Le Canada introduit une horrible loi rétroactive sur les discours haineux

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cgelinas
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6 mai 2024


Le Canada introduit une horrible loi rétroactive sur les discours haineux qui punit les discours passés et emprisonne les personnes jugées “probables” pour commettre un crime haineux


Le Canada se rapproche dangereusement du type de contrôle total sur les pensées et les discours des gens comme la Corée du Nord avec un nouveau projet de loi qui vise à censurer les gens sous prétexte de protéger les autres de “discours haineux”.

Ce qui est encore plus horrible, c'est le fait que c'est rétroactif, ce qui signifie que les choses que les gens ont dites dans le passé peuvent maintenant être militarisées contre eux.

Le projet de loi, connu sous le nom de Online Harms Bill C-63, vise à lutter contre les abus en ligne, mais il cache ses éléments les plus préoccupants derrière des mesures plus raisonnables, par exemple, exiger des plateformes de médias sociaux qu'elles suppriment les messages qui sexualisent les enfants dans les 24 heures.

Il contient sept catégories de contenus jugés nuisibles que les fournisseurs doivent supprimer de leurs sites Web, notamment intimider les enfants et encourager les gens à se faire du mal. Il interdira également les contrefaçons profondes ("fake news"). Cependant, ce sont les aspects du discours de haine qui en sont les plus préoccupants.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a déclaré que son parti s'oppose au Premier ministre “Justin Trudeau: Les dossiers ont réveillé l'agenda autoritaire” qui sera probablement utilisé pour censurer le discours politique.

Il a dit: "Que veut dire Justin Trudeau quand il dit les mots "discours de haine"? Il veut dire le discours qu'il déteste. Vous pouvez supposer qu'il va interdire tout cela."

L'historienne et Dre Muriel Blaive a expliqué pourquoi le projet de loi est si effrayant: “La proposition de loi canadienne est carrément folle. Il est rétroactif, ce qui va à l'encontre de toute notre tradition juridique occidentale, selon lequel vous ne pouvez être puni que si vous avez enfreint une loi qui était valide au moment où vous avez commis un crime.

En fait, cela devient encore pire; il y a une clause dans le projet de loi indiquant que si les tribunaux pensent que vous êtes susceptible de commettre un crime haineux ou de diffuser de la "propagande de haine" (“hate propaganda”) – qui n'est pas défini par le projet de loi et donc pourrait facilement être utilisé pour cibler ceux qui vont à l'encontre des propagandes du gouvernement – ils peuvent vous placer en résidence surveillée et restreindre vos communications.

En effet: ils peuvent restreindre vos mouvements et vous arrêter s'ils pensent même que vous pourriez publier quelque chose qu'ils n'aimeront pas.

Le député canadien met en lumière les points les plus controversés du projet de loi
Un Canadien a partagé sur X que sa femme a écrit à tous les députés du pays au sujet du projet de loi. La seule députée à répondre était Rachel Thomas, de Lethbridge, qui a donné un aperçu précieux de cette question bouleversante.

Elle n'a fait aucune tentative pour cacher son dédain pour le projet de loi, notant: “Alors que le gouvernement fédéral a vanté ce projet de loi comme une initiative visant à protéger les enfants, il fait peu pour accomplir cette noble cause, et beaucoup pour inhiber la liberté d'expression

Elle a également souligné que le projet de loi crée une nouvelle infraction de crime haineux qui rend toute infraction en vertu du code criminel passible d'une peine d'emprisonnement à vie si elle est jugée motivée par haine. Elle porte également la peine de cinq ans à la réclusion à perpétuité pour avoir plaidé en faveur du génocide et la peine de deux ans pour avoir délibérément encouragé l'antisémitisme ou la haine et incité publiquement à la haine jusqu'à cinq ans.

Il donne également aux citoyens le pouvoir de déposer des plaintes de façon anonyme auprès de la Commission canadienne des droits de la personne contre des personnes qui, selon eux, affichent des discours de haine; et; ces personnes pourraient faire face à des ordonnances de retrait et des amendes allant jusqu'à $70 000 si elles sont reconnues coupables. Ceux qui déposent les plaintes auront leur identité protégée.

Elle s'est engagée à apporter des modifications au Code criminel qui protégeront réellement les enfants sans atteinte à la liberté d'expression.



Source: Natural News



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Claude Gélinas, Éditeur
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