Halte à la course aux diagnostics
Posté : 13 novembre 2016, 09:12
Des experts proposent de revoir le financement des élèves en difficulté
Un groupe d’experts lance un pavé dans la mare: il faut repenser le financement des élèves en difficulté afin de mettre fin à la «course aux diagnostics» dans le réseau scolaire, affirment-ils.
C’est l’une des recommandations du Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement, contenue dans le mémoire présenté dans le cadre des consultations sur la réussite éducative.
Dans le réseau scolaire, les élèves en difficulté qui ont certains diagnostics reçoivent un «code» qui est rattaché à un financement supplémentaire. Or, cette façon de faire entraîne des «impacts négatifs» sur les services aux élèves, selon le Comité. «L’identification administrative des élèves handicapés a pour effet d’entraîner dans les milieux scolaires une course aux diagnostics», peut-on lire.
Les professionnels passent beaucoup de temps à gérer ces formalités administratives, ce qui diminue le temps consacré aux services aux élèves, précise la présidente du Comité, France Michon. «Il y a une nécessité de revoir cette approche-là», affirme-t-elle.
« Plancher de services »
Pour s’assurer que les services sont au rendez-vous, le Comité propose plutôt d’instaurer un «plancher de services» pour chaque école, basé sur les particularités du milieu. L’objectif est que «dès le départ, on puisse compter sur des ressources qui ne sont pas remises en question chaque année», explique Mme Michon.
Le ministère de l’Éducation propose de revoir les modalités entourant le financement des élèves en difficulté dans le cadre des consultations en cours.
La proposition est loin de faire l’unanimité puisque les syndicats d’enseignants tiennent à maintenir ce qu’on appelle «l’approche catégorielle», qui représente, selon eux, le seul moyen de garantir des services aux élèves avec un diagnostic. Le financement des services aux élèves en difficulté représente environ 2,3 milliards $ annuellement.
Source: Journal de Québec
Un groupe d’experts lance un pavé dans la mare: il faut repenser le financement des élèves en difficulté afin de mettre fin à la «course aux diagnostics» dans le réseau scolaire, affirment-ils.
C’est l’une des recommandations du Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement, contenue dans le mémoire présenté dans le cadre des consultations sur la réussite éducative.
Dans le réseau scolaire, les élèves en difficulté qui ont certains diagnostics reçoivent un «code» qui est rattaché à un financement supplémentaire. Or, cette façon de faire entraîne des «impacts négatifs» sur les services aux élèves, selon le Comité. «L’identification administrative des élèves handicapés a pour effet d’entraîner dans les milieux scolaires une course aux diagnostics», peut-on lire.
Les professionnels passent beaucoup de temps à gérer ces formalités administratives, ce qui diminue le temps consacré aux services aux élèves, précise la présidente du Comité, France Michon. «Il y a une nécessité de revoir cette approche-là», affirme-t-elle.
« Plancher de services »
Pour s’assurer que les services sont au rendez-vous, le Comité propose plutôt d’instaurer un «plancher de services» pour chaque école, basé sur les particularités du milieu. L’objectif est que «dès le départ, on puisse compter sur des ressources qui ne sont pas remises en question chaque année», explique Mme Michon.
Le ministère de l’Éducation propose de revoir les modalités entourant le financement des élèves en difficulté dans le cadre des consultations en cours.
La proposition est loin de faire l’unanimité puisque les syndicats d’enseignants tiennent à maintenir ce qu’on appelle «l’approche catégorielle», qui représente, selon eux, le seul moyen de garantir des services aux élèves avec un diagnostic. Le financement des services aux élèves en difficulté représente environ 2,3 milliards $ annuellement.
Source: Journal de Québec