Il s'agit d'un appareil qui permet aux agents de sécurité des aéroports de voir au travers des vêtements des passagers.
La présence des scanners dans les aéroports ainsi que l'usage qui en est fait ne laisse personne indifférent. S'agit-il vraiment d'un outil pour combattre le terrorisme ou encore, s'agit-il d'un appareil pour espionner les passagers "ciblés" pour une seconde fouille?
Votre réponse vaut la mienne, pour l'heure.
Pour y voir plus clair, voici une liste de Q&R provenant du site web de la CATSA...
Ma vie privée me préoccupe. Qui peut voir l'image de mon corps produite par le scanner? Que devient l’image?
- Seul un agent de contrôle formé et certifié examinera les images. Cet agent de contrôle est situé dans une pièce séparée et ne peut pas vous voir avant, pendant ou après le processus de balayage. De plus, l’agent de contrôle supprime toutes les images immédiatement après leur visionnement. Elles ne peuvent pas être imprimées, sauvegardées ou transmises à un autre emplacement. L'agent de contrôle qui vous guide ne voit jamais les images produites par le scanner. La Commissaire à la protection de la vie privée du Canada a étudié la technologie et la façon qu'elle est utilisée; elle est satisfaite de toutes les mesures de protection de la vie privée mises en place.
- La sécurité et la sûreté de tous les Canadiens sont de la plus haute importance pour le gouvernement. L'ACSTA a effectué des essais exhaustifs de ces appareils et elle a conclu qu'ils offrent efficacement un niveau additionnel de sûreté pour les voyageurs aériens qui transitent par les aéroports canadiens.
- Oui. Cette technologie est utilisée dans plus d'une douzaine de pays partout dans le monde.
- Non. Cependant, la priorité est donnée aux voyageurs à destination des États-Unis.
- Oui. Santé Canada a étudié l’information technique du scanner corporel et a conclu que l’énergie des fréquences radio émise par l’appareil est conforme aux normes canadiennes de sécurité en matière d’exposition chez l’être humain.
Pour plus de renseignements, veuillez consulter Santé Canada.
- Les passagers qui passent dans le scanner corporel devront retirer tous les vêtements supplémentaires (p. ex., manteaux, chandails, vestons, chapeaux) et vider leurs poches. On leur demandera ensuite d'entrer dans l'appareil, de rester debout en écartant les pieds et de lever les bras au-dessus de la tête en touchant le bout des doigts.
L'énergie des fréquences radio de faible intensité est ensuite projetée sur le corps du passager et autour de celui-ci. Les ondes radioélectriques sont réfléchies à partir du corps et des objets dissimulés sur le corps, ce qui produit une image tridimensionnelle qui apparaît sur un écran dans une pièce séparée.
L'image est analysée par un agent de contrôle formé et certifié. Le processus de contrôle peut durer au plus une minute; le balayage en temps que tel dure environ cinq secondes.
- Non. Les scanners déployés par l'ACSTA ne prennent pas de radiographie.
- À l'heure actuelle, il y a 36 scanners corporels dans les aéroports canadiens suivants : Toronto-Pearson (7 appareils), Vancouver (6 appareils), Montréal (6 appareils), Calgary (2 appareils), Edmonton (2 appareils), Ottawa (2 appareils), Winnipeg (1 appareil), Halifax (2 appareils), Moncton (1 appareil), Kelowna (1 appareil), Victoria (1 appareil), Saskatoon (1 appareil), Québec (1 appareil), London (1 appareil), Regina (1 appareil) et Toronto City Center (1 appareil).
- L-3 Security and Detection Systems est le fournisseur des scanners corporels. Cette entreprise a vendu et déployé plus de 200 appareils partout dans le monde et leur technologie a été approuvée par la Transportation Security Administration des États-Unis. Leurs appareils sont déployés dans les aéroports, les postes frontaliers, les établissements correctionnels, les palais de justice, les points de contrôle militaires ainsi qu’à des fins commerciales. L’entreprise située aux États-Unis était le seul fournisseur qualifié sur le marché au moment de l’achat des scanners corporels.
- Chaque appareil coûte environ 250 000 $.
- Oui.
- L'ACSTA cherche constamment de nouvelles technologies et de nouvelles méthodes de contrôle afin que le voyage aérien au Canada soit le plus sécuritaire possible. Une des dernières procédures comporte l'observation du comportement des passagers, où des personnes ayant reçu une formation observent les personnes dans l'aéroport qui agissent de façon suspecte. L'ACSTA conçoit actuellement ce programme.
- Les passagers qui ont une prothèse ou un sac pour stomie n'auront pas besoin d'un certificat médical ou d'une lettre d'un professionnel de la santé. Cependant, pour faciliter le processus de contrôle, il peut être utile d'en informer l'agent de contrôle avant de commencer le balayage.
- Seules les personnes qui peuvent se tenir debout et lever les bras peuvent passer dans le scanner. Aucun fauteuil roulant, canne, poussette ou autre équipement n'est permis dans l'appareil.
- Oui. Santé Canada a étudié l’information technique du scanner corporel et a conclu que l’énergie des fréquences radio émise par l’appareil est conforme aux normes canadiennes de sécurité en matière d’exposition chez l’être humain.
Pour plus de renseignements, veuillez consulter Santé Canada.
- Oui. L'énergie des fréquences radio de faible intensité utilisée par le scanner corporel est non invasive.
- Oui. L'énergie des fréquences radio de faible intensité utilisée par le scanner corporel est non invasive.
- Oui. L'énergie des fréquences radio de faible intensité utilisée par le scanner corporel est non invasive.