L'université de Pittsburgh appelle les femmes des "personnes qui accouchent"

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cgelinas
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S’alignant peut-être sur ce qui va devenir la dernière tendance croissante dans les établissements d’enseignement supérieur, le site officiel de l’Université de Pittsburgh a publié un message qui appelle les femmes des « personnes qui accouchent ».

UPitt a publié une recherche de Dara Mendez, sur son site officiel — il s'agit d'une professeure de santé publique qui applique la « théorie féministe noire » et la « théorie raciale critique » à son travail. La publication a détaillé ses recherches sur les expériences des mères noires en regard de l’accouchement et de l’éducation des enfants.

La publication utilisait le terme « personnes qui accouchent » pour faire la distinction entre les femmes et les supposées non-femmes qui accouchent.

Le message dit: « Les statistiques sont sombres: Le taux de mortalité maternelle aux États-Unis a augmenté au cours des trois dernières décennies et demie et ce taux est plus élevé chez les femmes noires et "les personnes qui accouchement" que dans les autres groupes raciaux avec 40 décès pour 100.000, comparativement à 12,4 pour 100.000 chez leurs homologues blanches.

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Malheureusement, l’Université de Pittsburgh n’est pas le seul établissement d’enseignement à adopter cette nouvelle langue réveillée (la "woke language"). Comme le souligne Campus Reform, le compte Twitter de la Harvard Medical School faisait référence aux femmes comme des « personnes qui accouchent » et affirmait que tous ceux qui accouchent ne sont pas une femme.

« À l’échelle mondiale, les femmes enceintes et les accouchements provenant de minorités ethniques connaissent des résultats et des expériences pires pendant et après la grossesse et l’accouchement. Ces inégalités ont été encore mises en évidence par le #COVID19 », peut-on lire dans le tweet à propos d’une table ronde sur la « justice maternelle ».

Dans un tweet de suivi, l’école de médecine d’élite a écrit:

Les panélistes du webinaire ont utilisé le terme « personne qui accouche » pour inclure ceux qui s’identifient comme non binaires ou transgenres parce que tous ceux qui accouchent ne s’identifient pas tous comme des « femmes » ou des « filles ».

Nous comprenons les réactions à cette terminologie et nous ne voulons en aucun cas effacer ou déshumaniser les femmes.



Source: Charlie Kirk et Campus Reform




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cgelinas
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Le mouvement "woke" dit militer pour l'inclusivité mais dans les faits, est-ce vraiment le cas?

Cette fois, l'histoire se passe à la fois à l'université de Pittsburgh, en Pennsylvanie et à l'université de Harvard, au Massachussetts, deux universités régulièrement associées à la gauche qui, aussi bien l'une que l'autre, "wokent" sans retenue mais voilà, la nouvelle qui suit aurait pu se passer dans n'importe quelle autre université "woke".

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En passant, pour ceux qui ne sont pas familiers avec le terme "woke", ça se traduit littéralement par "éveillé" mais conceptuellement, ça s'appuie sur des positions campées principalement dans des idéologies militantes de gauche, pour faire court.

Mais bon, à chacun de se situer à propos de la "wokitude".

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Retour à la nouvelle.

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Le site officiel de l’université de Pittsburgh a publié un message qui appelle les femmes des "personnes qui accouchent".

https://www.pittwire.pitt.edu/news/publ ... ve-justice

Vous avez bien lu: des "personnes qui accouchent".

Pas des "femmes" qui accouchent mais bien des "personnes".

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Je vous laisse penser à quel point cette appellation est dénuée de toute connexion à la réalité.

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Par exemple, si une femme qui se définit comme non binaire ou transgenre accouche, c'est la femme qui accouche, pas la fiction genrée, selon la préférence mentale du moment de la principale intéressée.

Et si on pousse la logique de cette dérive "woke" encore plus loin, les hormonothérapies que se laissent administrer les transgenres ont pour effet de rendre ces femmes stériles:

"En raison du long traitement hormonal et/ou des interventions chirurgicales, de nombreuses personnes transgenres ne sont de facto plus fertiles. Des options existent néanmoins afin de permettre aux personnes transgenres d’avoir des enfants d’une autre façon, par exemple l’adoption ou des traitements de fertilité"

http://institutions.ville-geneve.ch/fr/ ... ilit%C3%A9.

Alors quand l'assistante-professeure Dana Mendez, de l'université de Pittsburgh, parle de ces "femmes" qui ont transgenrisé vers l'auto-identification masculine, est-elle consciente qu'après une hormonothérapie, elles sont presque toujours infertiles et donc, incapables d'accoucher?

https://www.campusreform.org/article?id=17049

https://publichealth.pitt.edu/home/dire ... a-d-mendez

Si oui, pourquoi tenter d'enlever l'acte d'accoucher aux femmes pour l'affubler à un groupe de "femmes s'identifiant comme hommes" qui, de toute façon, à part de rarissimes exceptions, n'accouchent JAMAIS?

Sinon, peut-être, pour tenter de prendre aux femmes l'acte d'accoucher pour le donner, sur un proverbial plateau, à la sauce "woke", à des personnes qui, chimiquement ou physiquement, se font volontairement transformer en "personnes infertiles".

Sur le fond-même, l'appellation "personne qui accouche" de Dana Mendez manque cruellement de logique.

C'est inclusif, certes mais illogique SAUF pour une femme devenue, par choix, dans sa tête, une "personne non binaire" qui, là, en effet, serait une authentique "personne qui accouche".

Du moins, ce serait sa lecture de sa propre fiction personnelle mais 100% du personnel attitré à l'accouchement verrait une authentique femme, pas une "personne".

Rendu là, il faut se demander jusqu'où, socialement, la fiction pure-et-dure d'une personne qui se déclare non binaire doit se mettre à avoir préséance sur la "réalité physiquement féminine" implacable que pourrait constater 99,9% de la population si celle-ci devait voir l'accouchement, avec ses propres yeux.

Le 0,1% serait alors réservé aux endurcis de la "wokitude" qui jureraient avoir vu une "personne" accoucher, pour ne pas déplaire au narratif idéologique.

Mais justement, voilà, la "wokitude" ne semble pas s'embêter des petits détails... comme la réalité de l'appareil reproducteur féminin.

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Mais il n'y a pas qu'à l'université de Pittsburgh où les femmes se font tasser à la faveur d'une appellation "woke" comme "personne qui accouche". À l'université de Harvard aussi, ce terme circule.

Et oui, dans ce tweet de l'école de médecine de Harvard, il a aussi été question de "personnes qui accouchent", comme quoi les femmes "inclusives" et "woke" ont de la difficulté à demeurer dans les paramètres de la réalité, toutes pressées qu'elles sont d'ignorer la biologie pour mettre des mots sur divers concepts compatibles avec l'idéologie "woke".

https://twitter.com/HMSPostgradCE/statu ... 4604831744

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Cette nouvelle a de l'importance parce qu'il y a, présentement, une sorte de guerre ouverte contre les genres.

Là, ça va un cran plus loin en tentant d'associer l'accouchement à des "personnes".





Source: Ma publication, dans Facebook




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