Le juste milieu à l'école, difficile à trouver

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Commentaire de PennaA

@fier_francophone

Hmm, je ne suis pas vraiment d'accord. La plupart des enfants on besoin de bouger pour rester concentrés. Un bon apprentissage passe tout d'abord par la possibilité de se concentrer. En laissant des enfants assis toute la journée, on ne fait que freiner leur apprentissage.

Bien sûr, certains enfants ont la capacité de rester concentrés plus longtemps que d'autre, ce qui donne aussi cette idée que tous n'apprennent pas au même rythme. Les classes de 30, c'est déjà beaucoup trop, les professeurs n'ont aucune latitude pour essayer d'adapter le fonctionnement de leur classe pour optimiser l'apprentissage de leurs élèves. Il y aurait plusieurs moyens d'enrayer le tout, mais pour cela, il faudrait commencer par donner plus de ressources aux professeurs ainsi qu'aux élèves.

De plus, la technologie en soi n'est pas mauvaise si elle est utilisée de la bonne façon. La technologie peut amener une interactivité qui pourrait rendre les cours plus dynamiques et interactifs. Apprendre sous la forme d'un jeu est l'une des façons les plus efficaces de bien retenir l'information pour un enfant, puisqu'il est beaucoup plus stimulé.


Pour ce qui est des élèves du secondaire, il y a tout ce principe de du par coeur qui n'est pas du tout la bonne méthode. On force les élèves à se bourrer le crâne d'informations qu'ils oublieront par la suite, car le seul objectif est de réussir l'examen qui leur est donné et qui consiste, dans la plupart des cas, à retenir les phrases d'un manuel, et ce, sans fautes. Pour certains, ça peut fonctionner un peu, mais ce n'est pas la majorité. Dans la vraie vie, lorsqu'on nous demande d'exécuter une tâche au travail, on a accès à toutes les informations nécessaires et on peut toujours aller chercher ce qu'il nous manque si l'on ne se souvient pas de quelque chose.

On ne fait pas notre travail sur une base de par coeur en soi. (À part peut-être les médecins qui doivent retenir des symptômes par exemple, mais je parle surtout d'en général.) En permettant aux élèves d'avoir accès à leur manuels par exemple, il y aurait beaucoup moins de stress et d'énergie mis sur l'idée de tout apprendre d'un coup et de ne plus se souvenir de rien par la suite, et beaucoup plus d'effort serait mis sur bien comprendre la démarche et comment l'appliquer. C'est en se pratiquant que l'on retient le mieux et que l'on apprend à bien appliquer les concepts. Lorsque l'on se concentre sur tout retenir en même plutôt que sur comment le tout fonctionne, on apprend rien. De plus, de l'exercice à tous les jours serait le meilleur moyen de garder les jeunes à tendance hyperactive plus concentrés et serait tout simplement bénéfique pour la santé des élèves en général.

Je ne blâme pas les professeurs pour ces problèmes, il est difficile de changer un système qui est instauré depuis aussi longtemps. Cependant, on ne peut nier qu'il y a des problèmes et que d'explorer de nouvelles alternatives ne peuvent pas réellement faire de mal. Étant encore à l'école moi-même, bien que ce soit à l'université, j'apprends bien mieux avec un groupe plus petit, en appliquant la matières plutôt qu'en essayant de la retenir pour un examen et en ayant une certaine interaction avec les autres élèves ou le professeur lors des cours.

Bien sûr, trouver le juste milieu n'est pas facile, mais si on se borne à rester avec les anciennes méthodes, nous n'avancerons jamais et nous ne trouverons jamais rien de mieux non plus.

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Et la réponse de fier_francophone

@PennaA

Et comment pensez-vous qu’un enfant apprend ? La première étape est la répétition. La deuxième est la comparaison. Enfin, c’est par synthèse que l’enfant apprend.

Vous n’avez pas compris mon message. Je ne parle pas de "par cœur", mais bien de compréhension une fois que les concepts de base sont assimilés. Qu’on le veuille ou non, un objet tombe toujours avec une accélération de 9,8 m/s2, gravité oblige sur notre planète.

En passant, cela fait plus de 24 ans que j’enseigne dans les salles de classe (françaises et anglaises), que ce soit dans une situation d’enfance en difficulté, de douance ou bien de classe dite « normale ».

Et il n’y a rien de nouveau sous le soleil en éducation si l’effort des élèves n’est pas au rendez-vous. Toutes les belles paroles sont veines à moins de vouloir des gens avec une capacité de réflexion « d’une grosse police ».

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Excellent commentaire de Montérégie

@maxime15

Étant parent, je n'ai jamais vu en quoi cela pouvait être plus "nocif" de faire des classes selon les capacités d'apprentissage. Au primaire les miens étaient dans des classes "mixtes" et cela n'a pas empêché, bien au contraire, la discrimination et le harcèlement. Cela n'a pas empêché certains de se faire traiter d'idiots en classe par des élèves plus "rapides", et ces derniers de ne pas se sentir valorisés non plus par un prof trop accaparé par les cas "lourds". Je n'ai pas vu de gagnants dans cette formule: que des perdants.

Au secondaire, j'ai eu un enfant dans une classe normale et un autre dans une classe "avec difficultés". Les résultats ont été de loin les meilleurs pour les deux, le harcèlement en moins.

Je ne comprendrais jamais les arguments du fonctionnaire du ministère de l'éducation qui, un jour, a décidé qu'il fallait tout mettre, les doués, les "normaux" et les élèves en plus ou moins grande difficulté, dans une même classe.