Les citoyens ont raison d'être inquiets, malgré des propos subtilement biaisés qui se veulent rassurants provenant des grands médias, comme le blogue de Valérie Borde, au service du magazine L'Actualité.
Voici ce que j'ai répondu à Valérie...
- Puisque l’Ontario n’a aucune intention de cesser d’utiliser le nucléaire, en tant que source d’énergie, il faudrait se demander pourquoi aucun effort n’est fait pour construire des installations de décontamination, en Ontario, directement?
Qui plus est, ces installations n’auraient aucune difficulté à trouver du financement vu le grand nombre de clients potentiels, aux États-Unis.
Ce serait plus intelligent de traiter localement nos déchets radioactifs —tant qu’à les avoir— que de les faire voyager à l’autre bout du monde, avec tous les dangers que cela suppose.
Comme dans de nombreux autres dossiers de cette nature, le manque de vision rattrape les court-termistes.
Si un accident devait arriver, à la hauteur de Montréal, par exemple, les conséquences seraient absolument cauchemardesques.
Est-ce que Bruce Energy a les centaines de milliards de dollars en banque pour payer les frais d'une décontamination? Évidemment que non. Si le bâteau transportant les déchets nucléaires coule, ce seront les Québécois qui seront pris pour réapprendre à vivre sans eau potable. Ouch!
Les Québécois qui s'opposent au passage de déchets nucléaires sur le fleuve St-Laurent sont des citoyens responsables qui ont compris qu'un déchet nucléaire n'a rien d'un déchet ordinaire.