Le ministre fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, élaborera une nouvelle politique d’immigration francophone hors Québec « pour accroître la vitalité des communautés francophones minoritaires ».
[Éditeur: non, non et non, il faut STOPPER l'immigration massive qui engendre une misère économique sans précédent au Canada.]
Il en a fait l’annonce mardi en dévoilant les nouveaux objectifs visant à « renforcer » le système d’immigration canadien.
[Éditeur: Marc Miller est comme Sean Fraser, son prédécesseur, les deux sont au service des agendas mondialistes "durables" qui sont des guerres contre nous.]
« J’ai l’intention d’être ambitieux dans les cibles que je vais annoncer au cours des prochains jours, mais je veux aussi rester réaliste », a déclaré le ministre en anglais. Sans s’avancer sur des chiffres précis, il a évoqué une cible de 6 % d’immigration francophone hors Québec — plus modeste que ce qui est réclamé — qu’il pourrait s’assurer d’atteindre, quitte à l’augmenter d’année en année.
[Éditeur: justement, non, il faut réduire l'immigration de manière drastique.]
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Ce taux est encore loin de celui réclamé par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, qui souhaiterait que le gouvernement fédéral mette en place une cible de 12 % dès 2024 qui atteindrait les 20 % d’ici 2030.
« Mon objectif est de m’assurer que les communautés hors Québec puissent recevoir toutes les personnes dont elles ont désespérément besoin pour maintenir l’équilibre social dans la nature bilingue de notre pays », a déclaré M. Miller.
Questionné sur un possible quota applicable aux étudiants étrangers, y compris au Québec, le ministre a affirmé qu’il n’envisageait pas cette option pour le moment.
[Éditeur: et pourtant, il le faudrait. Les étudiants ne sont même plus capables de se loger.]
Outre la nouvelle politique, le nouveau ministre de l’Immigration s’engage à mettre en place une série de mesures pour améliorer le système d’immigration actuel. Ces mesures comprennent notamment : un système d’immigration qui s’adapte rapidement et qui répond aux crises humanitaires mondiales ; l’amélioration du Programme des étudiants étrangers ; l’intégration de la planification du logement, des soins de santé, des infrastructures et d’autres services importants dans celle des niveaux d’immigration du Canada ; et un alignement plus efficace des programmes et des parcours d’immigration sur les besoins en travailleurs.
« Nous savons que notre système doit être amélioré », a avoué le ministre en conférence de presse, à Ottawa.
Nouvelles cibles à venir
Alors que l’appui aux cibles d’immigration actuelles est en chute libre, le ministre Miller doit aussi dévoiler mercredi le nouveau Plan des niveaux d’immigration 2024-2026. Il dévoilera ainsi plus de détails sur le nombre de résidents permanents que le Canada compte accueillir au cours des trois prochaines années.
En mêlée de presse, mardi, il a maintenu qu’il ne « voit pas un scénario où on diminuerait les niveaux [d’immigration] ». Il ne s’est pas encore avancé sur un éventuel plafonnement ni une augmentation des cibles.
« Le mot d’ordre, c’est une certaine stabilisation », a-t-il précisé plus tard en journée.
[Éditeur: il faut immédiatement mettre fin à l'immigration-massive-record, le Canada est en train de s'effondrer.]
Ces annonces surviennent dans le contexte où la proportion de Canadiens susceptibles de dire qu’il y a trop d’immigrants dans le pays a bondi de 17 points de pourcentage. Quelque 27 % des Canadiens considéraient l’an dernier que « le Canada accueille trop d’immigrants ». Cette année, ils sont 44 %, selon un récent sondage.
Le ministre Miller a toutefois souligné la nécessité d’adopter une approche prudente dans l’interprétation de ces données. « Ce n’est pas une plaidoirie contre l’immigration, dit-il, mais plutôt une plaidoirie pour qu’on s’organise d’une façon [autre que] par le passé. »
« On ne peut pas réaliser notre plan ambitieux pour la construction, que ce soit en logement ou autres infrastructures, sans des nouveaux arrivants qui sont spécialisés en construction », a-t-il ajouté.
[Éditeur: foutaise, on s'arrangeait très bien avant l'immigration-massive-record libéraleuse.]
Le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Jean-Yves Duclos, a quant à lui affirmé ne pas craindre de « ressac » sur la question. « Les Canadiens, y compris les Québécois, ont toujours souhaité la venue de plus de gens au pays pour nous aider à nous développer », a-t-il affirmé mardi.
Les cibles d’Ottawa ont aussi fait réagir du côté de l’Assemblée nationale mardi.
Le député du Parti québécois Pascal Paradis a déclaré que bien que le Québec soit « une terre d’accueil généreuse », « un point de rupture » a peut-être été atteint. « Quand les nouveaux arrivants arrivent, est-ce qu’il y a du logement pour eux ? Est-ce qu’il y a des services sociaux qui sont disponibles ? Est-ce qu’il y a des emplois qui correspondent aux qualifications des nouveaux arrivants qui arrivent ? » a demandé l’élu.
[Éditeur: pour la plupart des immigrants, la réponse est non.]
« Il y a l’immigration temporaire et l’immigration permanente. On a fait un grand débat, on va [connaître la cible d’immigration permanente] demain. Mais on n’a jamais fait le débat sur le temporaire. Je pense qu’il faut qu’on le fasse », a souligné le député de Québec solidaire Guillaume Cliche-Rivard.
Plus d’immigrants quittent le pays
Pendant le doute plane sur les nouvelles cibles d’immigration qui seront annoncées mercredi, l’Institut canadien pour la citoyenneté a publié un rapport sur la rétention des immigrants. Sa conclusion : ils sont de plus en plus nombreux à quitter le Canada.
Les chercheurs ont notamment dévoilé que 67 000 nouveaux arrivants ont quitté le Canada en 2019 et 60 000 en 2017. Et en moyenne, 14,6 % ont quitté le Canada dans les 15 ans suivant l’obtention de leur statut de résident permanent.
Le rapport, produit par le Conference Board du Canada, relève que le taux de migration subséquente, c’est-à-dire le pourcentage d’immigrants qui quittent le Canada, a récemment atteint des niveaux beaucoup plus élevés que la moyenne historique.
Ces données portent à croire que ces nouveaux arrivants estiment qu’il n’est pas avantageux de s’installer au Canada, peut-on lire dans le rapport.
[Éditeur: enfin, ces immigrants sont intelligents et ils comprennent qu'ici, c'est un piège.]
« Alors que le Canada compte de plus en plus sur les immigrants pour combler de graves pénuries dans des secteurs clés comme le logement et la santé, notre capacité de les retenir devient une question d’intérêt national vital », a déclaré Daniel Bernhard, directeur général de l’Institut pour la citoyenneté canadienne.
En mêlée de presse, mardi, le ministre des Transports, Pablo Rodriguez, a affirmé que « beaucoup de discussions » ont lieu actuellement sur la capacité de rétention des immigrants. « On doit s’assurer de collaborer avec les provinces pour qu’elles soient capables [de les retenir] », a-t-il déclaré.
Source: MSN / Le Devoir
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