La grève des étudiants universitaires

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cgelinas
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Plusieurs personnes croient que les étudiants en grève sont des fainéants qui se plaignent le ventre plein.

Certains élèves, technologiquement à la page, motorisés et abonnés du nightlife peuvent correspondre à ce profil mais eux aussi ont le droit de vivre tout en contestant des hausses qui leurs sont imposées. Ceci dit, la grève en tant que tel, me semble être une cul-de-sac.

Voici mon commentaire, publié dans Facebook, destiné à Christian, un de mes amis...
  • Christian, je suis persuadé que la grève est sans issue et qu'en conséquence, les étudiants universitaires devraient penser à leur avenir et obtenir leur diplôme au plus vite.

    Ceci dit, lorsque je passe en revue les salaires recteurs universitaires et de leur "garde rapprochée", ça me donne le vertige.

    D'une part, je suis d'accord que les étudiants universitaires assument une plus grande part de leurs frais de scolarité mais de l'autre, en tant que citoyen, j'exige que les administrateurs et professeurs d'université se calment le pon-pon avec leurs salaires trop élevés (je le dis en tout respect).

    En tant que parent et contribuable, je vois d'un mauvais œil que le débat n'ait lieu qu'à propos de la part payée par les étudiants universitaires (quelques 14% du total) parce que moi, à voir les ponctions qui sont prises depuis chacun de mes chèques de paye, je n'accepte pas qu'une élite d'employés, au niveau universitaire, s'en mettent autant dans les poches.

    Pour avoir été à l'université, je peux témoigner qu'une minorité de professeurs méritent légitimement leur salaire mais pour les autres, c'est une espèce de B.S. académique où ils brillent par leur absence, tout en laissant des "chargés de cours" mener "le show"! Je l'ai vu, de mes propres yeux!

    Les étudiants ont leur raison de manifester et je les respecte dans leurs choix mais ils doivent se demander si ce ne serait pas plus stratégique de diplômer au plus vite pour aller secouer les puces de l'establishment universitaire qui ne recule devant aucune dépense, tout confiant qu'ils sont que les étudiants —ET LES CONTRIBUABLES— continueront de se saigner à blanc pour financer leur "lifestyle".

    C'est une longue réponse mais c'est pas mal ça que je pense!
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

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