (A549), surexprimant respectivement les protéines ACE2 et ACE2/TMPRSS2. L'infection des cellules pulmonaires à l'aide du lentivirus pseudotypé SARS-CoV-2 a été efficacement prévenue par l'extrait. Les résultats méritent une analyse plus approfondie de l'efficacité des pissenlits dans la prévention du CoV-2 du SRAS et nécessitent maintenant des preuves cliniques de confirmation.



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