Le Dr Denis Leclerc veut 50k$ via le sociofinancement

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cgelinas
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Il demande 50,000$ pour développer un vaccin... après avoir reçu 700,000$.

Ici, le Dr Leclerc du CRCHU demande 50,00)$ (19 avril 2020):
"Les 50 000 $ demandés permettront d’acquérir un appareil spécifique pour «accélérer la purification des protéines utilisées pour la fabrication du vaccin»."
Et ici, il reçoit ses 700,000$ (6 mars 2020):
"Une subvention de 700 000 $ a donc été accordée à celui qui est chercheur au CHU de Québec-Université Laval et professeur titulaire."
Alors, pourquoi le 700,000$ initial n'est-il pas suffisant pour acheter "la machine à 50,000$"?

Et en plus, dans l'article du JDM, il est écrit "Le Dr Denis Leclerc développe un vaccin à base de nanoparticules qui font partie de ses recherches depuis une quinzaine d’années." alors comment se fait-il que pendant 15 longues années, il n'ait jamais eu ce 50,000$ pour acheter sa "machine"?

Le Dr Leclerc ferait-il dans l'opportunisme crasse pour demander des fonds supplémentaires au public, en misant sur la peur qu'engendre le COVID-19 dans la population?

Même si le Dr Leclerc est animé de bonnes intentions, ça paraît vraiment mal...
Fichiers joints
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cgelinas
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Qui plus est, je me pose de sérieuses questions sur les nanoparticules.

Pourquoi?

Notamment parce que les nanoparticules sont connues pour passer (facilement) la barrière sang-cerveau (la barrière hémato-encéphalique).

Quelle est la réelle sécurité d'une telle mesure d'administration de quoique ce soit, incluant ce futur vaccin?

En parlant de son futur vaccin (qui n'a pas encore été testé sur l'humain, à ce que je peux comprendre), voici ce que le Dr Leclerc a inféré:
Il a pour particularité de déclencher une forte réponse du système immunitaire sur deux fronts simultanément, soit au niveau de la production d’anticorps et de cellules qui éliminent celles qui sont infectées.
"une forte réponse du système immunitaire"... c'est quoi exactement, cette "forte réponse"?

Énormément de questions, au moment où le Dr Leclerc vend son idée de vaccin qui donne à penser qu'il est bien plus expérimental qu'effectif et prêt à l'emploi, chez l'humain.
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Pour fins de référence, voici le texte qui sert à demander les 50,000$.

La seule façon efficace d’arrêter la propagation du virus causant le COVID-19 est un vaccin ciblant le virus SRAS-CoV-2. Nous sommes vulnérables et à la merci de ce virus à cause du manque d’un vaccin efficace. Pourtant, nous possédons les outils et les technologies permettant le développement de ce vaccin. Mon équipe y travaille à temps plein depuis quelques mois et nous sommes confiants, mais il faut accélérer la cadence et optimiser notre travail. L'objectif spécifique de cette levée de fonds est d'acquérir un appareil (AKTA) qui nous permettra d'accélérer la purification des protéines utilisées pour la fabrication du vaccin. En bref, on pourra en faire plus plus vite.

Pour les plus curieux:

Notre technologie (nanoparticule) nous permettra d'élaborer un vaccin efficace capable d’induire une protection contre le virus responsable de cette infection (SRAS-CoV-2). Le secret de la technologie réside dans la capacité des nanoparticules à stimuler une puissante réponse immunitaire innée. Les avantages de notre approche sont :
  1. Le vaccin sera très sécuritaire puisqu’il s’agit d’un vaccin produit entièrement dans des systèmes recombinants. La fabrication du vaccin est tout aussi sécuritaire que son administration car seulement de petits morceaux inoffensifs du virus sont utilisés pour faire le vaccin. Les nanoparticules de ce vaccin présentent au système immunitaire des morceaux de protéine du virus SRAS-CoV-2 de façon optimale permettant l’induction d’une réponse immunitaire protectrice.
  2. Le vaccin stimulera à la fois les deux bras du système immunitaire, soit la réponse humorale (anticorps) et la réponse cellulaire permettant la prolifération de cellules T capables d’éliminer les cellules infectées. Un avantage sur plusieurs autres technologies qui n’induisent que la réponse humorale (anticorps).
  3. Le vaccin aura un spectre élargi de protection envers toutes les souches de virus apparentés au SRAS-CoV-2, incluant le SRAS-CoV-1 de 2003-2004.
  4. Le vaccin sera très stable et pourra être entreposé sur de longues périodes sans dégradation ou perte d’efficacité. Nous avons déjà démontré une stabilité excédant 7 années avec les nanoparticules qui forment la charpente de ce vaccin. Cette caractéristique est très importante en préparation pour les pandémies à venir car il y en aura d’autres.
  5. Une seule dose par voie intramusculaire, comme le vaccin antigrippal, ou intranasale sera suffisante pour induire la protection désirée.
Il s’agit d'une nouvelle génération de vaccin aux propriétés immunomodulatrices spécifiques et adaptées aux réponses antivirales. La technologie a été entièrement développée au CHU de Québec et est basée sur plus de 15 années de recherche dans mon laboratoire. Les fonds seront entièrement investis pour accélérer le développement du vaccin contre le SRAS-CoV-2.

Merci pour votre don et votre soutien.


Source: Fondation du CHU de Québec
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Toujours pour fins de référence, voici l'entrevue avec Impact Campus, sur ce même sujet, en 2012.

UNE NOUVELLE ARME CONTRE LES INFECTIONS

Le Dr Denis Leclerc, professeur titulaire au Département de microbiologie-infectiologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval, développe présentement par ingénierie protéique une stratégie novatrice de vaccination basée sur l’utilisation de nanoparticules ayant l’apparence d’un virus.

Catherine Gilbert

Impact Campus : Pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste votre stratégie novatrice de vaccination?

Denis Leclerc : La technologie que l’on développe est une plateforme pouvant être adaptée au développement de vaccins contre n’importe quel type de maladies infectieuses. Cette plateforme est faite d’une nanoparticule possédant une activité d’adjuvant. Cet adjuvant est capable de stimuler la réponse immunitaire innée via la stimulation des TLR (récepteurs de type Toll). Ces derniers interviennent au cours des mécanismes de l’immunité innée en reconnaissant des motifs moléculaires conservés chez de nombreux pathogènes. L’adjuvant que l’on a développé bonifie le vaccin saisonnier, contre la grippe entre autres, et peut être utilisé pour le développement de nouveaux vaccins.

IC : Vous avez démontré que les capsides virales déclenchent une réponse immunitaire (cellulaire et humorale) qui persiste plus d’une année après une seule injection vaccinale. Pourquoi ce type de vaccination persiste plus longtemps ?

D.L. : La stimulation de la réponse innée a pour bénéfice de déclencher une réponse mémoire qui persiste plus longtemps. La réponse mémoire est ce qui permet de reconnaître un virus ou une bactérie ayant déjà été en contact avec notre corps. Dans le cas des souris, on arrive à induire une réponse immunitaire qui persiste sur toute la vie de l’animal (2 ans et demie). Chez l’humain, on ne sait pas encore. Les premières phases cliniques sont prévues pour avril 2013.

IC : Contre quel type de bactéries ou de virus votre vaccin pourrait être efficace?

D.L. : La plateforme est versatile et nous pouvons développer des vaccins contre n’importe quelle maladie infectieuse. Présentement, nous travaillons sur l’amélioration du vaccin saisonnier contre la grippe et nous essayons de développer un vaccin universel contre celle-ci. On s’intéresse aussi à l’hépatite C et à l’immunothérapie du cancer.

IC : Quels sont les avantages de ce vaccin par rapport aux autres ?

D.L. : La réponse immunitaire est plus globale et permet d’offrir une protection à spectre plus large. En bref, si on prend l’exemple du vaccin saisonnier contre la grippe, cela signifie que l’ajout de l’adjuvant permettrait le déclenchement d’une protection envers des souches du virus de la grippe qui sont différentes de celles que l’on retrouve dans le vaccin. Le vaccin devient alors universel.

IC : Est-ce que nous pourrons en bénéficier bientôt?

D.L. : La première phase clinique sera en avril 2013, suivie d’une phase 1/2 avec le vaccin saisonnier. Par la suite, il faudra probablement 5 à 6 années et plusieurs centaines de millions de dollars pour l’amener sur le marché. Avec le bon partenaire, c’est tout à fait possible.


Source: Impact Campus
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