L'accès à la propriété à son pire niveau depuis 28 ans

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cgelinas
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L’accès à la propriété est de plus en plus ardu, selon les services économiques de la Banque Royale du Canada (RBC), au point où elle a atteint son pire niveau depuis 1990.

Les prix exorbitants des maisons, tirés vers le haut par les villes de Toronto, Vancouver et Victoria, ainsi que la hausse des taux d’intérêt est à l’origine des difficultés de devenir propriétaire.

Dans son rapport «Tendances immobilières et accessibilité à la propriété» publié vendredi, la banque indique que sa mesure globale d'accessibilité à la propriété est passée à 53,9 % au deuxième trimestre de 2018, comparativement au 43,2 % il y a trois ans.

L’indicateur mesure la proportion du budget d’une famille qui est requise pour soutenir les coûts d'achat d'une propriété au prix du marché. Une augmentation de cette mesure représente une diminution de l’accessibilité à la propriété.

Si l'on tient compte aussi des simulations de crise, «les sombres perspectives pour les acheteurs potentiels vont probablement se poursuivre à court terme», a déclaré Craig Wright, premier vice-présent et économiste en chef de la RBC.

Il craint que la Banque du Canada décrète de nouvelles hausses de son taux directeur durant l’année 2019, ce qui aurait pour conséquence d’augmenter les taux hypothécaires.

Contrairement aux années précédentes, la difficulté à accéder à une copropriété a augmenté davantage que pour l’accès à une maison unifamiliale. Cela a notamment été le cas à Toronto, où les prix des maisons individuelles ont reculé tandis que les prix des appartements en copropriété ont continué de grimper.

À Vancouver, l'accessibilité à la propriété a atteint des niveaux critiques. La mesure globale d'accessibilité de RBC a atteint un sommet historique, à 88,4 %, en progression de 8,2 % par rapport à l'année dernière, tandis qu’à Victoria, la mesure a atteint 65 %.

Dans la presque totalité des autres marchés canadiens, malgré la hausse des taux, les conditions sont demeurées gérables. Seul le marché de Saint-Jean de Terre-Neuve a affiché une légère amélioration, en raison d’une baisse des prix des propriétés.


Source: Journal de Québec
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

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