"La semaine dernière, on avait 3 - 4 cas par jour —je faisais le lien avec mes feux de bosquets— mais là, aujourd'hui, on en a 8, on en 10, pis là, la santé publique, elle ne sera pas capable de suivre tout ça, là, là et c'est comme ça, pis je veux pas faire peur à personne, on en a parlé beaucoup, c'est comme ça qu'une deuxième vague, une deuxième vague commence.
Alors moi je vous dis, on n'était pas rendus-là à mettre des pénalités, parce qu'elles sont difficilement praticables, mais si les gens commencent à nous envoyer des vidéos, et qu'on est capable de reconnaître les gens, eh bien on va le considérer"
Ces paroles ont résonné partout, au Québec.
Il s'agit de Christian Dubé qui explique qu'il va considérer de mettre des pénalités si les gens commencent à envoyer des vidéos.
Dans une seule phrase de son point de presse quotidien, le ministre de la santé Christian Dubé introduit 3 éléments:
- une considération pour "des pénalités"
- des pénalités [en regard de rassemblements susceptibles d'enfreindre les règles et de propager le COVID-19]
- l'utilisation de preuves vidéo, envoyées par des membres du public
C'est donc avec cette approche graduelle que le gouvernement provincial caquiste semble vouloir donner vie à l'idée de pénaliser financièrement ceux qui seraient identifiés comme étant en infraction, en regard des nombreuses règles liées à la "crise sanitaire pandémique mondiale" (selon l'OMS) de la COVID-19.
C'est ainsi que le COVID-19 passe d'une condition virale à une opportunité d'opprimer financièrement une partie de la population qui pourrait être trouvée "coupable" d'avoir enfreint une ou plusieurs règles liées à la COVID-19.
La punition financière a un impact majeur sur la majorité des gens et donc, forcera la conformité.
La dictature mondiale qui s'installe, pour longtemps, utilise l'angle "sanitaire" pour s'imposer, partout, incluant au Québec.
Les collaborateurs locaux de l'OMS, au Québec, avancent leur théâtre local en conformité avec les directives directes, implicites ou induites des tenants de l'OMS.
En gros, en insistant sur quelques cas provenant apparemment d'une soirée de karaoké, le facteur humain serait responsable d'environ 5 cas de plus par jour, au Québec (en comparaison avec la semaine dernière), alors, comme conséquence, selon Christian Dubé, il faut continuer de pénaliser 8,45 millions de Québécois.
Une démesure hors de tout sens commun.
Christian Dubé a aussi utilisé une image de la "courbe" (qui est devenue une ligne) pour déclarer, à environ 40m04s "Les Québécois ont été très disciplinés et on a réussi à baisser la courbe, là, on voit un autre relâchement... c'est ça qu'on voit", en parlant de la "courbe" qui a un microscopique soubresaut vers le haut.
Il compare ce soubresaut au début d'une première vague.
C'est en ces mots qu'il tente de faire un trait d'union de la toute fin de ce qu'il appelle la première vague vers le tout début d'une deuxième.
Il continue en disant "ça a l'air d'être tranquille mais cette marmite-là que nos gens de la santé publique ont réussi à contrôler, là, ben faut faire attention, ici... alors, soyons prudents, c'est ça que je dis".
Christian Dubé donne tout le crédit à la santé publique et ne parle pas du système immunitaire humain.
Sans le dire nommément, il met la table à une tyrannie inédite qui ne sera relâchée qu'après une série d'injections vaccinales accompagnées d'une identification numérique. Deux approches empoisonnées, pour les Québécois qui préfèrent la santé et une relative liberté, comme celle qui avait cours avant la mi-mars 2020.
Les Québécois doivent faire leurs propres recherches pour savoir si l'approche actuelle tient la route ou si tout ça est non-seulement exagéré mais aligné sur un agenda qui n'est pas le nôtre.
Petite note:
1h01m47s en anglais, Christian Dubé reparle des amendes.
"We need to give our police force the capacity to do it" en parlant de la transmission du virus, via des petits groupes.
François Legault a aussi dit que le vandalisme sur la statue de Sir John A. Macdonald était inacceptable et que cette statue serait remise en place, après avoir été restaurée.
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