Un beau cadeau de Noël aux pétrolières

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cgelinas
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Samedi matin, le projet de loi 106 sur la politique énergétique et les hydrocarbures a été adopté à l’Assemblée nationale après une nuit de débats. Le bâillon a dû être imposé. Notre gouvernement a encore eu à serrer la vis de la démocratie pour mieux nous « sauver ».

S’il est bien un endroit où la loi fait réagir, c’est à Anticosti, cible des pétrolières s’il en est une. Un « beau cadeau de Noël aux pétrolières », a déclaré le maire de L'Île-d'Anticosti, John Pineault, à qui nous volons la formule pour tirer ce billet. Le drapeau du Québec y sera en berne jusqu’aux prochaines élections. Espérons pour eux que le résultat des élections ne les force pas à garder le fleurdelisé en berne quatre ans de plus... Quoi qu’il en soit, la réaction des autorités locales tranche avec celle de Pétrolia, dont les dirigeants accueillent favorablement l’adoption du projet de loi.

Le projet de loi n’est pas à rejeter en bloc : la partie sur la transition énergétique est intéressante et contient des engagements non-négligeables.
Par contre, il fait du sous-sol québécois un bar ouvert, intégralement disponible aux compagnies pétrolières et gazières.

Le sous-sol québécois sera désormais offert aux intérêts particuliers.

De « belles » pratiques telles que la fracturation hydraulique, la fracturation à l’acide et la stimulation des puits à l’acide sont à anticiper. Quant aux redevances, elles demeurent pour le moins faiblardes.

De plus, si une entreprise souhaite exploiter un gisement pétrolier ou gazier, elle pourra alors faire une demande à la Régie de l’énergie et avoir un permis de production. Si le terrain en question est privé, l’entreprise pourra –si le propriétaire ne veut pas s’entendre avec elle- l’exproprier ! Le résident n’a alors que trois choix : accepter l’exploration, vendre son terrain ou en subir les conséquences et perdre son terrain.

Le gouvernement n’a que faire de l’opposition citoyenne, laquelle est de grande ampleur. Il est là pour nous sauver, et cela implique souvent de contourner les volontés d’un peuple ignare et inconscient.

En 2004, les rappeurs du groupe Loco Locass chantaient ceci : « On est loin de "Maître chez Nous" », maintenant comme jamais, il y a un traître chez nous ! ».

Ils ne croyaient pas si bien dire.


Source: Journal de Montréal
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Le gouvernement du Québec a franchi une nouvelle étape de sa Politique énergétique 2030, vendredi, en nommant la personne qui sera à la tête de l’organisme Transition énergétique Québec dont le rôle sera central pour atteindre les objectifs fixés.

C’est Johanne Gélinas, qui est actuellement associée et responsable de la pratique Développement durable au sein de la firme de Raymond Chabot Grand Thornton, qui a été nommée au poste de présidente directrice générale de Transition énergétique Québec. Mme Gélinas a aussi été par le passé commissaire au Bureau des audiences publiques sur l'Environnement (BAPE) et commissaire fédérale à l'Environnement et au Développement durable au Bureau du vérificateur général du Canada.

La nomination de Mme Gélinas a été annoncée, vendredi, à l'occasion du Forum sur la transition énergétique organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

«Découlant de la politique énergétique 2030 du Québec, l'organisme Transition énergétique Québec aura pour mission de soutenir, de stimuler et de promouvoir la transition, l'innovation et l'efficacité énergétiques ainsi que de coordonner la mise en œuvre de l'ensemble des programmes et des mesures nécessaires à l'atteinte des cibles énergétiques définies par le gouvernement», a expliqué le cabinet du premier ministre Couillard, vendredi.

Transition énergétique Québec a été formellement institué en décembre dernier lors de l’adoption du projet de loi 106 sur la Politique énergétique 2030 du gouvernement Couillard.

Avec sa nouvelle politique, le gouvernement vise notamment d’ici 2030 la réduction de 40 % de la quantité de produits pétroliers consommés au Québec, l’élimination de l’utilisation du charbon thermique et l’augmentation de 25 % de la part des énergies renouvelables dans la production totale d’énergie.

Note de l'éditeur: Ça devrait s'appeler "Trahison énergétique Québec" tellement c'est un quasi-don de notre sous-sol québécois aux pétrolières... une vraie trahison signée PLQ et qui sera mise-de-l'avant par... Johanne Gélinas. La grande classe...


Source: Journal de Montréal
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En cette belle période des fêtes de Noël, c’est le temps des cadeaux !

Il en est qu’on mérite et il en est qui nous tombent du ciel sans être attendus. Le 10 décembre 2016, au petit matin, le peuple québécois a fait un cadeau considérable, pas mal au-dessus de ses moyens d’ailleurs : notre gouvernement a adopté le projet de loi 106.

Beau cadeau !

Vous ne connaissez pas le contenu du cadeau ? Eh bien, vous serez surpris de notre générosité. Nous venons de donner l’accès et la propriété de notre sous-sol aux compagnies gazières et pétrolières de ce monde. Voire un droit de propriété incontestable, maintenant que la loi a été adoptée sous bâillon.

Cela signifie que le sous-sol n’appartient plus à l’État québécois, mais bien aux titulaires des claims obtenus à 0,10 $ l’hectare.

Nous sommes tellement riches au Québec, nous sommes tellement au-dessus de nos affaires, que notre gouvernement, après avoir imposé l’austérité, oups, on doit dire subir « la rigueur budgétaire », vient d’adopter une loi qui consacre le cadeau. Non seulement nous ne sommes plus maîtres chez nous, mais nous venons de renoncer à obtenir des redevances convenables pour notre richesse collective.

Ces compagnies pourront désormais entrer où elles voudront, forer, vous exproprier si vous n’êtes pas d’accord, soutirer du pétrole et du gaz en quantité infime, car notre sous-sol n’en regorge pas, et ne rien payer au bon peuple, car ces opérations se feront sous le couvert d’une section de la nouvelle loi qui leur permettra de le faire gratuitement.

Pour bien enrober le cadeau, notre gouvernement avait acheté son beau papier d’emballage par l’entremise d’une société d’investissement : Ressources Québec. À même notre argent si durement épargné via la rigueur budgétaire qui a grevé les ministères publics depuis trois ans, nous finançons ces compagnies. Sans notre aide financière, rien de tout cela ne serait possible.

Peuple à genoux ! Le père Noël Pierre Arcand, sous l’oeil bienveillant de son patron Couillard, vient de faire un superbe cadeau à leurs amis, à même nos économies.


Source: Le Devoir
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Le projet de loi 106 concernant la mise en oeuvre de la Politique énergétique 2030 et que nous rebaptisons la Loi des pétrolières se prépare à légaliser le viol de notre territoire.

Quand les dards acérés des pétrolières pénétreront sans retenue les entrailles de nos terres, quand ils cracheront leurs poisons chimiques dans nos eaux profondes, quand ils fractureront toute l’ossature de nos sols, alors ils marqueront au fer rouge le coeur même de notre territoire.

Et pire encore, ce n’est pas seulement notre corps qu’ils auront alors profané, mais c’est l’âme même du peuple qui sera ainsi sacrifiée.

C’est ce que nous avons clairement compris grâce à la présentation largement documentée du docteur en droit et en sociologie M. Richard E. Langelier, lors de la soirée d’information publique tenue à Racine le 3 novembre dernier.

En effet, cette loi sans coeur, payée par et pour l’argent des salisseurs de pays, attaque les fondements mêmes de notre vie démocratique. Non seulement elle empêchera nos élus municipaux de protéger nos sources d’eau potable, non seulement elle bafouera le pouvoir de bien gérer le territoire de nos MRC, mais elle poussera l’affront à pouvoir nous départir de nos propriétés privées pour leur bon vouloir de sonder le dessous de nos maisons.

Nos Indiens d’Amérique se sont fait exproprier de façon aussi sauvage.

Honni soit le ministre Arcand qui participe à cette profanation de notre territoire et de nos droits démocratiques les plus élémentaires.

Et comment nos députés peuvent-ils assister, voire même participer à cette atteinte majeure à notre démocratie sans protester haut et fort?

Pourtant, tout citoyen un tant soit peu informé des conséquences de ces exploitations non conventionnelles du pétrole, par fracturation mécanique, par dissolution chimique ou par impulsion n’est pas d’accord, crie NON à ces gestes infâmes.

Déjà 68 % des Québécois (Sondage SOM) ont dit NON.

Et quand c’est NON, c’est NON !

Ce lourd silence devant la profanation de notre eau, de notre territoire et de notre démocratie, cette culture des puissants lobbys aurait-elle envahi notre Parlement ?

--

Et ce commentaire, par Jean-Pierre Martel

Le pouvoir d'extorsion sous le couvert du droit d'expropriation

L’article 55 du chapitre III du projet de loi 106 cède aux pétrolières le droit d’expropriation.

Concrètement, ce nouveau pouvoir signifie que si un citoyen refuse de vendre son terrain ou s’il demande un prix jugé excessif par la compagnie, celle-ci pourra s’en emparer de force et verser à l’ancien propriétaire le prix qui lui convient.

En adoptant en première lecture le principe du projet de loi 106, le PLQ et la CAQ ont validé cette capitulation de l’État qui, au lieu de défendre le territoire national, l’offre à la convoitise irrépressible d’intérêts étrangers.

La loi 106 accorde sans condition un pouvoir absolu à des intérêts privés, leur permettant de faire main basse sur tout territoire convoité et d’obliger leurs propriétaires à le céder — sous la menace d’expropriation — au plus faible prix possible.

En somme, il s’agit d’un pouvoir d’extorsion accordé légalement aux pétrolières.

De mémoire d’homme, je ne rappelle pas d’avoir connu deux partis politiques à ce point de connivence pour trahir aussi effrontément les intérêts supérieurs de la Nation.



Source: Le Devoir
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