Voici ce que je lui ai proposé...
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- Nationaliser toutes les énergies, au Québec, incluant le gaz de schiste parce que si c'est "super-méga-bon" pour les transnationales étrangères, il n'y aucune raison pour que ça ne soit pas bon pour nous aussi!
Du reste, on pourrait attendre au moins 10 ans pour trouver une façon d'extraire le gaz de schiste du sol sans le fracturer et ainsi, mettre inutilement en danger nos sources d'eau potable, i.e.: notre VRAI trésor national.
Dire NON aux PPP avec des transnationales égrangères, sur 35 ans, comme dans les cas des A-25 et A-30 dans la région de Montréal qui ont été "gagnées" par Acciona (d'Espagne) et Macquarie Group (d'Australie) — sérieusement, il faut arrêter de se faire avoir comme des pee-wee.
Dire OUI aux petits agriculteurs et tous ceux qui font de l'agriculture biologique (incluant les micro-producteurs, en ville) et dire NON à toute forme d'aide auprès des agri-industrialistes qui détruisent nos terres avec leurs cultures d'OGM qui, de pair avec les insecticides, pesticides et herbicides qui sont essentiels pour les faire pousser (par exemple, pensons au Round-Up Ready de Monsanto qui fait des affaires d'or, au Québec) réduisent drastiquement notre accès à de la nourriture saine, en épicerie.
Dire NON aux banquiers internationaux qui jouent aux entremetteurs entre la Banque du Canada et les citoyens Canadiens. Certes, il s'agit d'un dossier fédéral mais comme la monnaie est également utilisée au Québec, rien ne nous empêche de faire savoir qu'il est temps que la relation gouvernement-citoyen n'ait plus à passer par des institutions financières qui, au passage, prennent une part de NOTRE argent et contribuent à notre appauvrissement individuel et collectif par le jeu des intérêts où, incidemment, ils sont les seuls à gagner.
Prendre Jean Charest à son jeu et le confronter avec ses multiples démarches pour faire du Québec une terre de "libre-échange" et non de "juste-échange" avec Pierre, Jean et Jacques, à commencer avec l'Union européenne. Le confronter avec la faillite technique de l'ALÉNA et de la zone Euro et lui demander par quel miracle un autre accord (ou "traité") de "libre-échange" aidera le peuple québécois par qu'à part favoriser unilatéralement les transnationales étrangères, ça n'aidera personne... même pas les Européens!
Garder la tête haute, mon cher Gérard parce que le jeu des ennemis de la liberté va toujours dans le sens des preuves (fabriquées ou non) qui justifient les mesures de contrainte alors que dans les faits, le fait de gérer un gouvernement dans le sens du meilleur intérêt des citoyens a tout à voir avec des hommes (et des femmes) libres qui n'attendent pas qu'on leur en donne la permission pour exprimer, haut et fort, ce qu'ils pensent être juste.
Gérard, n'oublie jamais qu'un chef de parti qui a confiance en ses idées et en ses alliés n'a pas besoin d'une ligne de parti car le bien-fondé de ses actions ne fait aucun doute ('self-evident").
Bonne chance en 2011 et surtout, donne aux autres ce que tu aimerais recevoir, toi-même.