Demandeurs d’asile et identité québécoise: « Une question de nombre », dit Roberge

Répondre
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 7838
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

25 février 2024


En entrevue samedi à l’émission de radio Les faits d'abord, Jean-François Roberge, a défendu l'intention de la Coalition avenir Québec (CAQ) de se tourner vers la Cour suprême pour contester le jugement rendu il y a deux semaines par la Cour d’appel, qui ordonne au gouvernement de permettre aux demandeurs d’asile d’accéder aux centres de la petite enfance (CPE) et aux garderies subventionnées.

[Éditeur: évidemment que les demandeurs d'asile n'ont pas d'affaire dans nos CPE. Ce sont nos outils, payés par NOS fonds publics, pour NOS besoins. Croyez-vous que le Congo paierait pour un tel service pour des demandeurs d'asile, là-bas? Bien sûr que non, jamais de la vie alors c'est quoi cette maladie mentale de vouloir payer pour les demandeurs d'asile (comme le demande le Bloc)?]

La décision de ne pas offrir l’accès aux CPE subventionnés date de 2018 sous le gouvernement libéral [de Philippe Couillard] qui a, par la suite, été contestée, a défendu le ministre de la Langue française. Les gens qui sont arrivés précédemment étaient beaucoup moins nombreux et maintenant ils arrivent en très très très grand nombre. La demande augmente plus vite que l'offre et on n’est pas capable de suivre.

Le ministre de la Langue française, qui estime que l’identité québécoise pourrait être en danger s'il y avait un trop grand nombre de demandeurs d’asile, a néanmoins tenu à préciser qu’il ne s’agit pas de jeter le blâme sur des personnes qui légitimement veulent améliorer leur sort.

Québec demandait cette semaine à Ottawa de doubler son aide afin de le dédommager pour les services rendus aux demandeurs d’asile, et réclame maintenant 1 milliard de dollars.

[Éditeur: 1 milliard de NOS dollars pour des demandeurs d'asile? Quand va-t-on fermer les portes à ce genre d'abus flagrant? Un billet de retour et hop, fini le niaisage. On leur enverra la facture du billet quand ils seront partis. Ça va faire les abus.]

Confronté au fait que ce nombre équivaut à moins de 2 % de la population québécoise – qui gruge 0,25 % du budget québécois –, le ministre Roberge répond qu’après des consultations réalisées en septembre dernier, le Québec devrait accueillir environ 50 000 immigrants par année. [...] Et par-dessus ce nombre, beaucoup de personnes arrivent via les aéroports en tant que demandeurs d’asile, surtout en grande partie dans la grande région de Montréal.

Malgré le fait que l'organisme Amnistie internationale soutient que ce genre de discours s'apparente à de la haine et de la xénophobie, le ministre a répondu que le Québec a toujours été une terre d'accueil.

On reçoit plus d’immigrants qu’avant. « , a-t-il précisé.

Recul du français

Le commissaire à la langue française a déposé un rapport il y a une dizaine de jours qui montre clairement, chiffres à l’appui, que le français est en recul solidement au Québec depuis une vingtaine d’années, a déploré le ministre. Ce recul a pris de l’ampleur dans les deux dernières années à cause de la perte de contrôle des frontières et en grande partie à cause de l’explosion du nombre de demandeurs d’asile.

Il y a des enjeux très importants avec la Loi sur les langues officielles et on a réussi à faire changer la loi canadienne, donc des fois ça prend du temps, mais on finit par se faire entendre. Cette semaine, on s’est fait entendre très fort, ça résonne et ça va continuer à résonner, a-t-il promis.

On a porté la voix du Québec très fortement pour la fermeture du chemin Roxham et on l’a obtenue. On serait dans une situation bien pire aujourd’hui si le chemin n’avait pas été fermé, a argumenté le ministre. Je pense qu’au bout du compte, le gouvernement fédéral n’aura pas le choix de revoir sa position pour le chemin Roxham.

[Éditeur: dans le sens que l'infâme et scandaleux chemin Roxham serait... réouvert?]



Source; MSN / Radio-Canada


Pour fins de référence, parce que c'est juste trop scandaleux (encore une fois), voici Yves-François Blanchette du Bloc qui a un "malaise" parce que la Cour d'appel a décidé que les demandeurs d'asile n'auraient pas accès aux CPE... quel traitre.

23 février 2024


Les demandeurs d'asile possédant un permis de travail devraient-ils avoir le droit d'envoyer leurs enfants dans les centres de la petite enfance (CPE) et les garderies subventionnées?

Le 7 février, la Cour d'appel a tranché: les enfants des demandeurs d'asile doivent avoir accès aux CPE. En désaccord, Québec compte se rendre en Cour suprême pour contester la décision. Un processus qui cause un inconfort chez le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.

« Je m’abstiens en général de me prononcer sur les teneurs d’une discussion qui relève de l’Assemblée nationale du Québec [...], mais je vous avouerais un malaise. »

— Une citation de Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois

« Ces gens-là [les demandeurs d'asile] ne viennent pas pour déranger, mais ils viennent ici dans l’espoir d’une vie meilleure. [...] On a le devoir de réussir l’immigration », rajoute le député de Beloeil-Chambly.

[Éditeur: les demandeurs d'asile peuvent bien aller où ils veulent mais c'est du délire pur de payer pour eux, surtout pour élever LEURS enfants, à NOS frais.]



-- -- --
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 7838
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

19 janvier 2024


Plus de 144 000 demandes d’asile déposées au Canada l’an dernier, un record


L’Agence des services frontaliers et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ont traité un nombre record de 144 035 demandes d’asile en 2023, dont plus de 65 500 au Québec, selon les plus récentes données d’Ottawa.


Il s’agit d’une hausse de plus de 56% par rapport aux 92 000 demandes déposées au Canada en 2022.


Le premier ministre François Legault signalait jeudi, dans une lettre à Justin Trudeau, que c’est le Québec qui accueille le plus de demandeurs d’asile au pays. Les données publiées vendredi par le gouvernement du Canada lui donnent raison.

L'an dernier [en 2023], le Québec a accueilli pas moins de 65 570 demandeurs d'asile, devant l’Ontario (63 390), la Colombie-Britannique (7695) et l’Alberta (6050).

Les aéroports

L’an dernier, les aéroports internationaux du Québec et de l’Ontario ont été les principaux points d’entrée au pays des demandeurs d’asile: 41 350 d'entre eux ont opté pour cette porte d’entrée au Canada.

Les aéroports du Québec et de l’Ontario ont accueilli respectivement 25 755 et 14 340 demandeurs d’asile.

Les voies terrestres

La deuxième plus importante voie d'entrée pour les demandeurs d’asile a été par les postes-frontières terrestres et les points de passage irréguliers, comme le chemin Roxham, au Québec, ce dernier ayant été fermé en 2023.

Bien que la majorité des 29 460 entrées au Canada par voie terrestre aient eu lieu au Québec (20 550), on remarque une nette diminution de ce mode d’entrée dans la province après la fermeture du chemin Roxham, en mars dernier, à la suite d’une entente entre les États-Unis et le Canada.

À ce chapitre, 14 663 demandeurs d'asile ont été interceptées à la frontière en 2023 par la Gendarmerie royale du Canada (GRC). De ce nombre, 13 962 l'ont été au Québec.

Pour ce qui est des voies maritimes, seules 35 demandes d'asile ont été faites à cette porte d'entrée.

Une pression supplémentaire pour les provinces

Bien que la gestion des demandeurs d'asile et de l'immigration soit de compétence fédérale au Canada, ce sont dans les faits les provinces qui doivent veiller à l'accueil, aux soins, à l'éducation et au logement de ces dizaines de milliers de personnes qui arrivent au pays, souvent sans le sou et dans un état de précarité avancé.

Au Québec, où l'on propose un panier de services et une aide financière aux arrivants, l'afflux massif de demandeurs d'asile exerce une pression importante sur les services sociaux et les organismes d'accueil, qui peinent à suffire à la demande, le tout dans un contexte d'inflation et de pénurie de logements.

Une situation qui a poussé la capacité d'accueil du Québec près de son point de rupture, selon le premier ministre François Legault, qui a demandé à son homologue Justin Trudeau de resserrer le nombre de demandeurs d'asile accueillis au pays, de les répartir plus équitablement dans les provinces et, aussi, de verser au Québec les 470 millions de dollars que lui a coûtés l'accueil du flot de demandeurs d'asile en 2021 et 2022. Sans compter les frais encourus en 2023.

De passage au Nunavut, le premier ministre Trudeau a assuré que son gouvernement allait partager le fardeau et la responsabilité de continuer d’être un pays qui accueille des gens de partout dans le monde et qui les intègre de façon réussie.

En début de semaine, M. Trudeau avait cependant réitéré, devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, son intention de porter à 500 000 le nombre annuel d'immigrants accueillis au Canada.

Il a toutefois déclaré vouloir reprendre le contrôle sur l'immigration temporaire, plus spécifiquement les étudiants étrangers et les travailleurs temporaires qui, selon lui, ont un effet plus important sur la crise du logement. M. Trudeau a d'ailleurs invité les établissements d'enseignement supérieur et les entreprises à trouver elles-mêmes des solutions de logement pour ces résidents temporaires.



Source: Radio-Canada



-- -- --
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Avatar du membre
cgelinas
Administrateur
Messages : 7838
Enregistré le : 25 mai 2010, 22:07
Localisation : Lévis, QC
Contact :

7 février 2024


Les enfants des demandeurs d’asile doivent avoir accès aux CPE, tranche la Cour d’appel


La Cour d'appel confirme le droit des demandeurs d'asile d'envoyer leurs enfants dans les centres de la petite enfance (CPE) et les garderies subventionnées de la province. Le contraire serait « discriminatoire », selon le plus haut tribunal du Québec.

La décision, publiée mercredi, confirme le jugement rendu par la Cour supérieure, qui avait ordonné que l'accès des demandeurs d'asile à ces services de garde soit rétabli, le 25 mai 2022.

Le tribunal déboute ainsi le gouvernement du Québec, qui avait porté la cause en appel quelques mois plus tard.

Le débat entourant l'accès des demandeurs d'asile aux CPE et aux garderies subventionnées de la province découle d'une directive émise par le gouvernement libéral de Philippe Couillard en avril 2018, selon laquelle les personnes issues de cette catégorie d'immigration temporaire n'étaient pas admissibles à de tels services.

Une discrimination fondée sur le sexe

La cause opposait l'État à Bijou Cibuabua Kanyinda, une mère de famille soutenue par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

[Éditeur: autrement dit, ce sont NOS fonds publics qui "soutiennent" cette "cause" qui vise à nous déposséder de nos propres services à l'enfance... normalement destinés aux Québécois... qui paient pour! C'est du délire...]

La demanderesse contestait l'interprétation de l'article 3 du Règlement sur la contribution réduite de la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance selon laquelle les demandeurs d'asile n'étaient pas admissibles puisqu'ils ne séjournaient pas au Québec principalement pour travailler.

[Éditeur: et comment se fait-il qu'ils travailleraient ici? Pour venir prendre les emplois des Québécois? Les demandeurs d'asile arrivent dans le gros luxe, en avion et abusent (presque toujours) de nos programme immensément trop généreux. Nous, personne nous "soutient". Mais eux, c'est (trop souvent) le service 5 étoiles, à nos frais.]

Or, lui interdire l'accès aux CPE et aux garderies subventionnées constituait une discrimination fondée sur le sexe, en contravention de l'article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés de la personne, a conclu la juge Julie Dutil, appuyée des juges Robert M. Mainville et Benoît Moore.

[Éditeur: non, c'est une lecture tendancieuse de cette situation qui nous est IMPOSÉE par le demandeur d'asile, lui-même ou elle-même, dans ce cas-ci. Ce sont les Québécois qui sont discriminés. Le wokisme nous empêche d'appeler un chat, un chat.]

Théoriquement, le gouvernement du Québec pourrait demander à la Cour suprême du Canada la permission de porter le jugement en appel. La ministre de la Famille, Suzanne Roy, a toutefois déclaré mercredi qu'elle prendrait d'abord le temps d'analyser le jugement de la Cour d'appel, qui s'étend sur une quarantaine de pages.


On regarde actuellement l'ensemble du jugement et on va vous revenir avec les décisions, a-t-elle déclaré en sortant de la réunion hebdomadaire du Cabinet Legault, en après-midi.

Québec solidaire (QS), pour sa part, a déploré mercredi que, plutôt que de permettre à des femmes de rejoindre le marché du travail, la CAQ [se soit] entêtée à contester jusqu'en Cour d'appel, avec les fonds publics, une décision qui était sans équivoque et qui reconnaissait les droits de ces dernières.

Espérons qu'ils accepteront enfin les conclusions du jugement, a ajouté son porte-parole en matière d'immigration, le député Guillaume Cliche-Rivard, dans une déclaration écrite transmise aux médias.

[Éditeur: QS cherche à nous appauvrir en enrichissant des étrangers qui ne sont même pas des citoyens du Québec... ou du Canada... ce sont des ÉTRANGERS. Que leurs pays respectifs s'occupent d'eux ou qu'ils s'occupent d'eux-mêmes.]

La liste d’attente pour une place en garderie, subventionnée ou non, ne cesse de s’allonger au Québec malgré les nouvelles places créées. La Presse canadienne rapportait l'été dernier que 37 260 enfants étaient en attente d'une place, soit 3724 enfants de plus qu'en 2022.

Les parents ayant accès aux CPE et aux garderies subventionnées de la province ne paient que 9,10 $ par jour par enfant. Les tarifs des garderies non subventionnées sont beaucoup plus élevés, mais les parents des enfants qui les fréquentent peuvent profiter d'importants crédits d'impôt des gouvernements du Québec et du Canada.

Aux dernières nouvelles, le Québec comptait environ 160 000 demandeurs d'asile sur son territoire.



Source: Radio-Canada



-- -- --
Claude Gélinas, Éditeur
chaudiere.ca

Blogues: Montréal | Québec | Lévis | Emploi | Éducation | Placements | Transports
Dons: PayPal | DonorBox Web: Achetez vos noms de domaines au plus bas prix...
Répondre