La rémunération globale des six plus hauts dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) s'est établie à l'équivalent de 18,2 millions $, en tenant compte des paiements compensatoires et de la conversion des devises.
Ces informations figurent à son plus récent rapport annuel, qui a été déposé mardi à l'Assemblée nationale.
La rémunération globale du président et chef de la direction, Charles Émond, a atteint 4,2 millions $ en 2022, ce qui représente une diminution de 4,86% par rapport à l’an dernier.
[Éditeur: ah! Pauvre lui... ironie, évidemment. Comme si on allait verser une seule larme pour celui qui permet que de telles compensations aient lieu, à la face-même des Québécois qui souffrent, financièrement.]
Cette baisse ne tient pas compte de l’arrêt du versement du montant compensatoire lié à l’embauche de M. Émond en 2019. Le dernier versement de 1,8 million $ avait eu lieu en 2021.
[Éditeur: c'est franchement scandaleux. Ce sont des ploutocrates qui s'engraissent, entre eux, à nos frais.]
Pour les cinq plus hauts dirigeants encore en poste, la rémunération totale a diminué de 4,48% par rapport à l’an dernier, sans tenir compte de la variation des devises et des montants compensatoires.
[Éditeur: leur salaire devrait faire l'objet d'un consensus social, pas d'une charte déterminée par des RH qui savent que leur emploi, à eux, dépend de leur "générosité" envers ces patrons-ploutocrates.]
En comparaison, la rémunération octroyée au grand patron du Régime de retraite des enseignants de l'Ontario est passée de 5,8 millions $ à 5,1 millions $. Pour sa part, le plus haut dirigeant du Régime de retraite des employés municipaux de l'Ontario (OMERS) s’est maintenu à 5,1 millions $ en 2021.
[Éditeur: les Ontariens aussi se font avoir.]
La diminution de la rémunération s’explique en partie par la diminution des rendements absolus de la Caisse, qui a affiché un rendement négatif de 5,6% en 2022.
[Éditeur: oui et si on avait des gens plus motivés et proches du peuple (et donc, de la réalité), on en serait sûrement pas là avec ce genre de pertes.]
Ce rendement négatif survient dans un contexte boursier difficile, précise le porte-parole Maxime Chagnon, en entrevue. «On a eu un rendement négatif de 5,6% en 2022, mais ça se compare avec un rendement moyen négatif de 8,4%, si on prend une quarantaine de fonds institutionnels à travers le monde.»
[Éditeur: la bourse contrôlée par la politique et non par la recherche de valeur. Une grosse arnaque pour enrichir les plus riches.]
L’institution a d’ailleurs surpassé ses pairs tant durant le marché haussier de 2021 que durant le marché baissier de 2022, ajoute-t-il. Sur cinq ans, la Caisse estime avoir généré une «valeur ajoutée» de 17,9 milliards $ en dépassant ses indices de référence.
[Éditeur: il est si facile de manipuler les chiffres, vous en avez un exemple avec le "sur 5 ans" pour faire oublier 2022. Habile.]
Pour l'ensemble des employés, les primes octroyées ont diminué de 6% en moyenne par personne, toujours par rapport à 2021. Au total, la Caisse a versé 192,8 millions $ à ses 1573 employés, dont 1396 sont établis au Québec.
Les frais de gestion ont légèrement diminué par rapport à l'année précédente. Ils représentent 0,22% de l’actif contre 0,23% en 2021.
Source: MSN / La Presse canadienne
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Les plus hauts dirigeants de la Caisse se partagent 18,2 millions $.
C'est 18,2 millions de plus que ce que j'ai fait, en 2022!
Et vous, combien de millions avez-vous gagné, en compensation pour votre travail, en 2022?
Concrètement, pour les 5 plus hauts dirigeants encore en poste à la Caisse de dépôt, la rémunération totale a diminué de 4,48% par rapport à l’an 2021, sans tenir compte de la variation des devises et des montants compensatoires.
Est-ce que vous allez verser une larme pour ces "pauvres" ploutocrates mondialistes?
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